"Valet et griot du pouvoir" ; "pseudo-journaliste"... Les épithètes les plus virulentes fusent à l’encontre du Directeur de l’information de Télécongo, Boris Iloyi Ibara. Dans cet entretien, il répond à la critique.
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Etes-vous vraiment un "valet ou un griot" du pouvoir ?
Boris Iloyi : Vous savez, il est difficile d’ exercer les fonctions de Directeur de l’information et être acclamé par le public comme un homme impartial. J’exerce ces fonctions difficiles depuis trois ans, j’ avoue que l’ objectivité demeure mon rêve de tous les jours. "Griot ou valet", nous sommes des hommes, ma fonction génère forcément des jalousies.
Que répondez-vous à l’opposition, laquelle se sent ostracisée des médias publics ?
Boris Iloyi : A propos de l’ opposition, je suis souvent surpris d’ entendre les plaintes des acteurs de l’ opposition. Mais j’ ai fini par comprendre une chose : les hommes politiques de l’opposition ont élaboré une stratégie consistant à la victimisation. Chaque fois que l’ opposition a une activité, elle ne nous boycotte, pour mieux crier à l’ injustice. Quand nous sommes informé de nous- mêmes, nos reporters sont souvent chassés et humiliés comme si être journaliste à Télécongo signifiait être proche du pouvoir. Triste attitude !
Pouvez-vous nous donner un exemple précis sur votre impartialité ?
Boris Iloyi : Je suis serein en répondant à cette question. En 2012 par exemple, pendant les élections législatives, je passais mes journées à contacter les différentes figures de l’ opposition pour aller couvrir leurs meeting. Je peux citer le cas de Clément Mierassa que je contactais au quotidien. Hélas ! Il n’a pas daigné donner suite à mes appels ; il n’ a jamais accepté d’ être filmé par nos équipes de reportage. Et pourtant, un autre grand parti de l’opposition, L’ UPADS, passe régulièrement sur Télécongo, sans une censure. J’ anime une émission politique, L’Odyssée de la démocratie , et j’y reçois tous les acteurs politiques, sans exclusive.
Par Bedel Baouna
Boris Iloyi : Vous savez, il est difficile d’ exercer les fonctions de Directeur de l’information et être acclamé par le public comme un homme impartial. J’exerce ces fonctions difficiles depuis trois ans, j’ avoue que l’ objectivité demeure mon rêve de tous les jours. "Griot ou valet", nous sommes des hommes, ma fonction génère forcément des jalousies.
Que répondez-vous à l’opposition, laquelle se sent ostracisée des médias publics ?
Boris Iloyi : A propos de l’ opposition, je suis souvent surpris d’ entendre les plaintes des acteurs de l’ opposition. Mais j’ ai fini par comprendre une chose : les hommes politiques de l’opposition ont élaboré une stratégie consistant à la victimisation. Chaque fois que l’ opposition a une activité, elle ne nous boycotte, pour mieux crier à l’ injustice. Quand nous sommes informé de nous- mêmes, nos reporters sont souvent chassés et humiliés comme si être journaliste à Télécongo signifiait être proche du pouvoir. Triste attitude !
Pouvez-vous nous donner un exemple précis sur votre impartialité ?
Boris Iloyi : Je suis serein en répondant à cette question. En 2012 par exemple, pendant les élections législatives, je passais mes journées à contacter les différentes figures de l’ opposition pour aller couvrir leurs meeting. Je peux citer le cas de Clément Mierassa que je contactais au quotidien. Hélas ! Il n’a pas daigné donner suite à mes appels ; il n’ a jamais accepté d’ être filmé par nos équipes de reportage. Et pourtant, un autre grand parti de l’opposition, L’ UPADS, passe régulièrement sur Télécongo, sans une censure. J’ anime une émission politique, L’Odyssée de la démocratie , et j’y reçois tous les acteurs politiques, sans exclusive.
Par Bedel Baouna
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