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Sous l’égide de Guy-Brice Parfait Kolelas, le M.c.d.d.i (Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral) a tenu sa deuxième convention nationale, du 22 au 23 décembre 2012, au stade municipal de Kinkala (chef-lieu du département du Pool), sous le thème: «Gagnons ensemble le pari du développement intégral et de la solidarité, avec un M.c.d.d.i fort et digne, assis sur des valeurs morales et spirituelles, débarrassé des compromissions de tout genre». Au total, 1.255 délégués, venus de tous les départements du pays, à l’exception de la Likouala dont la délégation a été pénalisée par manque de vol, ont pris part à ces assises. Ils sont issus du comité national, du B.e.n (Bureau exécutif national), de la J.M.c.d.d.i (Jeunesse du parti), de l’O.f.d.i (Organisation des femmes), des responsables des comités intermédiaires et de base et des individualités. L’une des grandes décisions sorties de cette convention, c’est la tenue, en septembre 2014, du congrès national du M.c.d.d.i, précédé par les congrès départementaux, en janvier 2014.
L’ordre du jour de la deuxième convention nationale du M.c.d.d.i comportait plusieurs points parmi lesquels: la présentation du rapport bilan du coordonateur du B.e.n, président par intérim du M.c.d.d.i; l’examen et adoption de la charte éthique du M.c.d.d.i, du projet de délibération portant modification des statuts et du règlement intérieur du M.c.d.d.i, du projet de résolution relative à la vie du parti, du projet de résolution sur les processus électoraux au Congo et l’élection du chef du parti.
Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient rehaussées de la présence des délégués des partis alliés et amis ainsi que ceux de l’opposition. Il s’agit notamment des partis de la majorité (P.c.t, R.d.p.s et U.d.c) et de l’opposition (U.d.r-Mwinda et C.n.r). On notait aussi la présence d’un monument de la politique nationale, Claude-Ernest Ndalla Graille. Ces deux cérémonies se sont déroulées au stade annexe, orné de banderoles, de grands portraits de Bernard Kolélas, le défunt président-fondateur de ce parti, sous l’animation de plusieurs groupes folkloriques et d’un griot, Freddy, qui a interprété les chansons du vieux Antoine Moundanda, égayant ainsi l’assistance. Les dirigeants du M.c.d.d.i avaient requinqué le moral de leurs militants, mobilisés en grande masse, puisque la veille de cette convention a été marquée par une déclaration tonitruante et médiatisée d’un membre du B.e.n, le ministre Hellot Matson Mampouya, qui avait dénoncé la tenue de cette convention, comme étant non statutaire. C’était donc un défi, pour Guy-Brice Parfait Kolélas, de réussir ces assises et montrer à la face du pays qu’il tient bien le gouvernail de son parti et que les militants le suivent. Avant son discours d’ouverture, il a entonné la chanson fétiche de l’époque de la Mopap dans l’ex-Zaïre (Lokuta monene: lokuta monene, oyo akanisaki, M.c.d.d.i eko kufa: waya!), esquissant des pas de danse, en compagnie de son épouse, comme pour exprimer sa joie de voir que «le parti est au top», pour reprendre les mots d’un militant enthousiaste.
Il faut dire que les conversations dans les couloirs de ces assises étaient dominées par l’attitude «séditieuse» affichée, au dernier moment, par Hellot Mampouya qui n’était pas présent à Kinkala, et qui a été rétrogradé, à l’issue des travaux, de deuxième personnalité du parti au rang de simple membre du comité national, sans attribution.
A l’issue des travaux, un bureau exécutif national (B.e.n) de 65 membres et une commission nationale de discipline et de contrôle, dont le président est Réhodule Batina, ont été miss en place, et 314 membres du comité national ont été élus.
Selon le communiqué final, «des solutions susceptibles de contribuer à la revitalisation du parti pour des victoires plus grandes» ont été adoptées. Il s’agit d’une «nouvelle façon de travailler basée sur les contrats d’objectifs, avec l’obligation de rendre compte; la responsabilisation axée sur les résultats; la méthode de communication offensive; la mise en place des comités d’initiatives locales; la relance des cotisations statutaires; le code éthique, la déconcentration des organes de gestion du parti, etc.». A l’ouverture des travaux de cette convention, Guy-Brice Parfait Kolélas a prononcé une allocution dans laquelle il avait donné l’orientation de la convention (...)
L’ordre du jour de la deuxième convention nationale du M.c.d.d.i comportait plusieurs points parmi lesquels: la présentation du rapport bilan du coordonateur du B.e.n, président par intérim du M.c.d.d.i; l’examen et adoption de la charte éthique du M.c.d.d.i, du projet de délibération portant modification des statuts et du règlement intérieur du M.c.d.d.i, du projet de résolution relative à la vie du parti, du projet de résolution sur les processus électoraux au Congo et l’élection du chef du parti.
Les cérémonies d’ouverture et de clôture étaient rehaussées de la présence des délégués des partis alliés et amis ainsi que ceux de l’opposition. Il s’agit notamment des partis de la majorité (P.c.t, R.d.p.s et U.d.c) et de l’opposition (U.d.r-Mwinda et C.n.r). On notait aussi la présence d’un monument de la politique nationale, Claude-Ernest Ndalla Graille. Ces deux cérémonies se sont déroulées au stade annexe, orné de banderoles, de grands portraits de Bernard Kolélas, le défunt président-fondateur de ce parti, sous l’animation de plusieurs groupes folkloriques et d’un griot, Freddy, qui a interprété les chansons du vieux Antoine Moundanda, égayant ainsi l’assistance. Les dirigeants du M.c.d.d.i avaient requinqué le moral de leurs militants, mobilisés en grande masse, puisque la veille de cette convention a été marquée par une déclaration tonitruante et médiatisée d’un membre du B.e.n, le ministre Hellot Matson Mampouya, qui avait dénoncé la tenue de cette convention, comme étant non statutaire. C’était donc un défi, pour Guy-Brice Parfait Kolélas, de réussir ces assises et montrer à la face du pays qu’il tient bien le gouvernail de son parti et que les militants le suivent. Avant son discours d’ouverture, il a entonné la chanson fétiche de l’époque de la Mopap dans l’ex-Zaïre (Lokuta monene: lokuta monene, oyo akanisaki, M.c.d.d.i eko kufa: waya!), esquissant des pas de danse, en compagnie de son épouse, comme pour exprimer sa joie de voir que «le parti est au top», pour reprendre les mots d’un militant enthousiaste.
Il faut dire que les conversations dans les couloirs de ces assises étaient dominées par l’attitude «séditieuse» affichée, au dernier moment, par Hellot Mampouya qui n’était pas présent à Kinkala, et qui a été rétrogradé, à l’issue des travaux, de deuxième personnalité du parti au rang de simple membre du comité national, sans attribution.
A l’issue des travaux, un bureau exécutif national (B.e.n) de 65 membres et une commission nationale de discipline et de contrôle, dont le président est Réhodule Batina, ont été miss en place, et 314 membres du comité national ont été élus.
Selon le communiqué final, «des solutions susceptibles de contribuer à la revitalisation du parti pour des victoires plus grandes» ont été adoptées. Il s’agit d’une «nouvelle façon de travailler basée sur les contrats d’objectifs, avec l’obligation de rendre compte; la responsabilisation axée sur les résultats; la méthode de communication offensive; la mise en place des comités d’initiatives locales; la relance des cotisations statutaires; le code éthique, la déconcentration des organes de gestion du parti, etc.». A l’ouverture des travaux de cette convention, Guy-Brice Parfait Kolélas a prononcé une allocution dans laquelle il avait donné l’orientation de la convention (...)
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