Le procès de Marcel Ntsourou, ancien numéro deux des services de sécurité, se poursuit à Brazzaville. Il était lui-même à la barre, mercredi 30 juillet, et a affirmé à la cour que le 16 décembre 2013, lors de l'attaque de son domicile, il avait agi en état de légitime défense. Pour lui, il ne s'agissait pas d'une opération de police, mais d'une attaque de l'armée organisée avec des moyens disproportionnés destinée à l'abattre.
L’audience à la barre de l’ancien numéro deux des services de sécurité a duré pratiquement cinq heures. Il a répondu avec passion et fougue aux questions qui lui ont été posées par la cour, le ministère public, la partie civile et même la défense. « Votre ton est martial », lui a fait savoir le procureur général, qui, avec ironie, l’a qualifié d’« intelligent » et de « génie ».
Se justifiant sur l’acte posé le 16 décembre lors de l’attaque de son domicile, Marcel Ntsourou a dit plus d’une fois qu’il a agi en état de légitime défense face, non pas à une opération de police comme le procureur général l’a soutenu, mais face aux forces armées qui ont tiré en premier.
Pour Marcel Ntsourou, au nombre des forces qui l’ont attaqué figuraient les éléments du Groupement paracommando (GPC) de la Garde républicaine, de l’artillerie sol-sol et du groupement des blindés. L’ex-officier a dit qu’il ne savait rien de la centaine de jeunes gens qui l’ont défendu, tout comme de la nature des armes qu’ils ont utilisées.
Son interrogatoire reprend ce jeudi. La cour a prévu également l’ouverture des scellées.
Se justifiant sur l’acte posé le 16 décembre lors de l’attaque de son domicile, Marcel Ntsourou a dit plus d’une fois qu’il a agi en état de légitime défense face, non pas à une opération de police comme le procureur général l’a soutenu, mais face aux forces armées qui ont tiré en premier.
Pour Marcel Ntsourou, au nombre des forces qui l’ont attaqué figuraient les éléments du Groupement paracommando (GPC) de la Garde républicaine, de l’artillerie sol-sol et du groupement des blindés. L’ex-officier a dit qu’il ne savait rien de la centaine de jeunes gens qui l’ont défendu, tout comme de la nature des armes qu’ils ont utilisées.
Son interrogatoire reprend ce jeudi. La cour a prévu également l’ouverture des scellées.
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