La bande de braqueurs ayant fait, ces dernières semaines, quelques victimes à Brazzaville, dont le journaliste directeur de M.n. radio et télévision, Elie Smith, ont été interpellés par la police, dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 septembre 2014.
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Pour informer l’opinion nationale et internationale et, surtout, mettre un terme aux spéculations entourant le braquage dont le directeur de M.n. radio et télévision a été victime, le directeur général de la police, le général de deuxième classe Jean-François Ndengué, a tenu un point de presse, à son cabinet, et procédé à la reconstitution des faits, en présence de quelques victimes de braquages dont le journaliste qui a reconnu certains objets qui étaient emportés par les braqueurs, notamment sa valise, l’écran plat et un lecteur D.v.d.
Ce sont cinq présumés braqueurs, dont trois Congolais de Brazzaville (parmi eux un taximan), un Congolais de la RDC, et un Rwandais qui sont tombés dans les mailles du filet de la police. De sources policières, deux présumés braqueurs de cette bande sont encore en fuite. Dans sa communication, le général Ndengué a, tout d’abord, justifié le point de presse. A la suite du braquage dont le journaliste Elie Smith a été victime, «il y a eu plusieurs supputations, les unes plus malveillantes que les autres, attribuant ces événements crapuleux et scandaleux à certains éléments de la force publique qui auraient agi sous l’instigation de la hiérarchie de la police. Certains responsables des O.n.gs congolaises des droits de l’homme et des représentations diplomatiques se sont permis, sur la base d’informations prétendument fiables, d’accuser le directeur général de la police congolaise. Selon eux, il serait l’instigateur de ce qu’ils présentent comme une expédition punitive destinée à faire taire un journaliste très critique à l’égard du pouvoir».
Ce sont cinq présumés braqueurs, dont trois Congolais de Brazzaville (parmi eux un taximan), un Congolais de la RDC, et un Rwandais qui sont tombés dans les mailles du filet de la police. De sources policières, deux présumés braqueurs de cette bande sont encore en fuite. Dans sa communication, le général Ndengué a, tout d’abord, justifié le point de presse. A la suite du braquage dont le journaliste Elie Smith a été victime, «il y a eu plusieurs supputations, les unes plus malveillantes que les autres, attribuant ces événements crapuleux et scandaleux à certains éléments de la force publique qui auraient agi sous l’instigation de la hiérarchie de la police. Certains responsables des O.n.gs congolaises des droits de l’homme et des représentations diplomatiques se sont permis, sur la base d’informations prétendument fiables, d’accuser le directeur général de la police congolaise. Selon eux, il serait l’instigateur de ce qu’ils présentent comme une expédition punitive destinée à faire taire un journaliste très critique à l’égard du pouvoir».
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Prenant à contre-pied ceux qui ont distillé ces fausses informations, il a précisé: «Je voudrais, ici, rappeler que la police congolaise respecte la liberté de la presse. Le métier de journaliste est encadré par des lois et une déontologie professionnelle. De même, les O.n.gs de défense des droits de l’homme, qui travaillent dans l’intérêt de tous, doivent se soucier, elles-aussi, de la véracité des faits qu’elles dénoncent. Lorsque des journalistes et des responsables des O.n.gs des droits de l’homme s’écartent de l’objectivité et prennent leurs préjugés pour des vérités délibérément diffusées dans l’intention de nuire aux institutions nationales congolaises, il importe que la vérité des faits soit rétablie».
Puis, il a présenté les faits: «Suite aux investigations menées sereinement et avec détermination par les services de police, depuis que des actes de braquages connaissent une recrudescence dans notre capitale, des indices concordants nous ont permis, dans un temps record, de mettre la main sur les présumés auteurs d’une série de braquages, dont celui perpétré au domicile de Monsieur Elie Smith. Il s’agit du même réseau opérant de la même manière, dans un espace compris entre les quartiers Mayanga, au Sud de Brazzaville, et Massengo, au Nord de la capitale, en passant par le centre-ville, Diata et Plateau des 15 ans. C’est une bande constituée de trois ressortissants de la République Démocratique du Congo, dont deux courent encore, un Rwandais, et deux Congolais de Brazzaville. S’agissant des ressortissants de la RDC, ils ont été identifiés comme étant des anciens miliciens d’Odjani, leur chef est un ancien officier des ex-Faz (Forces armées zaïroises). L’une des victimes, Monsieur Elie Smith, a reconnu quelques-uns de ses agresseurs et les objets volés chez lui ont été retrouvés».
Le général Ndengué a répondu à quelques questions des journalistes, notamment sur la rapidité de l’action de la police ayant permis d’interpeller ces présumés braqueurs. Il a expliqué que la police n’a pas travaillé sous la pression des O.n.gs ou de qui que ce soit, mais suivant son professionnalisme. Il a donné l’exemple de l’aboutissement rapide de l’enquête de police ayant permis d’interpeller les présumés assassins de toute une famille à Pointe-Noire, au mois d’août dernier. Il n’y avait pas d’O.n.g pour faire des pressions, a-t-il précisé.
Signalons qu’une reconstitution des faits a été effectuée à la forêt de la patte d’oie, qui servait de cache d’armes et de lieu de retrouvailles des braqueurs, et à Moungali, au domicile du Rwandais, qui est un père de famille avec une nombreuse progéniture, connu dans son quartier comme un homme généreux et calme. C’est la même bande qui avait braqué la station d’essence du rond-point de la patte d’oie, ainsi qu’une dame vivant à Diata. Les journalistes ont eu le loisir d’interviewer, également, les présumés braqueurs. Le général Ndengué a précisé que l’enquête se poursuit et tous les éléments recueillis seront transmis à la justice, pour que les auteurs répondent de leurs actes.
A. P. MASSAMBA
Puis, il a présenté les faits: «Suite aux investigations menées sereinement et avec détermination par les services de police, depuis que des actes de braquages connaissent une recrudescence dans notre capitale, des indices concordants nous ont permis, dans un temps record, de mettre la main sur les présumés auteurs d’une série de braquages, dont celui perpétré au domicile de Monsieur Elie Smith. Il s’agit du même réseau opérant de la même manière, dans un espace compris entre les quartiers Mayanga, au Sud de Brazzaville, et Massengo, au Nord de la capitale, en passant par le centre-ville, Diata et Plateau des 15 ans. C’est une bande constituée de trois ressortissants de la République Démocratique du Congo, dont deux courent encore, un Rwandais, et deux Congolais de Brazzaville. S’agissant des ressortissants de la RDC, ils ont été identifiés comme étant des anciens miliciens d’Odjani, leur chef est un ancien officier des ex-Faz (Forces armées zaïroises). L’une des victimes, Monsieur Elie Smith, a reconnu quelques-uns de ses agresseurs et les objets volés chez lui ont été retrouvés».
Le général Ndengué a répondu à quelques questions des journalistes, notamment sur la rapidité de l’action de la police ayant permis d’interpeller ces présumés braqueurs. Il a expliqué que la police n’a pas travaillé sous la pression des O.n.gs ou de qui que ce soit, mais suivant son professionnalisme. Il a donné l’exemple de l’aboutissement rapide de l’enquête de police ayant permis d’interpeller les présumés assassins de toute une famille à Pointe-Noire, au mois d’août dernier. Il n’y avait pas d’O.n.g pour faire des pressions, a-t-il précisé.
Signalons qu’une reconstitution des faits a été effectuée à la forêt de la patte d’oie, qui servait de cache d’armes et de lieu de retrouvailles des braqueurs, et à Moungali, au domicile du Rwandais, qui est un père de famille avec une nombreuse progéniture, connu dans son quartier comme un homme généreux et calme. C’est la même bande qui avait braqué la station d’essence du rond-point de la patte d’oie, ainsi qu’une dame vivant à Diata. Les journalistes ont eu le loisir d’interviewer, également, les présumés braqueurs. Le général Ndengué a précisé que l’enquête se poursuit et tous les éléments recueillis seront transmis à la justice, pour que les auteurs répondent de leurs actes.
A. P. MASSAMBA
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