Outre Djotodia comme chef d’Etat et du gouvernement provisoire, Noureddine Adam s’adjuge le poste de Ministre d’Etat à la Défense Nationale et à la Sécurité Publique.
Le général Noureddine Adam, de l'ex coalition Seleka, a annoncé dimanche la formation d'un gouvernement provisoire d’un Etat indépendant dans le nord-est de la Centrafrique avec Michel Djotodia comme président, selon un communiqué reçu par Anadolu.
« Il est créé un Etat laïc, libre et souverain situé au Nord-est de la République Centrafrique dénommé « Etat de Dar El Kouti » en scission avec la République Centrafricaine », indique le communiqué
Le nouvel Etat autoproclamé est basé à Birao (800 km au nord-est de Bangui) avec Michel Djotodia , l’ancien président de Centrafrique, comme chef d’Etat et du gouvernement provisoire, selon le texte.
Outre Djotodia comme chef d’Etat et du gouvernement provisoire, Noureddine Adam s’adjuge le poste de Ministre d’Etat à la Défense Nationale et à la Sécurité Publique.12 ministres ou secrétaires d’Etat forment au total le gouvernement provisoire de « l’Etat de Dar El Kouti »
Adam invoque pour justifier cette scission, « le génocide planifié, orchestré et exécuté et la prise en otage des musulmans par les milices chrétiennes en Centrafrique ainsi que « la destruction des mosquées, des biens et habitations, les tueries, le cannibalisme, la profanation des cimetières, des corans perpétrés par les milices Anti-balaka ».
L’idée d’une répartition du pays entre un sud chrétien et un nord musulman fait son chemin depuis l’exacerbation de la crise dans laquelle le pays a sombré depuis plus d’une année et qui a poussé des centaines de milliers de musulmans à migrer vers le nord du pays fuyant les exactions dont ils étaient la cible de la part des milices chrétiennes Anti-Balaka .
L’accord de Brazzaville signé en juillet entre les principaux acteurs de la crise notamment la Seleka et les Anti-Balaka n’a pas réussi à couper la route devant les velléités séparatistes de plusieurs dirigeants au sein de la coalition Séléka .
Dans un but de préserver l’unité du pays, la présidente de transition, Catherine Samba Panza, a nommé dimanche dernier, un premier ministre de confession musulmane, le premier dans l’histoire du pays, mais des ailes de la coalition Séléka ont récusé sa nomination et annoncé qu’ils ne participeront pas à son gouvernement.
« Il est créé un Etat laïc, libre et souverain situé au Nord-est de la République Centrafrique dénommé « Etat de Dar El Kouti » en scission avec la République Centrafricaine », indique le communiqué
Le nouvel Etat autoproclamé est basé à Birao (800 km au nord-est de Bangui) avec Michel Djotodia , l’ancien président de Centrafrique, comme chef d’Etat et du gouvernement provisoire, selon le texte.
Outre Djotodia comme chef d’Etat et du gouvernement provisoire, Noureddine Adam s’adjuge le poste de Ministre d’Etat à la Défense Nationale et à la Sécurité Publique.12 ministres ou secrétaires d’Etat forment au total le gouvernement provisoire de « l’Etat de Dar El Kouti »
Adam invoque pour justifier cette scission, « le génocide planifié, orchestré et exécuté et la prise en otage des musulmans par les milices chrétiennes en Centrafrique ainsi que « la destruction des mosquées, des biens et habitations, les tueries, le cannibalisme, la profanation des cimetières, des corans perpétrés par les milices Anti-balaka ».
L’idée d’une répartition du pays entre un sud chrétien et un nord musulman fait son chemin depuis l’exacerbation de la crise dans laquelle le pays a sombré depuis plus d’une année et qui a poussé des centaines de milliers de musulmans à migrer vers le nord du pays fuyant les exactions dont ils étaient la cible de la part des milices chrétiennes Anti-Balaka .
L’accord de Brazzaville signé en juillet entre les principaux acteurs de la crise notamment la Seleka et les Anti-Balaka n’a pas réussi à couper la route devant les velléités séparatistes de plusieurs dirigeants au sein de la coalition Séléka .
Dans un but de préserver l’unité du pays, la présidente de transition, Catherine Samba Panza, a nommé dimanche dernier, un premier ministre de confession musulmane, le premier dans l’histoire du pays, mais des ailes de la coalition Séléka ont récusé sa nomination et annoncé qu’ils ne participeront pas à son gouvernement.
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