Guerres fratricides, épidémies, mauvaise gouvernance…Dans sa pièce de théâtre «Paradis ou enfer?», la C.a.s.e.c (Compagnie des arts du spectacle espoir culturel), du Gabon, dresse un tableau tout à fait sombre du continent. Et appelle les Africains à s’unir pour mettre fin à cette triste réalité. Si les Américains se rappelleront toujours de la date du 11 septembre 2001, en mémoire des attentats contre les tours du World Trade Center, quelque 300 habitants de Pointe-Noire se souviendront, certainement, du 11 septembre 2014.
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En cette soirée de jeudi, ils ont eu droit, à l’espace culturel Yaro, dans l’arrondissement 4 Loandjili, à un tableau de l’Afrique telle qu’elle est aujourd’hui.
Un continent qui regorge, comme cela a été démontré depuis des lustres, d’inestimables ressources naturelles. Une terre fertile. Un sous-sol bourré de quantités incommensurables de toutes sortes de matières premières. Une végétation dont la luxuriance est restée aussi scintillante que celle du jardin d’Eden! En Afrique, il fait bon vivre! Les Blancs, les Jaunes et tous les autres colons, corsaires ou négociants ont toujours estimé que l’Afrique est le continent le mieux béni de la Terre. Vue d’ailleurs, l’Afrique est donc un paradis.
Mais, en Afrique, l’envers du paradis existe aussi. Même si elle peut émerger à partir des années 2025 (cas du Congo et du Gabon) et 2035 (cas du Cameroun), il est fort possible que la partie immergée soit la plus importante. Et pour cause? Si les Blancs de jadis nous ont copieusement spoliés, l’Africain reste (et certainement restera) le pire ennemi du continent. Car, jusqu’ici, les Africains sont les esclaves de leurs égos: égoïsme et égocentrisme. Deux véritables fumiers de la malversation, la fraude, la corruption, l’embrigadement des libertés fondamentales, bref la mauvaise gouvernance. Ce qui a pour conséquences: chômage, famine, pauvreté, épidémies, instabilité politique et sociale, guerres civiles, etc.
Pendant près de cinquante minutes, Jean Pierre Tonda-Kouela et Judicaël Stevie Moussirou-Moussirou, deux comédiens gabonais de la Compagnie des arts du spectacle espoir culturel, ont présenté, grâce à une mise en scène «réussie» de leur compatriote Modeste Mbombe Boukila, une Afrique bicéphale, en jouant la pièce «Paradis ou enfer?» écrite par leur compatriote, Goliath Maroko-Moumossi. Et, à la fin, ils n’ont eu qu’un mot à l’endroit de leurs frères: unité africaine.
Et le jeu vaut la chandelle. «Beaucoup d’Africains aiment masquer la réalité africaine. C’est notre histoire, il faut que nous la racontions, pour emmener les gens à la prise de conscience. Les Africains doivent se faire violence, en sacrifiant leurs égos. C’est vrai que nous accusons les Blancs. Et nous-mêmes? Vous-mêmes, vous avez vu comment certains de nos leaders se sont compromis, alors qu’à la veille des indépendances, ils nous promettaient monts et merveilles», explique Goliath Maroko-Moumossi.
L’unité est donc le prix à payer, pour que ce paradis qu’est l’Afrique renoue avec son bonheur originel.
John NDINGA-NGOMA
Un continent qui regorge, comme cela a été démontré depuis des lustres, d’inestimables ressources naturelles. Une terre fertile. Un sous-sol bourré de quantités incommensurables de toutes sortes de matières premières. Une végétation dont la luxuriance est restée aussi scintillante que celle du jardin d’Eden! En Afrique, il fait bon vivre! Les Blancs, les Jaunes et tous les autres colons, corsaires ou négociants ont toujours estimé que l’Afrique est le continent le mieux béni de la Terre. Vue d’ailleurs, l’Afrique est donc un paradis.
Mais, en Afrique, l’envers du paradis existe aussi. Même si elle peut émerger à partir des années 2025 (cas du Congo et du Gabon) et 2035 (cas du Cameroun), il est fort possible que la partie immergée soit la plus importante. Et pour cause? Si les Blancs de jadis nous ont copieusement spoliés, l’Africain reste (et certainement restera) le pire ennemi du continent. Car, jusqu’ici, les Africains sont les esclaves de leurs égos: égoïsme et égocentrisme. Deux véritables fumiers de la malversation, la fraude, la corruption, l’embrigadement des libertés fondamentales, bref la mauvaise gouvernance. Ce qui a pour conséquences: chômage, famine, pauvreté, épidémies, instabilité politique et sociale, guerres civiles, etc.
Pendant près de cinquante minutes, Jean Pierre Tonda-Kouela et Judicaël Stevie Moussirou-Moussirou, deux comédiens gabonais de la Compagnie des arts du spectacle espoir culturel, ont présenté, grâce à une mise en scène «réussie» de leur compatriote Modeste Mbombe Boukila, une Afrique bicéphale, en jouant la pièce «Paradis ou enfer?» écrite par leur compatriote, Goliath Maroko-Moumossi. Et, à la fin, ils n’ont eu qu’un mot à l’endroit de leurs frères: unité africaine.
Et le jeu vaut la chandelle. «Beaucoup d’Africains aiment masquer la réalité africaine. C’est notre histoire, il faut que nous la racontions, pour emmener les gens à la prise de conscience. Les Africains doivent se faire violence, en sacrifiant leurs égos. C’est vrai que nous accusons les Blancs. Et nous-mêmes? Vous-mêmes, vous avez vu comment certains de nos leaders se sont compromis, alors qu’à la veille des indépendances, ils nous promettaient monts et merveilles», explique Goliath Maroko-Moumossi.
L’unité est donc le prix à payer, pour que ce paradis qu’est l’Afrique renoue avec son bonheur originel.
John NDINGA-NGOMA
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