Corse, (Starducongo.com) - Un drapeau français, placé sur le fronton de l’école maternelle des jardins de l’Empereur à Ajaccio, en Corse, a été partiellement brûlé et remplacé par celui du Maroc. Les faits se seraient déroulés dans la nuit de dimanche à lundi, d’après le quotidien Corse Matin.
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Selon les premières constatations de la police, « le drapeau tricolore a été retrouvé au sol, brûlé en partie, alors qu’il se trouvait habituellement sur un support en hauteur avec les drapeaux corse et de l’Union européenne », a rapporté le journal d’informations corse.
Choqué, le personnel enseignant a manifesté silencieusement une partie de l’après-midi, dans la cour, expliquant que « le débrayable était une réaction symbolique » contre ce geste à l’encontre des valeurs de la République française.
Si cet acte n’a pas été revendiqué et ses auteurs ne sont pas encore connus, le contexte dans lequel il a été perpétré interpelle les responsables de l’Ile de beauté. Ces derniers craignent qu’il ne donne lieu à des interprétations en tout genre. D’autant plus que cette dégradation a lieu dans un contexte sensible et particulièrement tendu, marqué par des tensions communautaires, des dégradations de lieux de culte musulmans et à un moment où de nombreux drapeaux français sont été brûlés outre-Hexagone, en représailles à la caricature du Prophète Mohamed publiée en Une du dernier Charlie Hebdo.
Bien qu’il ait condamné avec fermeté cet acte, Michel Barat, recteur de l'Académie de Corse, se refuse toutefois à toutes « hypothèses prématurées ». Ce dernier souhaite, en effet, qu’aucun amalgame et conclusion active ne soient tirés dans cette affaire. Car, explique-t-il, « la pire des choses consisterait à dresser communauté contre communauté ».
Ce que redoutent également les parents d’élèves, « en regrettant un tel acte qui risque d’être assimilé à une attitude anti-française dans ce quartier ayant une importante population d’origine maghrébine et musulmane », écrit Corse Matin.
De son côté, la presse hexagonale souligne que les atteintes au drapeau français sont extrêmement rares en Corse et ne sont pas pratiquées par les nationalistes.
La bonne nouvelle, c’est que les policiers chargés de l’enquête ont relevé plusieurs indices sur les lieux de la dégradation, ce qui aidera le parquet d’Ajaccio à éclairer la lanterne sur les auteurs et leurs motivations de cette dégradation.
Alain Bouithy
Choqué, le personnel enseignant a manifesté silencieusement une partie de l’après-midi, dans la cour, expliquant que « le débrayable était une réaction symbolique » contre ce geste à l’encontre des valeurs de la République française.
Si cet acte n’a pas été revendiqué et ses auteurs ne sont pas encore connus, le contexte dans lequel il a été perpétré interpelle les responsables de l’Ile de beauté. Ces derniers craignent qu’il ne donne lieu à des interprétations en tout genre. D’autant plus que cette dégradation a lieu dans un contexte sensible et particulièrement tendu, marqué par des tensions communautaires, des dégradations de lieux de culte musulmans et à un moment où de nombreux drapeaux français sont été brûlés outre-Hexagone, en représailles à la caricature du Prophète Mohamed publiée en Une du dernier Charlie Hebdo.
Bien qu’il ait condamné avec fermeté cet acte, Michel Barat, recteur de l'Académie de Corse, se refuse toutefois à toutes « hypothèses prématurées ». Ce dernier souhaite, en effet, qu’aucun amalgame et conclusion active ne soient tirés dans cette affaire. Car, explique-t-il, « la pire des choses consisterait à dresser communauté contre communauté ».
Ce que redoutent également les parents d’élèves, « en regrettant un tel acte qui risque d’être assimilé à une attitude anti-française dans ce quartier ayant une importante population d’origine maghrébine et musulmane », écrit Corse Matin.
De son côté, la presse hexagonale souligne que les atteintes au drapeau français sont extrêmement rares en Corse et ne sont pas pratiquées par les nationalistes.
La bonne nouvelle, c’est que les policiers chargés de l’enquête ont relevé plusieurs indices sur les lieux de la dégradation, ce qui aidera le parquet d’Ajaccio à éclairer la lanterne sur les auteurs et leurs motivations de cette dégradation.
Alain Bouithy
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