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Dans la paix, les Congolais choisiront, dignement, leurs conseillers départementaux

Pendant que les gouvernements africains et la communauté internationale s’activent et tentent de mettre fin aux conflits ethniques ou religieux qui menacent de plonger, dangereusement, l’Afrique centrale, par le biais de ce qui se passe en Centrafrique, dans le désordre et le chaos, il est nécessairement temps que les leaders politiques congolais harmonisent leurs desseins politiques.
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Dans la paix, les Congolais choisiront, dignement, leurs conseillers départementaux
Ils doivent éviter les déclarations incendiaires incitant les populations à la haine, à la division et à la révolte populaire.
En effet, dans quelques mois, les Congolais se mobiliseront pour les élections qui devaient se tenir en 2013, mais qui ont été reportées en 2014, en raison du recensement administratif spécial recommandé par la concertation politique nationale de Dolisie. Ils se mobiliseront pour des élections qui marqueront, substantiellement, une étape importante dans la consolidation du processus démocratique au Congo. C’est, donc, dans la paix que les Congolais choisiront, dignement, leurs conseillers départementaux et municipaux. Car, ces citoyens congolais qui seront élus devront être des personnages revêtus d’une grande dignité, capables de défendre, avec objectivité, le mieux-vivre et le mieux-être de tout le peuple congolais.

De même, nos futurs sénateurs, qui auront la charge de voter des actes (lois) qui ordonneront les principes de la bonne marche du pays, seront des personnages infailliblement doués, instruits par l’expérience de la vie en communauté et de la chose publique, dotés de bonnes qualités, dignes de vénération et possédant une vision porteuse d’une espérance plus forte pour notre peuple: celle de la renaissance de notre pays. Entendu que «sénat» est synonyme de «sagesse».

C’est autant dire que les élections locales de 2014, qui marqueront une étape très décisive pour l’avenir radieux du pays, en raison du rôle que les conseils départementaux doivent jouer dans le développement de nos départements, devront se dérouler dans la paix véritable. Car, c’est cette paix qui permettra au peuple congolais d’œuvrer résolument, pour le renforcement de la démocratie et de la décentralisation politico-administrative. Cette paix permettra, également, au gouvernement de la République, de poursuivre les axes stratégiques et prioritaires conduisant, irréversiblement, le pays à l’émergence.
Or, sans la paix, rien ne peut se construire, qualitativement et quantitativement. Sans la paix, il est quasiment impossible, pour le gouvernement, d’initier la politique d’attirer les investisseurs nationaux et internationaux, de promouvoir les valeurs favorables au développement, de promouvoir la réconciliation et la cohésion nationale, de renforcer les dispositifs sécuritaires, etc.

Ainsi, les acteurs politiques de notre cher pays doivent comprendre que grâce à la paix et à la sécurité, le gouvernement et le peuple congolais auront, progressivement, les possibilités de reconstruire les bases d’un Etat souverain respectable et respecté, à travers le monde. Le gouvernement et le peuple congolais auront une vision commune de poser les jalons solides de l’Etat de droit, d’une économie nationale qui tend à se diversifier et à se moderniser.

En d’autres termes, la paix est aussi une dynamique pour approfondir les opérations de municipalisation accélérée en cours. Cette année, c’est le département de la Lékoumou qui est à l’honneur. Il faut tout faire pour que l’anniversaire de l’indépendance, qui sera célébré le 15 août prochain, à Sibiti, soit une réussite. Dans ce contexte, les leaders politiques congolais devront, également, comprendre que la paix est le chemin qui conduit à la prospérité, en tenant compte des objectifs salutaires et opérationnels occasionnant, nécessairement, la modernisation et l’industrialisation du Congo, notre pays, suivant le programme tracé par le président de la République, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, «Le Chemin d’avenir».

D’où, au-delà de toute autre considération, l’espoir de voir les acteurs politiques congolais être saisis par le sens de responsabilité, car le maintien d’un climat de paix, dans notre pays, engendrera, favorablement, l’ensemble des atouts socio-économiques dont le Congo a besoin, pour son développement.

En conclusion, les Congolais doivent redonner au Congo sa vocation de pays de paix, de concorde nationale où dominent la paix des cœurs, la tranquillité des esprits et la justice sociale. Et que les Congolais ne doivent plus être hantés par les souvenirs affreux des violences dévastatrices, honteuses et sauvages qui ont déchiré le pays, durant la décennie 90 et au début de la décennie 2000, tout en retenant que les élections, dans notre pays, ne doivent plus être source de conflits armés.
Vive la démocratie! Vive la paix! Vive le Congo!

Antoine BEMBA-POKAT
Diplômé de l’Académie des Sciences Sociales Stéfan Ghéorghiu de Bucarest (Roumanie)

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