Le 30 avril 2014, l’humanité a célébré la troisième édition de la Journée internationale du jazz. Commémoré par anticipation, cet événement a été marqué par plusieurs activités organisées, du 24 au 26 avril 2014, à l’I.f.c (Institut français de Brazzaville), par le Bureau Unesco Brazzaville, l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique, le Commissariat général du Fespam (Festival panafricain de musique) et l’Institut Français du Congo. En partenariat avec le collectif de musiciens congolais «Congo Ndulé Jazz» et l’Association Maison culturelle Biso na Biso.

Au menu de cette troisième édition de la journée internationale du jazz figuraient: un atelier d’apprentissage musical sur le jazz initié par le collectif «Congo Ndule Jazz», une exposition des archives audio-musicales du jazz animée par l’Association «Maison culturelle Biso Na Biso» avec près de huit cent mille (800.000) disques vinyles de 33 et 45 tours et un concert musical de jazz.
La célébration officielle de la 3ème édition de la Journée internationale du jazz s’est déroulée, le 26 avril dernier. Sous le patronage du député-maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondelé. En présence de la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso, de Mme Stéphanie Sullivan et M. Jean Pierre Vidon, respectivement, ambassadeurs des Etats-Unis et de France au Congo, du directeur général des lettres et des arts, Jean Luc Aka Evy, du commissaire général du Fespam, Dieudonné Moyongo, et de bien d’autres personnalités. Cette journée a été marquée par la visite guidée de l’exposition des archives audio-musicales et papiers, la restitution de l’atelier d’apprentissage musical à l’endroit des jeunes jazzmen, par Freddy Mabanza, du collectif «Congo Ndulé Jazz», et, enfin, un concert de jazz livré par les groupes Congo Ndulé Jazz, Africa Brazza, ainsi que l’orchestre des trois leaders de la Foceb (Fondation cardinal Emile Biayenda), composé de trois jeunes aveugles.
Dans son mot de circonstance, le maire de Brazzaville a dégagé certaines vertus du jazz qui, a-t-il dit, favorise la paix, la tolérance et la compréhension.
Pour Jean Basile Massamba, coordonnateur de la Maison Biso na Biso, «le jazz vient de l’Afrique et tire ses origines à travers la traite négrière. Au Congo, le jazz a eu un écho favorable au sein des groupes negro spiritual, à l’instar des Palata et Samuna. D’autres noms se sont joints aux premiers, à l’instar de Rido Bayonne, Jeff Louna, Bicks Bikouta, Bruno Houla. Le gospel, par exemple, tire ses origines dans le jazz».
Signalons qu’à cette occasion, la représentante de l’Unesco au Congo a rendu public le message de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova. «En effet, le 30 avril 2014, musiciens et amateurs du monde entier célèbrent la Journée internationale du jazz. C’est à la suite de la conférence générale de l’Unesco tenue en novembre 2011 que fut décrétée la célébration de cette journée qui constitue un moment de réflexion sur les valeurs humanistes véhiculées par le jazz. Partout dans le monde, depuis plus d’un siècle, les artistes se sont approprié le jazz comme moyen d’expression. Le jazz est bien davantage une musique, un style de vie, un outil de dialogue et même de changement social. L’histoire du jazz remonte aux années 20, précisément au début du XXème siècle, aux Etats-Unis et puise ses origines dans l’esclavage. C’est un style de vie afro-américain qui a rythmé le mouvement civique aux Etats-Unis et à travers le monde. Une musique très essentielle à la compréhension mutuelle, au dialogue, au respect des peuples et au rapprochement des cultures africaines et américaines. C’est aussi, un mélange de rythmes de musiques élaborées par les esclaves noirs, à travers le chant religieux de tout genre comme le gospel, negro-spiritual chantés au sein de l’Eglise évangélique. C’est pour porter cette valeur que l’Unesco a proclamé la journée internationale du Jazz», a-t-elle dit.
Pascal BIOZI KIMINOU
La célébration officielle de la 3ème édition de la Journée internationale du jazz s’est déroulée, le 26 avril dernier. Sous le patronage du député-maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondelé. En présence de la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso, de Mme Stéphanie Sullivan et M. Jean Pierre Vidon, respectivement, ambassadeurs des Etats-Unis et de France au Congo, du directeur général des lettres et des arts, Jean Luc Aka Evy, du commissaire général du Fespam, Dieudonné Moyongo, et de bien d’autres personnalités. Cette journée a été marquée par la visite guidée de l’exposition des archives audio-musicales et papiers, la restitution de l’atelier d’apprentissage musical à l’endroit des jeunes jazzmen, par Freddy Mabanza, du collectif «Congo Ndulé Jazz», et, enfin, un concert de jazz livré par les groupes Congo Ndulé Jazz, Africa Brazza, ainsi que l’orchestre des trois leaders de la Foceb (Fondation cardinal Emile Biayenda), composé de trois jeunes aveugles.
Dans son mot de circonstance, le maire de Brazzaville a dégagé certaines vertus du jazz qui, a-t-il dit, favorise la paix, la tolérance et la compréhension.
Pour Jean Basile Massamba, coordonnateur de la Maison Biso na Biso, «le jazz vient de l’Afrique et tire ses origines à travers la traite négrière. Au Congo, le jazz a eu un écho favorable au sein des groupes negro spiritual, à l’instar des Palata et Samuna. D’autres noms se sont joints aux premiers, à l’instar de Rido Bayonne, Jeff Louna, Bicks Bikouta, Bruno Houla. Le gospel, par exemple, tire ses origines dans le jazz».
Signalons qu’à cette occasion, la représentante de l’Unesco au Congo a rendu public le message de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova. «En effet, le 30 avril 2014, musiciens et amateurs du monde entier célèbrent la Journée internationale du jazz. C’est à la suite de la conférence générale de l’Unesco tenue en novembre 2011 que fut décrétée la célébration de cette journée qui constitue un moment de réflexion sur les valeurs humanistes véhiculées par le jazz. Partout dans le monde, depuis plus d’un siècle, les artistes se sont approprié le jazz comme moyen d’expression. Le jazz est bien davantage une musique, un style de vie, un outil de dialogue et même de changement social. L’histoire du jazz remonte aux années 20, précisément au début du XXème siècle, aux Etats-Unis et puise ses origines dans l’esclavage. C’est un style de vie afro-américain qui a rythmé le mouvement civique aux Etats-Unis et à travers le monde. Une musique très essentielle à la compréhension mutuelle, au dialogue, au respect des peuples et au rapprochement des cultures africaines et américaines. C’est aussi, un mélange de rythmes de musiques élaborées par les esclaves noirs, à travers le chant religieux de tout genre comme le gospel, negro-spiritual chantés au sein de l’Eglise évangélique. C’est pour porter cette valeur que l’Unesco a proclamé la journée internationale du Jazz», a-t-elle dit.
Pascal BIOZI KIMINOU
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