France, (Starducongo.com) - Le parquet d’Evry (France) a ouvert récemment une information judiciaire contre Serge Dassault pour «association de malfaiteurs», suite au dépôt d’une plainte du Franco-Marocain Fatah Hou.

Ce dernier, qui se présente comme une victime du «système Dassault», soupçonne le sénateur UMP et son entourage d’avoir participé à l’élaboration d’un projet visant à le faire arrêter au Maroc, a rapporté la presse française mercredi dernier.
Il est à souligner que trois autres personnes sont également visées par cette procédure ; à savoir Jean-Pierre Bechter, qui n’est autre que le successeur de Serge Dassault à la mairie, le responsable du service des sports de la ville et un diplomate marocain.
D’après le journal Le Monde, ce projet a été « révélé par des écoutes téléphoniques entre les mains de magistrats d’Evry », réalisées dans le cadre d'une autre enquête.
« Selon les retranscriptions de ces interceptions, poursuit le quotidien français, c’est à l’occasion d’un déjeuner au siège du groupe Dassault, le 14 février 2013 à Paris, avec le numéro 2 de l’ambassade du Maroc qu’il a été question de trois « loustics », dont M. Hou ».
Pour la partie civile, d’autres journaux français ont précisé, le même jour, que « ces écoutes démontrent que les quatre hommes visés avaient "mis en place un plan précis tendant à faire interpeller et incarcérer au Maroc sous des prétextes fallacieux" Fatah Hou, pour l'empêcher "de révéler ce qu'il savait sur le degré de corruption" dans la ville ».
Il faut dire que les extraits des conversations interceptées entre le maire UMP de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter et Machiré Gassama, le directeur du service de la jeunesse et des sports de la ville, tendent à confirmer l’élaboration d’un projet visant à éloigner Fatah Hou au Maroc ainsi que deux autres personnes de Corbeil-Essonnes. Une ville dont le sénateur UMP fut maire jusqu’en 2009. Mais pour l’entourage de ce dernier, il ne fait pas de doute que le plaignant n’est qu’un « maître-chanteur ».
Il est à rappeler que Fatah Hou avait échappé à une tentative d’assassinat le 19 février 2013, après avoir été grièvement blessé de trois balles par un homme présenté comme un proche de l’industriel français.
Alain Bouithy
Il est à souligner que trois autres personnes sont également visées par cette procédure ; à savoir Jean-Pierre Bechter, qui n’est autre que le successeur de Serge Dassault à la mairie, le responsable du service des sports de la ville et un diplomate marocain.
D’après le journal Le Monde, ce projet a été « révélé par des écoutes téléphoniques entre les mains de magistrats d’Evry », réalisées dans le cadre d'une autre enquête.
« Selon les retranscriptions de ces interceptions, poursuit le quotidien français, c’est à l’occasion d’un déjeuner au siège du groupe Dassault, le 14 février 2013 à Paris, avec le numéro 2 de l’ambassade du Maroc qu’il a été question de trois « loustics », dont M. Hou ».
Pour la partie civile, d’autres journaux français ont précisé, le même jour, que « ces écoutes démontrent que les quatre hommes visés avaient "mis en place un plan précis tendant à faire interpeller et incarcérer au Maroc sous des prétextes fallacieux" Fatah Hou, pour l'empêcher "de révéler ce qu'il savait sur le degré de corruption" dans la ville ».
Il faut dire que les extraits des conversations interceptées entre le maire UMP de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter et Machiré Gassama, le directeur du service de la jeunesse et des sports de la ville, tendent à confirmer l’élaboration d’un projet visant à éloigner Fatah Hou au Maroc ainsi que deux autres personnes de Corbeil-Essonnes. Une ville dont le sénateur UMP fut maire jusqu’en 2009. Mais pour l’entourage de ce dernier, il ne fait pas de doute que le plaignant n’est qu’un « maître-chanteur ».
Il est à rappeler que Fatah Hou avait échappé à une tentative d’assassinat le 19 février 2013, après avoir été grièvement blessé de trois balles par un homme présenté comme un proche de l’industriel français.
Alain Bouithy
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