L’événement est suffisamment rare voire rarissime pour être souligné. Un leader politique au chevet des refoulés de Brazzaville qui squattent au croisement Kabambare-Kasavubu, en face de la maison communale de Kinshasa. C’est ce que Joseph Olengankoy a fait vendredi le 28 novembre dernier.
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À la tête d’une forte délégation composée des membres de son parti, Forces novatrices pour l’union et la solidarité (FONUS) et de sa plate-forme « Debout congolais », Joseph Olengankoy n’est pas allé les mains vides. L’ex-enfant terrible de l’Opposition avait dans sa gibecière des vivres (sucre, lait, haricot, riz, boites de conserve, etc.) et des non vivres, composés essentiellement des habits. Un vrai soulagement pour ces desesperados qui vivent dans une misère sans nom et ce, dans l’indifférence générale.
Conscient du fait que son geste est loin de tirer ses compatriotes de leurs gueules, Joseph Olengankoy a plutôt interpellé toutes les bonnes consciences que compte le pays. Le leader des Fonus et initiateur de la plate-forme politique « Debout congolais » a invité ses compatriotes, au premier rang desquels les tenants de l’impérium, à se pencher sérieusement sur le cas des ces refoulés et de manière à mettre un terme à leur calvaire.
Une situation qui nie même la citoyenneté de ces compatriotes. « Comment voulez-vous que ces Congolais de Kinshasa, refoulés de Brazzaville, soient fiers de leur citoyenneté congolaise et de leur appartenance à la nation congolaise si dans leur propre pays ils n’ont ni de quoi manger, ni où à dormir, ni où faire leur besoin biologique », s’est indigné Joseph Olengankoy.
Ces refoulés de Brazzaville, qui ont réceptionné ce don avec sourire, ont à leur tour, invité les hommes de bonne volonté à leur venir en aide. Car, ils sont nombreux, ces hommes, femmes et enfants, qui ont élu domicile l’avenue Kabambare, juste en face de la maison communale. Sans désinvolture, ces familles qui ont érigé des taudis devant le stade Cardinal Malula, vivent dans un environnement pollué, sans eau, ni toilette. Ce, au vu et au su des autorites nationales, provinciales et locales qui passent par cette voie.
Leur misère est consécutive à l’opération « Mbata ya Bakolo » lancée au Congo-Brazza depuis le mois d’avril dernier. Cette opération visait à chasser tous les ressortissants des pays étrangers qualifiés de « fauteurs de troubles » par le Gouvernement congolais.
Pendant que la situation était chaude, ces refoulés ont été momentanément localisés dans l’enceinte de la commune de Kinshasa. Cependant, le Gouvernement central, y compris provincial ont pris des mesures pour les camper dans un site érigé dans la commune de Maluku, avant de procéder à l’évacuation de ces compatriotes dans leurs provinces respectives. A ce jour, aucune action n’est menée au niveau des autorités du pays pour venir à la rescousse des ces réfugiés à l’intérieur de leur propre pays. Alors que l’Etat congolais a l’obligation de garantir à tous ses citoyens les droits les plus élémentaires à la vie, au logement décent, à la santé, Ces familles chiffrées en plusieurs dizaines, vivent dans une précarité qui devrait interpeller. Hélas.
MOLINA
Conscient du fait que son geste est loin de tirer ses compatriotes de leurs gueules, Joseph Olengankoy a plutôt interpellé toutes les bonnes consciences que compte le pays. Le leader des Fonus et initiateur de la plate-forme politique « Debout congolais » a invité ses compatriotes, au premier rang desquels les tenants de l’impérium, à se pencher sérieusement sur le cas des ces refoulés et de manière à mettre un terme à leur calvaire.
Une situation qui nie même la citoyenneté de ces compatriotes. « Comment voulez-vous que ces Congolais de Kinshasa, refoulés de Brazzaville, soient fiers de leur citoyenneté congolaise et de leur appartenance à la nation congolaise si dans leur propre pays ils n’ont ni de quoi manger, ni où à dormir, ni où faire leur besoin biologique », s’est indigné Joseph Olengankoy.
Ces refoulés de Brazzaville, qui ont réceptionné ce don avec sourire, ont à leur tour, invité les hommes de bonne volonté à leur venir en aide. Car, ils sont nombreux, ces hommes, femmes et enfants, qui ont élu domicile l’avenue Kabambare, juste en face de la maison communale. Sans désinvolture, ces familles qui ont érigé des taudis devant le stade Cardinal Malula, vivent dans un environnement pollué, sans eau, ni toilette. Ce, au vu et au su des autorites nationales, provinciales et locales qui passent par cette voie.
Leur misère est consécutive à l’opération « Mbata ya Bakolo » lancée au Congo-Brazza depuis le mois d’avril dernier. Cette opération visait à chasser tous les ressortissants des pays étrangers qualifiés de « fauteurs de troubles » par le Gouvernement congolais.
Pendant que la situation était chaude, ces refoulés ont été momentanément localisés dans l’enceinte de la commune de Kinshasa. Cependant, le Gouvernement central, y compris provincial ont pris des mesures pour les camper dans un site érigé dans la commune de Maluku, avant de procéder à l’évacuation de ces compatriotes dans leurs provinces respectives. A ce jour, aucune action n’est menée au niveau des autorités du pays pour venir à la rescousse des ces réfugiés à l’intérieur de leur propre pays. Alors que l’Etat congolais a l’obligation de garantir à tous ses citoyens les droits les plus élémentaires à la vie, au logement décent, à la santé, Ces familles chiffrées en plusieurs dizaines, vivent dans une précarité qui devrait interpeller. Hélas.
MOLINA
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