Les habitants de Jacques Opangault, un quartier de Talangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, vivent le calvaire, pour se déplacer. La route carrossable qui donne accès à leur quartier est en piteux état. Cela rebute les chauffeurs de taxi qui ne veulent pas y aller. Les voitures légères et les minibus de transport public n’y accèdent pas. Le transport public n’est assuré que par des véhicules 4x4 ou pick-up, mais pour y trouver une place, il faut se bousculer et être plus rapide que les autres candidats. On s’en sort, parfois, avec une chemise déchirée. La population de Jacques Opangault doute qu’elle soit représentée au parlement. Elle scrute l’horizon, à la quête d’une route goudronnée qui facilitera la circulation de tout type de véhicule pour desservir leur quartier.
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