
Ce roman de 176 pages publié aux Éditions Bénévent sort de l'ordinaire. De la première ligne, « Après une longue nuit, le soleil reprit ses droits sur la lune... », à la dernière phrase, « ... chacun de nous a un rêve, mais la majorité des gens vivent une vie qu'ils n'ont jamais rêvée », pas de répit
Sans préface, sans sommaire, sans table des matières, sans introduction ni épilogue, et naturellement sans conclusion, ce roman se lit très facilement. Le jeune écrivain congolais opte pour le style policier prôné par l'écrivain, journaliste et éditeur français Gérard de Villiers.
Dans cet ouvrage, pour lequel il dit avoir bénéficié du parrainage de Serge Ngouakamabé par sa vision et sa magnanimité, l'auteur laisse sa plume s'exprimer librement pour faire vivre au lecteur une réalité proche du vécu, bien qu'il ait pris soin de préciser que « toute ressemblance de nom ou de prénom n'est que fortuite ».
Grâce au résumé figurant sur la quatrième de couverture, on comprend que Marie-Antoine, un financier de la Sonatel, sa jeune femme et leur fille de quatre ans sortent d'un supermarché alors qu'une voiture se trouve à quelques mètres d'eux... « La berline blanche lança le moteur et se rapprocha un peu plus. En une fraction de seconde, les culasses des mitrailleuses craquèrent, la voiture arriva en face d'eux, les premières détonations se firent entendre, les coups partirent si vite que personne ne remarqua les faits. »
Après cet ignoble forfait, la voiture emprunte l'avenue qui mène au nord de la ville et disparaît pour ne laisser que cet épouvantable constat : trois corps gisant sur le trottoir juste en face du supermarché. Un crime organisé exécuté par des professionnels. Crime aux détails terrifiants, horribles : « L'enfant, projeté à cinq mètres par la puissance des balles, avait perdu une partie de son cerveau qui collait sur les baies vitrées de l'entrée centrale, écrit l'auteur. Le sang qui recouvrait son visage le rendait méconnaissable. La jeune femme qui nageait dans son sang, les jambes écartées, le thorax percé, la bouche grande ouverte, n'avait plus de vie. »
Trois Tombes pour une personne est présent dans la plupart des librairies de Brazzaville, dont celle des Dépêches de Brazzaville, et de Pointe-Noire. L'auteur, Alain Lesa Kimbeni, prépare la sortie de son deuxième ouvrage.
Jean-Dany Ébouélé
Sans préface, sans sommaire, sans table des matières, sans introduction ni épilogue, et naturellement sans conclusion, ce roman se lit très facilement. Le jeune écrivain congolais opte pour le style policier prôné par l'écrivain, journaliste et éditeur français Gérard de Villiers.
Dans cet ouvrage, pour lequel il dit avoir bénéficié du parrainage de Serge Ngouakamabé par sa vision et sa magnanimité, l'auteur laisse sa plume s'exprimer librement pour faire vivre au lecteur une réalité proche du vécu, bien qu'il ait pris soin de préciser que « toute ressemblance de nom ou de prénom n'est que fortuite ».
Grâce au résumé figurant sur la quatrième de couverture, on comprend que Marie-Antoine, un financier de la Sonatel, sa jeune femme et leur fille de quatre ans sortent d'un supermarché alors qu'une voiture se trouve à quelques mètres d'eux... « La berline blanche lança le moteur et se rapprocha un peu plus. En une fraction de seconde, les culasses des mitrailleuses craquèrent, la voiture arriva en face d'eux, les premières détonations se firent entendre, les coups partirent si vite que personne ne remarqua les faits. »
Après cet ignoble forfait, la voiture emprunte l'avenue qui mène au nord de la ville et disparaît pour ne laisser que cet épouvantable constat : trois corps gisant sur le trottoir juste en face du supermarché. Un crime organisé exécuté par des professionnels. Crime aux détails terrifiants, horribles : « L'enfant, projeté à cinq mètres par la puissance des balles, avait perdu une partie de son cerveau qui collait sur les baies vitrées de l'entrée centrale, écrit l'auteur. Le sang qui recouvrait son visage le rendait méconnaissable. La jeune femme qui nageait dans son sang, les jambes écartées, le thorax percé, la bouche grande ouverte, n'avait plus de vie. »
Trois Tombes pour une personne est présent dans la plupart des librairies de Brazzaville, dont celle des Dépêches de Brazzaville, et de Pointe-Noire. L'auteur, Alain Lesa Kimbeni, prépare la sortie de son deuxième ouvrage.
Jean-Dany Ébouélé
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