
Invitée à la deuxième Journée citoyenne de proximité de Loandjili Faubourg (arrondissement 5, Mongo Mpoukou), le 24 décembre, par Marie-Joël Souami de JS Consulting, Mère Matala, la Tchikumba (la vierge) du groupe traditionnel « Tchi seme tchi bu kulu », a émerveillé les enfants venus nombreux
Danseuse et enseignante son art depuis des années, Mère Matala est sortie, telle une reine, habillée dans la tenue traditionnelle rouge des Tchikumbi, parée de tous les accessoires qui vont avec. Le sourire aux lèvres, ses mouvements de danse (rituel tchikumbi) exécutés avec délicatesse et élégance ont séduit plus d'un enfant, certains allant même jusqu'à l'imiter. Mère Matala a confié avoir encadré plusieurs Tchikumbi, petites et grandes, qui se chargent de perpétuer le rituel Tchikumba, une des valeurs traditionnelles du Kouilou, une danse exécutée autrefois par des filles vierges pendant certaines cérémonies.
En organisant ces journées avec un groupe de jeunes du quartier pendant les fêtes de fin d'année, Marie-Joël Souami entend partager, conscientiser les jeunes aux valeurs morales et aux fondamentaux, et établir des passerelles solides et durables entre les générations. Cette journée, qui a réuni les jeunes et les grands-mères, avait donc pour objectif « de favoriser des relations empreintes de respect entre générations et de profonde gratitude aux génératrices naturelles, les mamans et les grands-mères ». Marie-Joël Souami a souhaité l'implication d'autres personnes pour étendre l'activité à d'autres quartiers car, selon lui, « la solidarité pour qu'elle soit agissante et efficace doit être l'affaire de tous ».
Outre la danse traditionnelle destinée à rappeler le respect dû aux grands-mères et à intéresser les jeunes aux valeurs culturelles, la journée a aussi été marquée par des activités sportives, des actions de lutte contre l'insalubrité, des messages sur le civisme. Au terme de la journée, les enfants ont reçu des gadgets et les grands des seaux de produits alimentaires et d'entretien.
Lucie Prisca Condhet
Danseuse et enseignante son art depuis des années, Mère Matala est sortie, telle une reine, habillée dans la tenue traditionnelle rouge des Tchikumbi, parée de tous les accessoires qui vont avec. Le sourire aux lèvres, ses mouvements de danse (rituel tchikumbi) exécutés avec délicatesse et élégance ont séduit plus d'un enfant, certains allant même jusqu'à l'imiter. Mère Matala a confié avoir encadré plusieurs Tchikumbi, petites et grandes, qui se chargent de perpétuer le rituel Tchikumba, une des valeurs traditionnelles du Kouilou, une danse exécutée autrefois par des filles vierges pendant certaines cérémonies.
En organisant ces journées avec un groupe de jeunes du quartier pendant les fêtes de fin d'année, Marie-Joël Souami entend partager, conscientiser les jeunes aux valeurs morales et aux fondamentaux, et établir des passerelles solides et durables entre les générations. Cette journée, qui a réuni les jeunes et les grands-mères, avait donc pour objectif « de favoriser des relations empreintes de respect entre générations et de profonde gratitude aux génératrices naturelles, les mamans et les grands-mères ». Marie-Joël Souami a souhaité l'implication d'autres personnes pour étendre l'activité à d'autres quartiers car, selon lui, « la solidarité pour qu'elle soit agissante et efficace doit être l'affaire de tous ».
Outre la danse traditionnelle destinée à rappeler le respect dû aux grands-mères et à intéresser les jeunes aux valeurs culturelles, la journée a aussi été marquée par des activités sportives, des actions de lutte contre l'insalubrité, des messages sur le civisme. Au terme de la journée, les enfants ont reçu des gadgets et les grands des seaux de produits alimentaires et d'entretien.
Lucie Prisca Condhet
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