*Les images de sa molestation, en pleine séance plénière, ont tourné en boucle. Le Député Valentin Senga envisage de saisir la justice contre son principal agresseur, le Député Léon Basongo et tous ceux qui ont levé la main sur lui, le lundi 10 novembre, après qu’il ait lu une motion incidentielle favorable au ministre Rémy Musungay de l’Industrie.
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Ce dernier, mis en cause dans l’affaire de la Cimenterie de Kisangani, était sous la menace d’une motion de défiance. Le Député Valentin Senga, au courant des dessous des cartes de la démarche menée contre Musungay, regrette d’être incompris par les siens.
Les démons de la division et de la bagarre semblent avoir élu domicile à l’Assemblée Nationale. Personne ne sait jusqu’où iront les Députés nationaux dans leur volonté à en découdre par tous les moyens. Victime d’une agression violente, le Député Valentin Senga se propose de saisir la justice contre un autre Député de la Province Orientale, Léon Basongo, pour coups et blessures volontaires.
L’affaire remonte à lundi 10 novembre dernier. Valentin Senga venait de lire avec brio sa motion incidentielle pour casser la procédure de défiance engagée contre le ministre de l’Industrie, Rémy Musungay. Il affirme que beaucoup d’eau avait coulé sous le pont entre le dépôt de la motion Aweze et le jour de son examen. Valentin Senga a mis tout ce temps à profit pour aller au-delà des apparences et en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de la motion anti-Musungay. Il découvre qu’un homme d’affaires, patron d’une cimenterie en Province Orientale, voulait faire échec au projet de la Cimenterie de Kisangani, pourtant une vieille promesse du Chef de l’Etat. L’idée cachée étant de conserver le monopole de la production et du marché de ciment dans la province. D’après Valentin Senga, ses collègues avaient été mis dans le vent par un richissime homme d’affaires de Kisangani. Autrement dit, si le projet de construction de la Cimenterie de Kisangani marque le pas, c’est parce que des fils de la Province Orientale s’y sont opposés. Certains élus issus de la Province Orientale n’auraient pas apprécié l’initiative du Ministre Musungay. Toutes ces informations rapportées en plénière de l’Assemblée Nationale ont valu à Valentin Senga d’être physiquement inquiété. Il est actuellement accusé de tous les pêchés d’Israël. Il y en qui lui donnent les noms d’oiseaux. Traître pour les uns, corrompu pour les autres, on est loin d’en finir. Mais, le film de la bagarre a tellement jeté le froid dans l’opinion que l’on se demande si l’Assemblée Nationale n’a pas été désacralisée. Si on ajoute à cela la manière dont les débats ont été conduits, l’on peut, logiquement, s’interroger sur l’effet qu’une confrontation judiciaire entre Députés aurait sur le public. Peut-être que d’ici-là, les sages vont entrer en action pour apaiser les esprits et les cœurs. Que diable s’est-il passé pour qu’on en arrive aux mains ? Faut-il attendre que la justice s’en mêle ? En tout cas, depuis la scène de la bagarre, certains Députés poussent le raisonnement plus loin. Ils ont honte et s’interrogent sur l’utilité de l’Assemblée Nationale. Quoiqu’il en soit, la motion mettant en cause le Ministre Musungay a été rejetée par la Majorité, principalement pour vice de forme. Le même jour, une autre motion était en examen. La motion contre le Ministre Délégué aux Finances, Patrice Kitebi. Celui-ci était attendu sur l’affaire de décaissement de 207 millions de Francs congolais destinés au fonctionnement des services du Porte-parole de l’Opposition. La motion anti Kitebi a subi le même sort que celle qui visait Musungay. La Majorité a fait bloc autour des membres du Gouvernement. Le principe était de ne rien céder à l’Opposition. Mission accomplie.
La Pros.
Les démons de la division et de la bagarre semblent avoir élu domicile à l’Assemblée Nationale. Personne ne sait jusqu’où iront les Députés nationaux dans leur volonté à en découdre par tous les moyens. Victime d’une agression violente, le Député Valentin Senga se propose de saisir la justice contre un autre Député de la Province Orientale, Léon Basongo, pour coups et blessures volontaires.
L’affaire remonte à lundi 10 novembre dernier. Valentin Senga venait de lire avec brio sa motion incidentielle pour casser la procédure de défiance engagée contre le ministre de l’Industrie, Rémy Musungay. Il affirme que beaucoup d’eau avait coulé sous le pont entre le dépôt de la motion Aweze et le jour de son examen. Valentin Senga a mis tout ce temps à profit pour aller au-delà des apparences et en savoir un peu plus sur les tenants et les aboutissants de la motion anti-Musungay. Il découvre qu’un homme d’affaires, patron d’une cimenterie en Province Orientale, voulait faire échec au projet de la Cimenterie de Kisangani, pourtant une vieille promesse du Chef de l’Etat. L’idée cachée étant de conserver le monopole de la production et du marché de ciment dans la province. D’après Valentin Senga, ses collègues avaient été mis dans le vent par un richissime homme d’affaires de Kisangani. Autrement dit, si le projet de construction de la Cimenterie de Kisangani marque le pas, c’est parce que des fils de la Province Orientale s’y sont opposés. Certains élus issus de la Province Orientale n’auraient pas apprécié l’initiative du Ministre Musungay. Toutes ces informations rapportées en plénière de l’Assemblée Nationale ont valu à Valentin Senga d’être physiquement inquiété. Il est actuellement accusé de tous les pêchés d’Israël. Il y en qui lui donnent les noms d’oiseaux. Traître pour les uns, corrompu pour les autres, on est loin d’en finir. Mais, le film de la bagarre a tellement jeté le froid dans l’opinion que l’on se demande si l’Assemblée Nationale n’a pas été désacralisée. Si on ajoute à cela la manière dont les débats ont été conduits, l’on peut, logiquement, s’interroger sur l’effet qu’une confrontation judiciaire entre Députés aurait sur le public. Peut-être que d’ici-là, les sages vont entrer en action pour apaiser les esprits et les cœurs. Que diable s’est-il passé pour qu’on en arrive aux mains ? Faut-il attendre que la justice s’en mêle ? En tout cas, depuis la scène de la bagarre, certains Députés poussent le raisonnement plus loin. Ils ont honte et s’interrogent sur l’utilité de l’Assemblée Nationale. Quoiqu’il en soit, la motion mettant en cause le Ministre Musungay a été rejetée par la Majorité, principalement pour vice de forme. Le même jour, une autre motion était en examen. La motion contre le Ministre Délégué aux Finances, Patrice Kitebi. Celui-ci était attendu sur l’affaire de décaissement de 207 millions de Francs congolais destinés au fonctionnement des services du Porte-parole de l’Opposition. La motion anti Kitebi a subi le même sort que celle qui visait Musungay. La Majorité a fait bloc autour des membres du Gouvernement. Le principe était de ne rien céder à l’Opposition. Mission accomplie.
La Pros.
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