
De retour de Kinshasa où elle a été l'invitée d'honneur du concert en hommage à Rochereau Tabu-Ley, Lo Benel a déclaré au cours d'un entretien aux Dépêches de Brazzaville son intention de revenir fréquemment sur la terre de ses grands-parents
Jusqu'au petit matin, tel est le titre de son opus de quatorze titres réalisé par JP Patenge-Productions. « La musique, c'est un art tout comme la littérature, la peinture, la poésie. Cependant, il y a de la bonne musique qui est éternelle, mais il y a aussi la mauvaise musique qui s'oublie très rapidement. J'ai repris d'anciens titres, qui à mon sens n'étaient pas suffisamment valorisés, surtout pour la nouvelle génération », a-t-elle déclaré. Une manière pour elle de revenir aux sources.
Née en Algérie, elle a vécu à Brazzaville au Plateau des 15-Ans à l'âge de 3 ans. À 6 ans, elle part en Occident et ne revient à Brazzaville qu'en janvier 2012 pour une tournée musicale. « À travers ce disque, j'ai voulu faire un clin d'œil à mes ancêtres, ma mère et mon père qui ne sont plus de ce monde, en revisitant justement la musique qui a fait partie de leur vie. C'était une manière pour moi de les faire vivre encore », dit-elle.
Lo Benel pense qu'il manque un peu de créativité dans la musique congolaise actuelle : « Alors que dans les anciennes chansons que j'ai repris, c'est très distinct. On sait reconnaitre chaque musicien, chaque auteur. Les chansons ne sont pas très longues, on peut facilement les mémoriser. Je me retrouve dans ce registre de l'ancienne rumba plutôt que de celui d'aujourd'hui », indique-t-elle.
Quant à « Jusqu'au petit matin », titre de l'une de ses chansons de son album, il se traduit symboliquement par le fait qu'on peut l'écouter sans s'ennuyer jusqu'au matin en raison de sa douceur mélodieuse. Également surnommée « Mwana nkoï », qui signifie littéralement « petite panthère » en raison de son déracinement de son milieu naturel, Lo Benel assure revenir aux sources.
« Certes, j'ai eu des enfants, mais il me manquait toujours quelque chose. Même si j'avais eu tous les châteaux du monde : le Congo de mon enfance. Par exemple, la maison que j'avais laissée ici, elle est restée intact dans ma mémoire et je pensais à ça tout le temps. Donc j'avais vraiment besoin de revenir ici, ça me donne envie de revenir encore et j'espère dans un avenir plus ou moins proche m'acheter une maison ici pour emmener mes enfants, pour qu'ils voient la terre de leur arrière-grand-mère, ce qui est pour moi très important », a-t-elle souhaité.
Dans le cadre artistique, un programme est en train d'être mis en place avec le concours de Cyriaque Bassoka son distributeur. Participer au Fespam ou être invitée à faire des soirées demeurent ses souhaits pour matérialiser son retour aux racines. Disposant d'un groupe professionnel composé des musiciens de l'Afrisa international managé par Dino vangou, elle espère trouver une occasion pour montre aux Congolais ce qu'ils savent faire.
Expliquant la signification de son nom de scène, elle précise : « Lo, c'est tiré du nom de ma grand-mère qui s'appelait Lossokola qui fut une Brazzavilloise, et Benel sont les initiales des prénoms de mes deux filles. Je veux avoir avec moi mon monde féminin, c'est-à-dire ma grand-mère, mes enfants. Je voyage avec elles. »
En saluant l'hospitalité des Congolais pour leur accueil, elle a conclu en lingala : « Na za mwana mboka, ndéko na bango. Na za mohuta tè, na lingui komona bango mingui mingui sika oyo. » Autrement dit qu'« ils sachent que je suis leur sœur, je ne suis pas une étrangère. Désormais, je veux être régulièrement avec eux ».
Jean Dany Ébouélé & Josiane Mambou-Loukoula
Jusqu'au petit matin, tel est le titre de son opus de quatorze titres réalisé par JP Patenge-Productions. « La musique, c'est un art tout comme la littérature, la peinture, la poésie. Cependant, il y a de la bonne musique qui est éternelle, mais il y a aussi la mauvaise musique qui s'oublie très rapidement. J'ai repris d'anciens titres, qui à mon sens n'étaient pas suffisamment valorisés, surtout pour la nouvelle génération », a-t-elle déclaré. Une manière pour elle de revenir aux sources.
Née en Algérie, elle a vécu à Brazzaville au Plateau des 15-Ans à l'âge de 3 ans. À 6 ans, elle part en Occident et ne revient à Brazzaville qu'en janvier 2012 pour une tournée musicale. « À travers ce disque, j'ai voulu faire un clin d'œil à mes ancêtres, ma mère et mon père qui ne sont plus de ce monde, en revisitant justement la musique qui a fait partie de leur vie. C'était une manière pour moi de les faire vivre encore », dit-elle.
Lo Benel pense qu'il manque un peu de créativité dans la musique congolaise actuelle : « Alors que dans les anciennes chansons que j'ai repris, c'est très distinct. On sait reconnaitre chaque musicien, chaque auteur. Les chansons ne sont pas très longues, on peut facilement les mémoriser. Je me retrouve dans ce registre de l'ancienne rumba plutôt que de celui d'aujourd'hui », indique-t-elle.
Quant à « Jusqu'au petit matin », titre de l'une de ses chansons de son album, il se traduit symboliquement par le fait qu'on peut l'écouter sans s'ennuyer jusqu'au matin en raison de sa douceur mélodieuse. Également surnommée « Mwana nkoï », qui signifie littéralement « petite panthère » en raison de son déracinement de son milieu naturel, Lo Benel assure revenir aux sources.
« Certes, j'ai eu des enfants, mais il me manquait toujours quelque chose. Même si j'avais eu tous les châteaux du monde : le Congo de mon enfance. Par exemple, la maison que j'avais laissée ici, elle est restée intact dans ma mémoire et je pensais à ça tout le temps. Donc j'avais vraiment besoin de revenir ici, ça me donne envie de revenir encore et j'espère dans un avenir plus ou moins proche m'acheter une maison ici pour emmener mes enfants, pour qu'ils voient la terre de leur arrière-grand-mère, ce qui est pour moi très important », a-t-elle souhaité.
Dans le cadre artistique, un programme est en train d'être mis en place avec le concours de Cyriaque Bassoka son distributeur. Participer au Fespam ou être invitée à faire des soirées demeurent ses souhaits pour matérialiser son retour aux racines. Disposant d'un groupe professionnel composé des musiciens de l'Afrisa international managé par Dino vangou, elle espère trouver une occasion pour montre aux Congolais ce qu'ils savent faire.
Expliquant la signification de son nom de scène, elle précise : « Lo, c'est tiré du nom de ma grand-mère qui s'appelait Lossokola qui fut une Brazzavilloise, et Benel sont les initiales des prénoms de mes deux filles. Je veux avoir avec moi mon monde féminin, c'est-à-dire ma grand-mère, mes enfants. Je voyage avec elles. »
En saluant l'hospitalité des Congolais pour leur accueil, elle a conclu en lingala : « Na za mwana mboka, ndéko na bango. Na za mohuta tè, na lingui komona bango mingui mingui sika oyo. » Autrement dit qu'« ils sachent que je suis leur sœur, je ne suis pas une étrangère. Désormais, je veux être régulièrement avec eux ».
Jean Dany Ébouélé & Josiane Mambou-Loukoula
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