Congo, (Starducongo.com) - L’opération « Mbata ya Bakolo » lancée en avril 2014 à Brazzaville se montre salutaire sur le triple plan : politique, social et économique. Elle a, en effet, étouffé un crime politico-économique que les étrangers commettaient au jour le jour sur le sol congolais. Les immigrés clandestins n’ayant jamais apporté la plus-value à l’économie de leur pays d’accueil.
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Brazzaville est la capitale de la République du Congo, l’une des plus grandes si non la plus grande ville du pays. Elle ne compte qu’environ près d’un million habitants. Mais elle courrait le risque de devenir un quartier de Kinshasa, cette ville voisine de Brazzaville, capitale de la République Démocratique du Congo, qui regorge environ 9 millions d’habitants. Car, au bout de deux mois d’exécution de l’opération Mbata ya Bakolo, il ressort que plus de 130.000 ressortissants de ce pays frère vivaient à Brazzaville et ses environs ont regagné la RDC.
Evidemment, ce décompte n’inclut pas les nombreux autres qui n’ont pas encore traversé, certains se cachant dans les buissons, d’autres séjournant régulièrement au Congo. C’est dire combien Brazzaville et l’ensemble du pays sont envahis.
Ces Kuluna qui ont affiché comme un autre indice d’invasion, « un zèle de victoire » dans les rues de Brazzaville où ils faisaient flotter, à bord des taxis et bus qu’ils conduisaient, le drapelet aux couleurs de la RDC ce, au vu et su de tous.
La hargne du Parlement de la RDC qui, au nom des prétendus droits de l’Homme, demande à un Etat souverain d’arrêter nette une opération de police visant la sécurisation de son peuple, est à comprendre comme la volonté de domination. Voilà un crime politique dévoilé !
Ces parlementaires ont aussi – certainement - tiré leur force dans le silence inexpliqué et incompréhensible de la police de Brazzaville dans la gestion de cette opération, pourtant saluée des deux mains par tout le Congo. Qu’à cela ne tienne !
Des crimes économiques
Ce qui est encore plus grave et surtout, parce que c’est invisible, c’est le crime économique commis par ceux qui ont envahi le Congo sans le déclarer. En effet, il est établi que 130.000 immigrés de la RDC vivaient au Congo, exerçant des petits métiers et, donc, brassant les francs Cfa. Mais, clandestins ou non, ils ne disposent pas de compte bancaire en République du Congo, la proximité des deux capitales aidant.
Or, entre deux pays qui ont deux monnaies différentes, sans Comptoir Commun, le manque de compte bancaire pour ces étrangers a pour conséquence évidente, l’évasion monétaire. Ce crime s’élargit lorsque, à chaque traversée, les immigrés ramènent le Franc Cfa en espèce à des sommes quelque fois faramineuses. Pourtant, en la matière, la législation n’autorise, à la traversée des frontières que le seuil de 25000 F CFA par individu. Du coup, le Franc CFA subit une thésaurisation de l’autre côté du fleuve Congo. C’est un crime économique établi !
On peut observer que l’élément déclencheur de l’opération Mbata ya Bakolo est le crime politico-économique qui n’était plus à démontrer dans les grandes villes du Congo, entraînant chez les Congolais un doute sur l’existence d’un Etat capable d’assurer leur sécurité.
Rigobert Mbongokofi
Evidemment, ce décompte n’inclut pas les nombreux autres qui n’ont pas encore traversé, certains se cachant dans les buissons, d’autres séjournant régulièrement au Congo. C’est dire combien Brazzaville et l’ensemble du pays sont envahis.
Ces Kuluna qui ont affiché comme un autre indice d’invasion, « un zèle de victoire » dans les rues de Brazzaville où ils faisaient flotter, à bord des taxis et bus qu’ils conduisaient, le drapelet aux couleurs de la RDC ce, au vu et su de tous.
La hargne du Parlement de la RDC qui, au nom des prétendus droits de l’Homme, demande à un Etat souverain d’arrêter nette une opération de police visant la sécurisation de son peuple, est à comprendre comme la volonté de domination. Voilà un crime politique dévoilé !
Ces parlementaires ont aussi – certainement - tiré leur force dans le silence inexpliqué et incompréhensible de la police de Brazzaville dans la gestion de cette opération, pourtant saluée des deux mains par tout le Congo. Qu’à cela ne tienne !
Des crimes économiques
Ce qui est encore plus grave et surtout, parce que c’est invisible, c’est le crime économique commis par ceux qui ont envahi le Congo sans le déclarer. En effet, il est établi que 130.000 immigrés de la RDC vivaient au Congo, exerçant des petits métiers et, donc, brassant les francs Cfa. Mais, clandestins ou non, ils ne disposent pas de compte bancaire en République du Congo, la proximité des deux capitales aidant.
Or, entre deux pays qui ont deux monnaies différentes, sans Comptoir Commun, le manque de compte bancaire pour ces étrangers a pour conséquence évidente, l’évasion monétaire. Ce crime s’élargit lorsque, à chaque traversée, les immigrés ramènent le Franc Cfa en espèce à des sommes quelque fois faramineuses. Pourtant, en la matière, la législation n’autorise, à la traversée des frontières que le seuil de 25000 F CFA par individu. Du coup, le Franc CFA subit une thésaurisation de l’autre côté du fleuve Congo. C’est un crime économique établi !
On peut observer que l’élément déclencheur de l’opération Mbata ya Bakolo est le crime politico-économique qui n’était plus à démontrer dans les grandes villes du Congo, entraînant chez les Congolais un doute sur l’existence d’un Etat capable d’assurer leur sécurité.
Rigobert Mbongokofi
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