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Les œuvres de l’artiste tunisienne seront exposées à la galerie Venise Cadre à Casablanca, à partir du 13 décembre.
Une artiste au parcours singulier et à l’inspiration débordante qui conjugue avec beaucoup de subtilité, audace créative et imagination, et dont l’œuvre trouve son équilibre entre images figées et performances.
A 42 ans, Meriem Bouderbala réunit sans doute toutes ces qualités. Artiste exceptionnelle, la native de Tunis n’est pas le genre d’artistes à s’en remettre aux seules pensées traditionnelles instruites dans les écoles. Généreuse et curieuse de nature, elle n’hésite pas à confronter sa propre image à son univers créatif, quitte à bouleverser les traditions admises par tous, et en premier par ses pairs.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nombre de critiques d’art ont choisi de porter toute leur attention sur cette artiste et son travail. Une audace qui lui a valu tout aussi l’attention de nombreux observateurs, naturellement, de nombreuses récompenses dont le Prix Paul Ricard en 1997.
L’eau, le sable, le métal et bien d’autres matériaux naturels constituent les premières armes de cette artiste au talent indéniable dont les œuvres font désormais partie de la collection permanente de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Et peuvent être admirées sur divers supports, en l’occurrence sur la toile, le papier, le verre ou encore le tissu.
Meriem Bouderbala est un acteur majeur du développement de l’art contemporain en Tunisie et en Afrique du Nord. Présentes dans de nombreux pays, ses œuvres ont été saluées aussi bien en France qu’en Tunisie mais aussi à Washington à l’occasion d’une exposition collective au «Museum of Women ». Tout comme au Musée d’art contemporain à Lisbonne où son travail a reçu un bel accueil (1994).
La féminité, le chaos et la culture comptent parmi les thèmes favoris de l’artiste très passionnée pour «l’art minoritaire» ou l’art contemporain. « Ses travaux représentent une approche pour conceptualiser des sujets difficiles ou impossibles », expliquent les organisateurs.
« Ma double origine et ma double culture française et tunisienne ont toujours influencé mon travail de plasticienne. L’une et l’autre ont suscité les gestes, les repentirs, les décisions qui ont entraîné mes œuvres vers un “devenir minoritaire”. Ni du Nord ni du Sud, ni d’ici ni de là-bas, mais d’un ailleurs à la marge de l’édification de l’art mondialisé », avait déclaré l’artiste à la presse en 2003.
Mais si sa passion pour l’art remonte à son enfance, c’est à l’Académie des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence puis à l’école d’art de Chelsea à Londres que va se construire véritablement son parcours artistique. Avant de devenir cette artiste talentueuse et de parcourir le monde.
Autant dire que l’exposition qu’accueille Venise Cadre jusqu’au 20 janvier prochain tombe à point nommé pour de nombreux marocains admiratifs des œuvres très inspirées.
Le vernissage de l’exposition aura lieu jeudi 13 décembre à partir de 19h.
ALAIN BOUITHY
bouithy@starducongo.com
Une artiste au parcours singulier et à l’inspiration débordante qui conjugue avec beaucoup de subtilité, audace créative et imagination, et dont l’œuvre trouve son équilibre entre images figées et performances.
A 42 ans, Meriem Bouderbala réunit sans doute toutes ces qualités. Artiste exceptionnelle, la native de Tunis n’est pas le genre d’artistes à s’en remettre aux seules pensées traditionnelles instruites dans les écoles. Généreuse et curieuse de nature, elle n’hésite pas à confronter sa propre image à son univers créatif, quitte à bouleverser les traditions admises par tous, et en premier par ses pairs.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si nombre de critiques d’art ont choisi de porter toute leur attention sur cette artiste et son travail. Une audace qui lui a valu tout aussi l’attention de nombreux observateurs, naturellement, de nombreuses récompenses dont le Prix Paul Ricard en 1997.
L’eau, le sable, le métal et bien d’autres matériaux naturels constituent les premières armes de cette artiste au talent indéniable dont les œuvres font désormais partie de la collection permanente de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Et peuvent être admirées sur divers supports, en l’occurrence sur la toile, le papier, le verre ou encore le tissu.
Meriem Bouderbala est un acteur majeur du développement de l’art contemporain en Tunisie et en Afrique du Nord. Présentes dans de nombreux pays, ses œuvres ont été saluées aussi bien en France qu’en Tunisie mais aussi à Washington à l’occasion d’une exposition collective au «Museum of Women ». Tout comme au Musée d’art contemporain à Lisbonne où son travail a reçu un bel accueil (1994).
La féminité, le chaos et la culture comptent parmi les thèmes favoris de l’artiste très passionnée pour «l’art minoritaire» ou l’art contemporain. « Ses travaux représentent une approche pour conceptualiser des sujets difficiles ou impossibles », expliquent les organisateurs.
« Ma double origine et ma double culture française et tunisienne ont toujours influencé mon travail de plasticienne. L’une et l’autre ont suscité les gestes, les repentirs, les décisions qui ont entraîné mes œuvres vers un “devenir minoritaire”. Ni du Nord ni du Sud, ni d’ici ni de là-bas, mais d’un ailleurs à la marge de l’édification de l’art mondialisé », avait déclaré l’artiste à la presse en 2003.
Mais si sa passion pour l’art remonte à son enfance, c’est à l’Académie des Beaux-Arts d’Aix-en-Provence puis à l’école d’art de Chelsea à Londres que va se construire véritablement son parcours artistique. Avant de devenir cette artiste talentueuse et de parcourir le monde.
Autant dire que l’exposition qu’accueille Venise Cadre jusqu’au 20 janvier prochain tombe à point nommé pour de nombreux marocains admiratifs des œuvres très inspirées.
Le vernissage de l’exposition aura lieu jeudi 13 décembre à partir de 19h.
ALAIN BOUITHY
bouithy@starducongo.com
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