Terrafrica – Lancé par des anciennes gloires du ballon rond qui voulaient se retrouver pour un match entre vétérans, le foot Ewawa est devenu le sport de tous les excès.
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Une lame de fond. Pas un quartier de Pointe-Noire qui n’ait aujourd’hui son équipe Ewawa. Les jeunes pontenegrins l’ont revisité à leur gout. Finies les joies simples d’une partie de foot entre vétérans où l’objectif minimal de se maintenir en forme. Places aux boissons alcoolisées, aux folles ambiances et aux filles. Le quartier du grand marché compte à lui seul une cinquantaine d’équipes, le quartier Mpaka 120, une douzaine.
Leurs membres ont entre 17 et 30 ans et ne se préoccupent guère de la qualité du jeu. Seule compte l’ambiance post match : certaines équipes visiteuses se voient ainsi offrir jusqu’à 50 casiers de bière pour que la fête soit réussie. « c’est catastrophique. On ne sait plus où on va », déplore Bercy Ndjembo, observateur blasé de ces frasques au marché central de Pointe Noire.
Le journaliste sportif Jean Rufin Loemba s’inquiète : » les Ewawa jeunes contribuent à la destruction du football d’élite au Congo », dit-il. Des joueurs de première division alléchés par la promesse de chaudes soirées, investissent ces clubs. Or sport de haut niveau et alcool ne font pas bon ménage.
« L’expérience Ewawa nous permet de raffermir les liens entre les quartiers, les villes. C’est un moyen de consolider la paix », affirme armand kouba, président de la jeunesse sportive de Mpaka 120. Et certains politiciens locaux participent aux frais des équipes, y compris à l’achat des boissons. Le phénomène Ewawa a encore de beaux jours devant lui.
Christian Massamba
Leurs membres ont entre 17 et 30 ans et ne se préoccupent guère de la qualité du jeu. Seule compte l’ambiance post match : certaines équipes visiteuses se voient ainsi offrir jusqu’à 50 casiers de bière pour que la fête soit réussie. « c’est catastrophique. On ne sait plus où on va », déplore Bercy Ndjembo, observateur blasé de ces frasques au marché central de Pointe Noire.
Le journaliste sportif Jean Rufin Loemba s’inquiète : » les Ewawa jeunes contribuent à la destruction du football d’élite au Congo », dit-il. Des joueurs de première division alléchés par la promesse de chaudes soirées, investissent ces clubs. Or sport de haut niveau et alcool ne font pas bon ménage.
« L’expérience Ewawa nous permet de raffermir les liens entre les quartiers, les villes. C’est un moyen de consolider la paix », affirme armand kouba, président de la jeunesse sportive de Mpaka 120. Et certains politiciens locaux participent aux frais des équipes, y compris à l’achat des boissons. Le phénomène Ewawa a encore de beaux jours devant lui.
Christian Massamba
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