Ketsia Beatrice bouanga Safou est une franco-congolaise de 21 ans, étudiante en France où elle avait rejoint ses parents il y’a 8 ans.
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« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », dit l’adage. Ainsi en est-il de Keke (pour les proches) qui à ce jour a déjà publié 4 ouvrages. Elle a récemment été invitée à la journée du livre politique français qui s’est tenue à l’assemblée nationale française, en présence de plusieurs leaders politiques de l’hexagone, pour présenter son dernier essai « la France, une justice sans justesse est nulle et sans effet ». Nous l’avons interviewé avant son départ pour Dakar où elle devait dédicacer son premier roman « Petite yombe de France ».
En quoi consiste la journée du livre politique français?
Je vous remercie pour cette interview. La journée du livre politique a pour but de renforcer la démocratie, de lire et comprendre la politique expliquée de plusieurs façons, par plusieurs auteurs. Et c’est une fois par année.
Qu’est ce qui vous a le plus marqué ce jour là ?
Je me sentais très petite parmi tous ces gens qui étaient présents à l’assemblée nationale. Il y avait le président de l’assemblée nationale, les ministres de l’époque de Chirac et aussi nos ministres actuels. Les journalistes m’ont interviewé, et j’avais beaucoup été sollicité.
Comment fait-on pour être auteur de 4 livres publiés et disponibles en librairie à 21 ans ?
On n’a pas besoin d’avoir un doctorat en Anthropologie pour écrire un livre, il faut avant tout aimer l’écriture. L’écriture permet de se remémorer les moments les plus heureux de notre vie et d’ancrer des idées nobles au plus profond de nous, dans notre sang et dans notre âme. C’est aussi un bon moyen de s’adresser à un peuple, de faire passer un quelconque message.
Quand je relis mes premiers textes, je suis frappée par leur pédantisme, leur artificialité et leur manque d’originalité. La volonté d’impressionner y est, en toute évidence. J’ai dû travailler assez dur pour m’améliorer.
Écrivain, est un métier prestigieux qui place celui qui l’exerce au cœur du monde, et pour arriver au sommet il faut travailler très dure. Le but est d’avoir un bon thème, original, une simplicité d’expression et surtout des mots irremplaçables.
Comment est ce que d’autres jeunes africains qui ont des manuscrits en main peuvent faire pour publier comme vous ?
Les jeunes africains qui veulent faire vivre leurs manuscrits doivent contacter les éditeurs, c’est le seul moyen de se faire éditer. Et en Afrique, ça existe les maisons d’édition.
Quels sont vos principaux objectifs pour les 5 prochaines années ?
Pour les 5 prochaines années j’ai d’autres projets dans mon domaine d’étude, l’informatique mais ce projet je vais également l’associer à la littérature. Que la volonté de Dieu soit faite.
Vous sentez vous plus congolaise ou française ?
Très bonne question. Si je réponds que je me sens française, on me reprochera peut-être encore d’avoir oublié que je suis née au Congo, pourtant quand je parle des problèmes qui minent ce pays qu’est le Congo Brazzaville, on m’arrête en me disant << chuuuut… tu es française >>
Rires! Je me sens parfois complètement perdu dans ce monde. Avec les congolais je suis taxée de française et avec les français je deviens subitement congolaise.
Je suis sans doute une fausse française, mais une authentique congolaise. Et croyez moi, si il y a une particularité dont je peux toujours me vanter partout c’est mon origine africaine.
Peut-on avoir une idée du nombre d’exemplaires que vous avez déjà vendu ?
Honnêtement mes livres ne sont pas bien vendus, je suis obligée d’acheter moi même une dizaine d’exemplaires chaque semaine ou une fois par mois pour offrir à des amis. C’est dommage quand même. C’est pourquoi je dois encore multiplier des efforts en matière de promotion.
Interview réalisée par Rehoboth Morandzambe
En quoi consiste la journée du livre politique français?
Je vous remercie pour cette interview. La journée du livre politique a pour but de renforcer la démocratie, de lire et comprendre la politique expliquée de plusieurs façons, par plusieurs auteurs. Et c’est une fois par année.
Qu’est ce qui vous a le plus marqué ce jour là ?
Je me sentais très petite parmi tous ces gens qui étaient présents à l’assemblée nationale. Il y avait le président de l’assemblée nationale, les ministres de l’époque de Chirac et aussi nos ministres actuels. Les journalistes m’ont interviewé, et j’avais beaucoup été sollicité.
Comment fait-on pour être auteur de 4 livres publiés et disponibles en librairie à 21 ans ?
On n’a pas besoin d’avoir un doctorat en Anthropologie pour écrire un livre, il faut avant tout aimer l’écriture. L’écriture permet de se remémorer les moments les plus heureux de notre vie et d’ancrer des idées nobles au plus profond de nous, dans notre sang et dans notre âme. C’est aussi un bon moyen de s’adresser à un peuple, de faire passer un quelconque message.
Quand je relis mes premiers textes, je suis frappée par leur pédantisme, leur artificialité et leur manque d’originalité. La volonté d’impressionner y est, en toute évidence. J’ai dû travailler assez dur pour m’améliorer.
Écrivain, est un métier prestigieux qui place celui qui l’exerce au cœur du monde, et pour arriver au sommet il faut travailler très dure. Le but est d’avoir un bon thème, original, une simplicité d’expression et surtout des mots irremplaçables.
Comment est ce que d’autres jeunes africains qui ont des manuscrits en main peuvent faire pour publier comme vous ?
Les jeunes africains qui veulent faire vivre leurs manuscrits doivent contacter les éditeurs, c’est le seul moyen de se faire éditer. Et en Afrique, ça existe les maisons d’édition.
Quels sont vos principaux objectifs pour les 5 prochaines années ?
Pour les 5 prochaines années j’ai d’autres projets dans mon domaine d’étude, l’informatique mais ce projet je vais également l’associer à la littérature. Que la volonté de Dieu soit faite.
Vous sentez vous plus congolaise ou française ?
Très bonne question. Si je réponds que je me sens française, on me reprochera peut-être encore d’avoir oublié que je suis née au Congo, pourtant quand je parle des problèmes qui minent ce pays qu’est le Congo Brazzaville, on m’arrête en me disant << chuuuut… tu es française >>
Rires! Je me sens parfois complètement perdu dans ce monde. Avec les congolais je suis taxée de française et avec les français je deviens subitement congolaise.
Je suis sans doute une fausse française, mais une authentique congolaise. Et croyez moi, si il y a une particularité dont je peux toujours me vanter partout c’est mon origine africaine.
Peut-on avoir une idée du nombre d’exemplaires que vous avez déjà vendu ?
Honnêtement mes livres ne sont pas bien vendus, je suis obligée d’acheter moi même une dizaine d’exemplaires chaque semaine ou une fois par mois pour offrir à des amis. C’est dommage quand même. C’est pourquoi je dois encore multiplier des efforts en matière de promotion.
Interview réalisée par Rehoboth Morandzambe
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