La presse sportive pleure Charly Mapataka. Il a quitté ce monde, vendredi 17 octobre 2014, vers 13h, au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, deux jours après s’être écroulé, en pleine réunion de famille. Ainsi, la nature lui a retiré la plume et le micro. Agé de 57 ans, Charly avait une chevelure abondante et grisonnante. Il souffrait des nerfs sciatiques et était en arrêt de travail forcé et prolongé.

Il y a environ trois mois, j’ai eu le privilège de recevoir l’appel par téléphone de Charly. Il se trouvait à Makotimpoko, pour se faire soigner traditionnellement, moi, à Pointe-Noire, pour couvrir le match Congo-Rwanda. Il m’avait rassuré sur son état de santé. Sa verve oratoire en témoignait. Mais, quand il revint à Brazzaville, j’apprenais qu’il était toujours très mal en point. L’éclairci: j’apprenais qu’on mijotait, en sa faveur, un projet d’évacuation sanitaire au Maroc. C’était de bon augure, me disais-je.
Hélas! Vendredi 17 octobre, un appel en absence par téléphone, de Robert Enavel Apembé, chef du service des sports de Télé-Congo, m’a interpellé. L’appelant, à mon tour, il m’a annoncé, avec des tremolos dans la voix, la triste nouvelle. Je n’en ai pas cru mes oreilles. Et pourtant, c’est la triste réalité.
Charly Mapataka, dit Josemy Mack-Mond ou Ata Ndelé ou Kenette Nana, était rédacteur en chef de l’édition sportive du journal d’Etat, ‘’La Nouvelle République’’. Grâce à sa plume alerte et sa dextérité, il rédigeait des sujets pleins de sens. Dans un style souvent châtié. Pour lui, pas de gants quand il fallait mettre les points sur les i.
Sur la brèche, depuis juillet 1991, la même année avec Serge-Fulbert Kimina-Makumbu et Emmanuel Kaba, notamment, à l’hebdomadaire sportif ‘’Le Stade’’, Charly était, également, comme collaborateur, une des voix les plus populaires du service des sports de Radio-Congo. Ses analyses étaient percutantes, ses commentaires, pimentés. Il présentait aussi le journal parlé en lingala, langue nationale qu’il enseignait, par ailleurs, à l’I.n.j.s (Institut national de la jeunesse et des sports).
Dans notre corporation, son humour et son art de conter les faits divers, en faisait un homme estimé de tous, un ami précieux. Son sourire et sa chaleur nous manqueront. En guise de testament, je garde de lui, entre autres, son plaidoyer, chaque fois renouvelé, pour la presse écrite, qui mérite considération. La mort de Charly me harcèle.
La presse sportive perd une de ses meilleures plumes et grandes voix. Triste silence!
Adieu ‘’Ya Charly’’! Tu resteras vivant dans nos cœurs.
Guy-Saturnin MAHOUNGOU
Hélas! Vendredi 17 octobre, un appel en absence par téléphone, de Robert Enavel Apembé, chef du service des sports de Télé-Congo, m’a interpellé. L’appelant, à mon tour, il m’a annoncé, avec des tremolos dans la voix, la triste nouvelle. Je n’en ai pas cru mes oreilles. Et pourtant, c’est la triste réalité.
Charly Mapataka, dit Josemy Mack-Mond ou Ata Ndelé ou Kenette Nana, était rédacteur en chef de l’édition sportive du journal d’Etat, ‘’La Nouvelle République’’. Grâce à sa plume alerte et sa dextérité, il rédigeait des sujets pleins de sens. Dans un style souvent châtié. Pour lui, pas de gants quand il fallait mettre les points sur les i.
Sur la brèche, depuis juillet 1991, la même année avec Serge-Fulbert Kimina-Makumbu et Emmanuel Kaba, notamment, à l’hebdomadaire sportif ‘’Le Stade’’, Charly était, également, comme collaborateur, une des voix les plus populaires du service des sports de Radio-Congo. Ses analyses étaient percutantes, ses commentaires, pimentés. Il présentait aussi le journal parlé en lingala, langue nationale qu’il enseignait, par ailleurs, à l’I.n.j.s (Institut national de la jeunesse et des sports).
Dans notre corporation, son humour et son art de conter les faits divers, en faisait un homme estimé de tous, un ami précieux. Son sourire et sa chaleur nous manqueront. En guise de testament, je garde de lui, entre autres, son plaidoyer, chaque fois renouvelé, pour la presse écrite, qui mérite considération. La mort de Charly me harcèle.
La presse sportive perd une de ses meilleures plumes et grandes voix. Triste silence!
Adieu ‘’Ya Charly’’! Tu resteras vivant dans nos cœurs.
Guy-Saturnin MAHOUNGOU
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