Brazzaville, (Starducongo.com) - Cardinaux, Archevêques, Evêques et des membres de délégations du Vatican, d’Europe, d’Afrique sont à Brazzaville depuis ce 7 juillet 2014, participer aux assises triennales de l’Association des Conférences Episcopales de la Région d’Afrique Centrale (ACERAC) qui se tiennent sous le thème « La famille en Afrique aujourd’hui »
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Ces assises, ouvertes par le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, devraient analyser toutes les questions relatives à la doctrine de l’Eglise catholique ainsi que de la réalité de la famille. Les débats vont se focaliser autour d’une pédagogie et de plaidoyer en faveur de la famille. Une façon pour ces hommes d’église catholiques d’Afrique, qui y prennent part, d’aboutir à des conclusions indispensables à la sauvegarde de la cellule de base qu’est la famille.
Dans cette perspective, l’ensemble des intervenants à l’ouverture de cette 10ème Assemblée plénière de l’ACERAC, ont mis en relief la nécessité de cerner la réalité de la famille, en approfondissant certaines pistes à explorer afin de faire éclore des familles à l’image de la famille de Nazareth constituée de Joseph, Marie et Jésus. Fondamentalement les réflexions doivent être orientées vers le concept et le contenu du mariage et de la famille dans les traditions Africaines, dans la doctrine de l’Eglise, dans la Bible et les textes mis en place par le législateur. Parlant de la République du Congo, son Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, s’adressant à cette Assemblée, a dit que : « la démarche dont est porteuse votre Assemblée mérite des éloges. Elle rejoint celle de l’Etat congolais. En effet, en République du Congo la nécessité vitale de protéger la famille a conduit le législateur à adopter une loi, dénommée code de la famille congolaise, promulgué n 1984. »
Le couple Etat-Eglise devrait travailler en synergie dans l’optique d’apporter des réponses concrètes à la possibilité, pour la jeunesse africaine d’harmoniser les trois dimensions du mariage que sont : le mariage coutumier, le mariage civil et le mariage chrétien. Puisqu’actuellement, il se dégage l’impression que les jeunes en Afrique s’essoufflent en cours de route, par manque de possibilités de réponses à toutes les exigences des trois mariages.
Il en découle l’idée selon laquelle les valeurs africaines n'ont pas disparu. Elles ne sont pas mortes, mais elles sont peut-être renversées ou enfouies dans le sol, et tant que nous aurons besoin des valeurs comme nourriture spirituelle pour vivre, nous irons les chercher partout où elles se trouvent. C'est une question de vie ou de mort, car aucun peuple ne peut vivre sans valeurs. La valeur suprême que l'Afrique doit d'abord rechercher, c'est Dieu, car c'est lui qui donne sens à la vie de l'homme et aux autres valeurs.
L'avenir de la famille africaine est hypothéqué par les Africains eux-mêmes. Il revient aujourd'hui à la famille africaine de recentrer sa vie sur le Christ, de ressusciter certaines de ses valeurs tout en ayant le courage de dénoncer et de rejeter tout modèle importé qui la déstabiliserait.
Pour l’Abbé Mesmin Prosper Massengo, Secrétaire général de l’ACERAC la question de la famille, sans nul doute, ne se pose pas de la même manière ici en Afrique centrale qu’Europe. Il est, certes, soutient-il, vrai que le monde, ou presque, s’accorde à reconnaitre que le monde est devenu un grand village, avec ce fameux phénomène ou cette problématique de la globalisation. Les vertus ou vices constatés ici et là, loin du Congo sont facilement repérables à travers ces puissants moyens de communication sociale que nous avons. Il est donc important que l’église, sans prétention aucune, joue son rôle de veilleur, de guetteur pour remplacer toujours l’homme au centre de tout et l’orienter sur des voies ou chemins de salut, a-t-il ajouté
La conférence va durer jusqu’au 13 et plusieurs sous thèmes seront traités, notamment Fondements bibliques du mariage et de la famille ; le mariage et la famille selon les traditions africaines ; défis actuels du mariage et de la famille en Afrique aujourd’hui et le mariage selon le droit de l’Eglise dans nos églises d’Afrique centrale : pour une rencontre harmonieuse entre l’église, l’Etat et la tradition.
Wilfrid LAWILLA
Dans cette perspective, l’ensemble des intervenants à l’ouverture de cette 10ème Assemblée plénière de l’ACERAC, ont mis en relief la nécessité de cerner la réalité de la famille, en approfondissant certaines pistes à explorer afin de faire éclore des familles à l’image de la famille de Nazareth constituée de Joseph, Marie et Jésus. Fondamentalement les réflexions doivent être orientées vers le concept et le contenu du mariage et de la famille dans les traditions Africaines, dans la doctrine de l’Eglise, dans la Bible et les textes mis en place par le législateur. Parlant de la République du Congo, son Chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, s’adressant à cette Assemblée, a dit que : « la démarche dont est porteuse votre Assemblée mérite des éloges. Elle rejoint celle de l’Etat congolais. En effet, en République du Congo la nécessité vitale de protéger la famille a conduit le législateur à adopter une loi, dénommée code de la famille congolaise, promulgué n 1984. »
Le couple Etat-Eglise devrait travailler en synergie dans l’optique d’apporter des réponses concrètes à la possibilité, pour la jeunesse africaine d’harmoniser les trois dimensions du mariage que sont : le mariage coutumier, le mariage civil et le mariage chrétien. Puisqu’actuellement, il se dégage l’impression que les jeunes en Afrique s’essoufflent en cours de route, par manque de possibilités de réponses à toutes les exigences des trois mariages.
Il en découle l’idée selon laquelle les valeurs africaines n'ont pas disparu. Elles ne sont pas mortes, mais elles sont peut-être renversées ou enfouies dans le sol, et tant que nous aurons besoin des valeurs comme nourriture spirituelle pour vivre, nous irons les chercher partout où elles se trouvent. C'est une question de vie ou de mort, car aucun peuple ne peut vivre sans valeurs. La valeur suprême que l'Afrique doit d'abord rechercher, c'est Dieu, car c'est lui qui donne sens à la vie de l'homme et aux autres valeurs.
L'avenir de la famille africaine est hypothéqué par les Africains eux-mêmes. Il revient aujourd'hui à la famille africaine de recentrer sa vie sur le Christ, de ressusciter certaines de ses valeurs tout en ayant le courage de dénoncer et de rejeter tout modèle importé qui la déstabiliserait.
Pour l’Abbé Mesmin Prosper Massengo, Secrétaire général de l’ACERAC la question de la famille, sans nul doute, ne se pose pas de la même manière ici en Afrique centrale qu’Europe. Il est, certes, soutient-il, vrai que le monde, ou presque, s’accorde à reconnaitre que le monde est devenu un grand village, avec ce fameux phénomène ou cette problématique de la globalisation. Les vertus ou vices constatés ici et là, loin du Congo sont facilement repérables à travers ces puissants moyens de communication sociale que nous avons. Il est donc important que l’église, sans prétention aucune, joue son rôle de veilleur, de guetteur pour remplacer toujours l’homme au centre de tout et l’orienter sur des voies ou chemins de salut, a-t-il ajouté
La conférence va durer jusqu’au 13 et plusieurs sous thèmes seront traités, notamment Fondements bibliques du mariage et de la famille ; le mariage et la famille selon les traditions africaines ; défis actuels du mariage et de la famille en Afrique aujourd’hui et le mariage selon le droit de l’Eglise dans nos églises d’Afrique centrale : pour une rencontre harmonieuse entre l’église, l’Etat et la tradition.
Wilfrid LAWILLA
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