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Marrakech: Hommage à Zhang Yimou, un cinéaste hors du commun

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Marrakech: Hommage à Zhang Yimou, un cinéaste hors du commun
La 12ème édition du Festival international du film de Marrakech a rendu un vibrant hommage, dimanche soir, à une grosse pointure du cinéma international, le Chinois Zhang Yimou.

Après l’hommage rendu la veille à la cinématographie hindie et à ses nombreux talents, les projecteurs étaient braqués sur le réalisateur et metteur en scène chinois qui a remercié «SM le Roi Mohammed V et SAR Moulay Rachid qui soutiennent activement le cinéma».

«Je suis très honoré de recevoir ce prix», a déclaré très ému le cinéaste, sous les ovations de la salle des Ministres du Palais des congrès de Marrakech et le regard admiratif et respectueux du grand cinéaste serbe Emir Kusturica venu lui remettre les hommages. Avant d’inviter les festivaliers à découvrir son nouveau et 18ème long métrage, «The flowers of the war». Projeté en avant-première à l’issue de la cérémonie d’hommage, le nouveau film est interprété par Christian Bale dans le rôle d’un homme qui se retrouve contraint de protéger les jeunes orphelines d’un couvent lors de la bataille de Nankin. On est en 1937. L’invasion japonaise plonge la capitale chinoise dans les ruines et le chaos. Un groupe d’écolières trouve alors refuge dans la cave de la cathédrale de Winchester, tout comme l’Américain John Miller et treize prostituées d’une maison close du quartier. Réalisateur accompli, Zhang Yimou a signé dix-huit films et reçu presqu’autant de récompenses. A l’instar des films «Épouses et concubines» (Lion d’argent au Festival de Venise, 1991), «Qiu Ju, une femme chinoise» (Lion d’Or au Festival de Venise, 1992), «Vivre!» (Grand Prix du jury au Festival de Cannes, 1994) et «Pas un de moins» (Lion d’Or au Festival de Venise, 1999) ou encore «The road home» qui remporte en 2000, l’Ours d’Argent et le Prix du jury au Festival de Berlin.

Il est à signaler que bien d’autres de ses productions ont reçu des nominations dans de p restigieux festivals. Quelques heures plus tôt, dans la matinée, le jury de la compétition long métrage, présidé par l’exceptionnel John Boorman, assistait à la projection du premier des deux films marocains en compétion officielle : «Les chevaux de Dieu» du réalisateur Nabil Ayouch.
Adapté du roman de Mahi Binebine, «Les étoiles de Sidi Moumen», ce film revient sur les attentats meurtriers qui ont ensanglanté la ville de Casablanca en 2003. A travers l’histoire de jeunes du bidonville de Sidi Moumen.

Yachine, 10 ans, dont la mère dirige comme elle peut toute sa famille quand son frère Hamid, petit caïd local de 13 ans, est jeté en prison. Il enchaîne alors des petits boulots pour échapper à son quotidien. A sa sortie, Hamid, devenu un islamiste radical, persuade Yachine et ses amis de rejoindre leurs «frères».

De notre envoyé spécial à Marrakech:
ALAIN BOUITHY

bouithy@starducongo.com

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