Mes Chers Compatriotes,
Au moment où nous tournons la page de l’année 2012, mes pensées les plus émues et de profonde compassion sont pour nos concitoyens, victimes des drames qui, au cours de cette année, ont endeuillé de nombreuses familles.
2012, aura été, somme toute, une année pénible. Que d’épreuves ! Elles ont pour noms :
- les dévastatrices explosions des casernes de Mpila ;
- les inondations meurtrières de Pointe-Noire et de Brazzaville ;
- les grandes tempêtes qui ont ravagé plusieurs agglomérations du pays ;
- le crash de l’aéronef de la compagnie Aéro service.
En 2012, la nature ne nous a pas ménagés, le sort ne nous a pas épargnés.
Plusieurs de nos compatriotes, rescapés de ces sinistres, sont dans la détresse et la désolation.
Je les exhorte à ne s’abandonner ni au désespoir, ni à la résignation, moins encore à la fatalité.
Le Gouvernement, je le réaffirme, continuera d’assumer toutes ses responsabilités, d’honorer tous ses engagements et d’assurer tous ses devoirs. La nation devra demeurer solidaire, généreuse et digne d’estime dans toutes les épreuves, comme elle a su l’être tout au long de l’année qui s’achève ce soir.
Au-delà de ces contrariétés, 2012 nous lègue, par bonheur, quelques précieux acquis, dont trois méritent d’être mentionnés :
- premièrement, le déroulement dans la paix et la transparence des dernières élections législatives qui ont permis à notre pays de franchir un pas supplémentaire sur la voie de la Construction démocratique ;
- deuxièmement, la bonne orientation prise par notre économie soutenue par la mise en place progressive des infrastructures de base ainsi qu’une dynamique prometteuse de sa diversification ;
- troisièmement, le desserrement de l’étau social, non seulement par la régularité du paiement des bourses, pensions et salaires ainsi que la reprise du règlement des droits et arriérés des travailleurs des ex-entreprises d’Etat, mais aussi et surtout par des offres d’emploi plus importantes du secteur privé.
Sur la lancée de ces derniers acquis, instruction a été donnée aux ministères des finances et de la fonction publique de revaloriser de 15% le salaire minimum des agents de l’Etat. De la sorte, à compter de janvier 2013, le plus faible gain mensuel d’un agent de l’Etat sera de 90.000 francs CFA.
Au cours de l’année 2012, nous avons, grâce à la stabilité de l’édifice national, conforté notre confiance en l’avenir.
En 2013, l’œuvre du développement national va se poursuivre et s’approfondir.
Pour le gouvernement, il n’y a aucun doute que l’Homme est et demeure le noyau central de cette œuvre. C’est pour cela que 2013 sera l’année de l’enseignement de base et de la formation professionnelle. Il ne saurait y avoir de bel avenir pour un pays sans une population bien éduquée, bien formée.
Dans le même élan, la lutte contre le chômage, commande qu’en 2013, la croissance économique soit plutôt riche en emplois.
L’effort d’industrialisation du pays, l’une de nos priorités, s’inscrit bien dans cette perspective. Il doit en être ainsi également des grands travaux afin de mettre encore plus au travail de nombreux bras valides en quête d’emplois.
Mes Chers compatriotes,
La consolidation des piliers de notre maison commune, le Congo, requiert de la part de tous, la volonté et l’effort sans cesse renouvelés de vivre ensemble.
Elle requiert de tous, la culture de l’ordre et de la discipline. L’ordre et la discipline dans toutes les administrations. L’ordre et la discipline au sein de la force publique dont c’est l’essence.
La paix, la stabilité, l’unité nationale, la cohésion sociale, les élections libres et sincères ainsi que le dialogue, font partie des fondements fédérateurs de notre nation.
J’aimerais, ce soir, m’arrêter sur les élections et le dialogue.
Ainsi que je l’ai souligné plus haut, notre expérience démocratique s’approfondit au fil des consultations électorales. En 2013, un autre test nous attend, celui des élections locales dont la spécificité réside dans le fait qu’elles sont l’expression de l’exercice du pouvoir au plus près des populations.
J’invite tous ceux qui s’engageront dans le prochain scrutin à tout mettre en œuvre en vue de consolider, une fois encore, notre jeune démocratie en se montrant à nouveau dignes de ce rendez-vous avec le peuple souverain.
S’agissant du dialogue, en vérité, le Congo est le pays du dialogue permanent, ainsi que l’attestent des expériences fructueuses :
- au sein des institutions républicaines comme les assemblées parlementaires ;
- dans le monde du travail entre le gouvernement et les partenaires sociaux ;
- à l’occasion des forums regroupant les acteurs politiques et les membres de la société civile sur les grandes questions d’intérêt national.
A chaque occasion, les vertus du dialogue citoyen nous ont toujours permis de faire avancer la cause de l’intérêt général. Nous croyons au dialogue, le peuple congolais croit au dialogue, au vrai dialogue qui n’est pas le fruit d’absurdes invectives qui appellent les orages au lieu de les dissiper. Nous croyons au vrai dialogue, le peuple congolais croit au dialogue, au vrai dialogue, au dialogue citoyen qui est synonyme de palabre saine et constructive.
Ce vrai dialogue, nous l’encourageons toujours.
Notre peuple ne croit pas aux grandes messes politiciennes qui tournent en foire d’empoigne où sont démolis, sans recul, dans la passion et même dans l’irresponsabilité, les acquis obtenus patiemment au prix de la sueur et, parfois, du sang.
Mes Chers compatriotes,
Le pari de la modernisation, de l’industrialisation et du développement de notre pays, est plus que jamais à notre portée.
Nous sommes sur le bon chemin. Celui que nous avons choisi de suivre : le chemin d’avenir, le chemin qui nous conduira à l’émergence.
Ensemble, nous devons nous y investir par le travail, dans la paix, la solidarité, la stabilité, la libre compétition politique et le dialogue permanent. Voilà les vertus qui nous permettront de gagner toujours.
Au seuil de l’année 2013, je vous exhorte, avec force, avec foi et confiance, à travailler pour la grandeur de la République et le bonheur de la Nation.
Bonne et heureuse année à tous !
Jean-Claude Nkou
Au moment où nous tournons la page de l’année 2012, mes pensées les plus émues et de profonde compassion sont pour nos concitoyens, victimes des drames qui, au cours de cette année, ont endeuillé de nombreuses familles.
2012, aura été, somme toute, une année pénible. Que d’épreuves ! Elles ont pour noms :
- les dévastatrices explosions des casernes de Mpila ;
- les inondations meurtrières de Pointe-Noire et de Brazzaville ;
- les grandes tempêtes qui ont ravagé plusieurs agglomérations du pays ;
- le crash de l’aéronef de la compagnie Aéro service.
En 2012, la nature ne nous a pas ménagés, le sort ne nous a pas épargnés.
Plusieurs de nos compatriotes, rescapés de ces sinistres, sont dans la détresse et la désolation.
Je les exhorte à ne s’abandonner ni au désespoir, ni à la résignation, moins encore à la fatalité.
Le Gouvernement, je le réaffirme, continuera d’assumer toutes ses responsabilités, d’honorer tous ses engagements et d’assurer tous ses devoirs. La nation devra demeurer solidaire, généreuse et digne d’estime dans toutes les épreuves, comme elle a su l’être tout au long de l’année qui s’achève ce soir.
Au-delà de ces contrariétés, 2012 nous lègue, par bonheur, quelques précieux acquis, dont trois méritent d’être mentionnés :
- premièrement, le déroulement dans la paix et la transparence des dernières élections législatives qui ont permis à notre pays de franchir un pas supplémentaire sur la voie de la Construction démocratique ;
- deuxièmement, la bonne orientation prise par notre économie soutenue par la mise en place progressive des infrastructures de base ainsi qu’une dynamique prometteuse de sa diversification ;
- troisièmement, le desserrement de l’étau social, non seulement par la régularité du paiement des bourses, pensions et salaires ainsi que la reprise du règlement des droits et arriérés des travailleurs des ex-entreprises d’Etat, mais aussi et surtout par des offres d’emploi plus importantes du secteur privé.
Sur la lancée de ces derniers acquis, instruction a été donnée aux ministères des finances et de la fonction publique de revaloriser de 15% le salaire minimum des agents de l’Etat. De la sorte, à compter de janvier 2013, le plus faible gain mensuel d’un agent de l’Etat sera de 90.000 francs CFA.
Au cours de l’année 2012, nous avons, grâce à la stabilité de l’édifice national, conforté notre confiance en l’avenir.
En 2013, l’œuvre du développement national va se poursuivre et s’approfondir.
Pour le gouvernement, il n’y a aucun doute que l’Homme est et demeure le noyau central de cette œuvre. C’est pour cela que 2013 sera l’année de l’enseignement de base et de la formation professionnelle. Il ne saurait y avoir de bel avenir pour un pays sans une population bien éduquée, bien formée.
Dans le même élan, la lutte contre le chômage, commande qu’en 2013, la croissance économique soit plutôt riche en emplois.
L’effort d’industrialisation du pays, l’une de nos priorités, s’inscrit bien dans cette perspective. Il doit en être ainsi également des grands travaux afin de mettre encore plus au travail de nombreux bras valides en quête d’emplois.
Mes Chers compatriotes,
La consolidation des piliers de notre maison commune, le Congo, requiert de la part de tous, la volonté et l’effort sans cesse renouvelés de vivre ensemble.
Elle requiert de tous, la culture de l’ordre et de la discipline. L’ordre et la discipline dans toutes les administrations. L’ordre et la discipline au sein de la force publique dont c’est l’essence.
La paix, la stabilité, l’unité nationale, la cohésion sociale, les élections libres et sincères ainsi que le dialogue, font partie des fondements fédérateurs de notre nation.
J’aimerais, ce soir, m’arrêter sur les élections et le dialogue.
Ainsi que je l’ai souligné plus haut, notre expérience démocratique s’approfondit au fil des consultations électorales. En 2013, un autre test nous attend, celui des élections locales dont la spécificité réside dans le fait qu’elles sont l’expression de l’exercice du pouvoir au plus près des populations.
J’invite tous ceux qui s’engageront dans le prochain scrutin à tout mettre en œuvre en vue de consolider, une fois encore, notre jeune démocratie en se montrant à nouveau dignes de ce rendez-vous avec le peuple souverain.
S’agissant du dialogue, en vérité, le Congo est le pays du dialogue permanent, ainsi que l’attestent des expériences fructueuses :
- au sein des institutions républicaines comme les assemblées parlementaires ;
- dans le monde du travail entre le gouvernement et les partenaires sociaux ;
- à l’occasion des forums regroupant les acteurs politiques et les membres de la société civile sur les grandes questions d’intérêt national.
A chaque occasion, les vertus du dialogue citoyen nous ont toujours permis de faire avancer la cause de l’intérêt général. Nous croyons au dialogue, le peuple congolais croit au dialogue, au vrai dialogue qui n’est pas le fruit d’absurdes invectives qui appellent les orages au lieu de les dissiper. Nous croyons au vrai dialogue, le peuple congolais croit au dialogue, au vrai dialogue, au dialogue citoyen qui est synonyme de palabre saine et constructive.
Ce vrai dialogue, nous l’encourageons toujours.
Notre peuple ne croit pas aux grandes messes politiciennes qui tournent en foire d’empoigne où sont démolis, sans recul, dans la passion et même dans l’irresponsabilité, les acquis obtenus patiemment au prix de la sueur et, parfois, du sang.
Mes Chers compatriotes,
Le pari de la modernisation, de l’industrialisation et du développement de notre pays, est plus que jamais à notre portée.
Nous sommes sur le bon chemin. Celui que nous avons choisi de suivre : le chemin d’avenir, le chemin qui nous conduira à l’émergence.
Ensemble, nous devons nous y investir par le travail, dans la paix, la solidarité, la stabilité, la libre compétition politique et le dialogue permanent. Voilà les vertus qui nous permettront de gagner toujours.
Au seuil de l’année 2013, je vous exhorte, avec force, avec foi et confiance, à travailler pour la grandeur de la République et le bonheur de la Nation.
Bonne et heureuse année à tous !
Jean-Claude Nkou
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