Brazzaville, (Starducongo.com) - Peu avant et pendant le XVe Sommet de la Francophonie à Dakar, le président français, François Hollande a cru se donner le rôle de demander aux dirigeants africains de ne pas changer ou modifier les constitutions de leur pays. Denis Sassou N’Guesso que l’on peu écouter après ces propos, a simplement rappelé, à ce sujet que cette question est de la seule responsabilité du peuple congolais qui « décidera en toute souveraineté ».

Rentrant de Cuba où il a effectué une visite d‘Etat, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire des relations entre le Congo et Cuba, le chef de l’Etat congolais a répondu aux questions de la presse, entre autres sur certains propos du président français en rapport avec le débat sur le changement ou non des constitution dans les pays africains.
Ces propos qui ont suscité indignation et désapprobation chez bon nombre d’Africains, le président congolais a très clairement déclaré que l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’Organisation (OIF) « ne peut en aucun cas se substituer aux pays ». Se référant à la charte de cette organisation et à celle de l’Onu, Denis Sassou N’Guesso a rappelé que « dans l’espace de la Francophonie, les Etats se valent le respect mutuel ».
Evoquant effectivement le sujet relatif au changement ou non de la constitution, le président réitéré sa position, à savoir que « seul le peuple congolais décidera en toute souveraineté ». Et d’ailleurs, il a en toujours été ainsi, dans tous les pays du monde, a –t-il soutenu, en s’appuyant sur l’exemple même de la France, dont le Général de Gaulle a modifié la constitution à deux reprises, en consultant le peuple : la première fois lors de l’avènement de la 5ème République et la seconde fois, pour permettre l’élection du président de la République au suffrage universel direct.
Et cela est valable dans tous les Etats, à martelé Denis Sassou N’Guesso qui a affirmé qu’il n’en sera pas autrement au Congo. Ce principe universel ne sera pas remis en cause au Congo. C’est donc le peuple souverain et trancheras le moment venu, dixit le chef de l’Etat congolais.
En fait Denis Sassou N’Guesso qui n’a jamais dis qu’il est pour ou contre le changement ou la modification de la constitution congolaise en vigueur, a rappelé à qui veut l’entendre que ce débat doit avoir lieu. Et, sa conclusion relève de la souveraineté du peuple congolais et non de la volonté d’un Etat tiers.
Cette position médiane incarnée par le président congolais laisse la voie libre au dialogue entre acteurs politiques congolais, pour un échange et une issue consensuelle du débat. Dans cette optique, des voix, même des opposants dits radicaux, comme Mathias Dzon se sont fait entendre pour appeler à l’apaisement et dialogue.
C’et dire combien les Africains sont assez mûrs pour ne plus être soumis aux injonctions politiques extérieurs dans des questions relevant strictement de leur souveraineté.
Huguette Mboma
Ces propos qui ont suscité indignation et désapprobation chez bon nombre d’Africains, le président congolais a très clairement déclaré que l’Organisation Internationale de la Francophonie et l’Organisation (OIF) « ne peut en aucun cas se substituer aux pays ». Se référant à la charte de cette organisation et à celle de l’Onu, Denis Sassou N’Guesso a rappelé que « dans l’espace de la Francophonie, les Etats se valent le respect mutuel ».
Evoquant effectivement le sujet relatif au changement ou non de la constitution, le président réitéré sa position, à savoir que « seul le peuple congolais décidera en toute souveraineté ». Et d’ailleurs, il a en toujours été ainsi, dans tous les pays du monde, a –t-il soutenu, en s’appuyant sur l’exemple même de la France, dont le Général de Gaulle a modifié la constitution à deux reprises, en consultant le peuple : la première fois lors de l’avènement de la 5ème République et la seconde fois, pour permettre l’élection du président de la République au suffrage universel direct.
Et cela est valable dans tous les Etats, à martelé Denis Sassou N’Guesso qui a affirmé qu’il n’en sera pas autrement au Congo. Ce principe universel ne sera pas remis en cause au Congo. C’est donc le peuple souverain et trancheras le moment venu, dixit le chef de l’Etat congolais.
En fait Denis Sassou N’Guesso qui n’a jamais dis qu’il est pour ou contre le changement ou la modification de la constitution congolaise en vigueur, a rappelé à qui veut l’entendre que ce débat doit avoir lieu. Et, sa conclusion relève de la souveraineté du peuple congolais et non de la volonté d’un Etat tiers.
Cette position médiane incarnée par le président congolais laisse la voie libre au dialogue entre acteurs politiques congolais, pour un échange et une issue consensuelle du débat. Dans cette optique, des voix, même des opposants dits radicaux, comme Mathias Dzon se sont fait entendre pour appeler à l’apaisement et dialogue.
C’et dire combien les Africains sont assez mûrs pour ne plus être soumis aux injonctions politiques extérieurs dans des questions relevant strictement de leur souveraineté.
Huguette Mboma
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