Après «Les balançoires», son coup d’essai romanesque publié en 2009, aux Editions Clé, à Yaoundé, au Cameroun (quand elle était encore au collège, en classe de 4ème), Kharine Yidika vient de signer son deuxième roman, intitulé: «Du premier jour à l’infini». Cet ouvrage, composé de 170 pages, a été publié, en août 2014, aux Editions Edilivre, à Paris, en France.
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«Du premier jour à l’infini relate une histoire sentimentale dont l’avenir est compromis, parce que Mélodie, la narratrice, garde, dans son tréfonds, un secret qu’elle se décidera, un jour, de dévoiler à son amoureux. Le livre pose la problématique de savoir si toute vérité est bonne à dire. Ce titre n’est qu’une métaphore qui signifie: histoire sans fin, ou amour sans limite. A mon humble avis, les relations amoureuses ne devraient pas prendre fin. Elles devraient se poursuivre jusqu’à l’infini», explique Kharine Yidika, à propos de son livre.
«Mélodie et Léandre s’aiment passionnément, au point de vouloir s’engager dans le mariage. Cependant, Mélodie cache, malicieusement, un secret au fond de son cœur. Un secret dont le poids devient, de plus en plus, insupportable. Plus tard, la jeune fille décide, enfin, de se confesser. Mais le jeune couple, dont l’amour a déjà connu des soubresauts, peut-il encore envisager un avenir heureux? L’amour triomphe-t-il toujours face aux épreuves ? Et si toute vérité n’était pas bonne à dire?
Du Premier Jour à l’Infini est un récit captivant dans lequel se mêlent amour, passion, déchirement et espérance dans un monde en quête d’amour véritable», peut-on lire, à la quatrième page de couverture du livre.
Dans «Du premier jour à l’infini», Kharine Yidika traite des problèmes actuels qui frappent le monde: le chômage, la guerre, le viol, le blanchiment de la peau, les politiques plus véreux que zélés à servir leurs populations.
Quels sont les motifs qui ont poussé la romancière à choisir ces thématiques? «Au fait, je ne les ai pas choisies, ces thématiques, elles se sont incrustées, elles-mêmes, dans mon ouvrage, parce qu’elles touchent ma sensibilité», soutient-elle. Et d’ajouter: «Si la matière première du potier, c’est l’argile, la matière première de l’écrivain, c’est la réalité. A lui de la façonner selon son inspiration. Je ne pouvais pas passer sous silence ces thématiques, d’autant plus qu’elles me préoccupent, même si mon ouvrage est, avant tout, d’ordre sentimental.
De nombreux jeunes rêvent de partir vivre un meilleur avenir. Partir, est-ce une solution? Tout dépend des motifs qui suscitent ces départs. S’il faut partir en toute légalité pour des raisons d’études, de travail, ou de rapprochement familial, je n’y vois aucun inconvénient.
Par contre, je plains certains Africains qui pensent que la vie n’est belle que sous d’autres cieux; et qui, pour fuir les tropiques, mettent leur vie en danger (cas des immigrés clandestins dont les navires échouent, parfois, aux larges des côtes de Lampedusa, en Italie). Je pense que les opportunités existent, pour les jeunes, en Afrique. L’Afrique a besoin de l’expertise de ses enfants qui vont étudier ailleurs et qui peuvent contribuer au développement du continent. Ma prière est que la paix et la sécurité demeurent dans notre beau continent, afin que chacun y vaque librement à ses occupations», répond l’écrivaine. Elle qui est assistante de direction dans une institution financière congolaise. Et qui a publié des poèmes dans ‘’Espoir en l’avenir malgré tout’’, ouvrage collectif paru chez Elanders Gummsons (Suède), en 2001.
Kharine Yidika, qui rêvait de devenir journaliste, écrit, également, des scénarios de bandes dessinées.
V.C.Y.
«Du premier jour à l’infini»; Kharine Yidika; Roman; Edilivre (Paris, France); août 2014; 15,50 euros.
«Mélodie et Léandre s’aiment passionnément, au point de vouloir s’engager dans le mariage. Cependant, Mélodie cache, malicieusement, un secret au fond de son cœur. Un secret dont le poids devient, de plus en plus, insupportable. Plus tard, la jeune fille décide, enfin, de se confesser. Mais le jeune couple, dont l’amour a déjà connu des soubresauts, peut-il encore envisager un avenir heureux? L’amour triomphe-t-il toujours face aux épreuves ? Et si toute vérité n’était pas bonne à dire?
Du Premier Jour à l’Infini est un récit captivant dans lequel se mêlent amour, passion, déchirement et espérance dans un monde en quête d’amour véritable», peut-on lire, à la quatrième page de couverture du livre.
Dans «Du premier jour à l’infini», Kharine Yidika traite des problèmes actuels qui frappent le monde: le chômage, la guerre, le viol, le blanchiment de la peau, les politiques plus véreux que zélés à servir leurs populations.
Quels sont les motifs qui ont poussé la romancière à choisir ces thématiques? «Au fait, je ne les ai pas choisies, ces thématiques, elles se sont incrustées, elles-mêmes, dans mon ouvrage, parce qu’elles touchent ma sensibilité», soutient-elle. Et d’ajouter: «Si la matière première du potier, c’est l’argile, la matière première de l’écrivain, c’est la réalité. A lui de la façonner selon son inspiration. Je ne pouvais pas passer sous silence ces thématiques, d’autant plus qu’elles me préoccupent, même si mon ouvrage est, avant tout, d’ordre sentimental.
De nombreux jeunes rêvent de partir vivre un meilleur avenir. Partir, est-ce une solution? Tout dépend des motifs qui suscitent ces départs. S’il faut partir en toute légalité pour des raisons d’études, de travail, ou de rapprochement familial, je n’y vois aucun inconvénient.
Par contre, je plains certains Africains qui pensent que la vie n’est belle que sous d’autres cieux; et qui, pour fuir les tropiques, mettent leur vie en danger (cas des immigrés clandestins dont les navires échouent, parfois, aux larges des côtes de Lampedusa, en Italie). Je pense que les opportunités existent, pour les jeunes, en Afrique. L’Afrique a besoin de l’expertise de ses enfants qui vont étudier ailleurs et qui peuvent contribuer au développement du continent. Ma prière est que la paix et la sécurité demeurent dans notre beau continent, afin que chacun y vaque librement à ses occupations», répond l’écrivaine. Elle qui est assistante de direction dans une institution financière congolaise. Et qui a publié des poèmes dans ‘’Espoir en l’avenir malgré tout’’, ouvrage collectif paru chez Elanders Gummsons (Suède), en 2001.
Kharine Yidika, qui rêvait de devenir journaliste, écrit, également, des scénarios de bandes dessinées.
V.C.Y.
«Du premier jour à l’infini»; Kharine Yidika; Roman; Edilivre (Paris, France); août 2014; 15,50 euros.
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