Brazzaville, (Starducongo.com) - Tandis que s’étale et s’amplifie sur la place publique la bêtise des hommes du PCT, les troubles d’après match Congo-Brazzaville – Congo-Kinshasa s’accommodent également avec les litanies mensongères et victimaires des éternels aboyeurs du pouvoir finissant de Sassou.

Voilà les turpitudes du parti de l’homme du « chemin d’avenir » exposées aux yeux du monde sous un jour le plus abject et irresponsable. Pendant longtemps (plus de 17 ans), on a nourrit la jeunesse par des fausses promesses et des ingrédients empoisonnés. L’on s’étonne que le poison de la rébellion étende ses tentacules dans une société congolaise complètement désarticulée.
Cécité politique du PCT et jeunesse en rage
Pourtant, rien ne refrène les ardeurs arrogantes du leader du PCT appuyé par une coalition de partis et associations politiques sceptiques drogués au « nguiri » scandant au maintien d’un pouvoir aux abois, si détesté mais fidèle à sa stratégie de la diabolisation. Comme on pouvait s’y attendre, le PCT n’a pas hésité à pousser le bouchon en accusant l’opposition d’être l’instigateur et le manipulateur de ces dits troubles qui avaient pour but de déstabiliser les institutions de la République. Pensez-vous que le PCT ait encore des cadres ayant des cerveaux de la trempe de Marien Ngouabi ?
« L’éducation de la jeunesse, c’est l’avenir de la société », nous dit-on. Mais ces leaders « nzobisés » du PCTn’ont pas trouvé autre solution que de priver des élèves de cours en les intimant l’ordre d’aller gonfler le nombres de présents au meeting d’hier à Talangaï devant le collège A.A Neto. Celui-ci (meeting) très vite pompeusement qualifié de démonstration de force par des aboyeurs au venin sanguinolent. Cette arnaque politique majeure stupéfie les congolais qui s’interrogent comment notre pays peut se permettre une telle imbécillité au sommet du pouvoir ?
Alors que l’indignation est à son comble dans tout le pays, la jeunesse congolaise est simplement en train simplement d'instrumentaliser ce qui tombe à sa portée pour exprimer de façon spontanée son rejet intuitif d’un système anachronique que lePCT et son présidentSassou Nguesso ont façonné pour elle par de fausses promesses et des engagements non respectés. Ces réactions sont symptomatiques d'un rejet de ce gouvernement qui n’offre pas de perspectives d’avenir à la jeunesse. La colère des jeunes doit pouvoir s'exprimer autrement que par la manifestation. Inexistante dans le pays pendant le monopartisme, la démocratie permet à la jeunesse congolaise de s'exprimer par bouffées, dans la rue, lors de mouvements difficilement contrôlables.
La cécité politique et une surdité voulues, font que les réalités socio-politiques et culturelles semblent échapper aux dirigeants du PCT qui oublient sciemment que les Congolais pataugent dans le marécage de la pauvreté et du chômage galopant. Denis Sassou Nguesso, son gouvernement et les dirigeants du PCT dansent dangereusement mais sans scrupule de ce fait sur un fil tendu au-dessus d’une rivière infestée de crocodiles affamés. Ils ont plongé le Congo dans les abîmes de la mauvaise gouvernance: ambitions personnelles, mainmise sur les ressources du pays, tribalisme, clanisme et régionalisme érigés en mode de gouvernement.
Le Congo est aux antipodes des slogans chantés par le PCT. Le peuple et surtout sa jeunesse, ont été abandonnés sur le quai de la misère. Préoccupée par son enrichissement personnel, bouffie d’orgueil et de mépris pour les congolais, le PCT, dans son ensemble, a failli dans la gestion du pays. D’où l’appel de la jeunesse et du peuple à une alternance démocratique en 2016.
Absence de sagesse du PCT
Les dirigeants du PCT, pour détourner l’opinion nationale, exigent de l’opposition une espèce de contrition alors qu’ils se refusent la moindre sanction pour avoir laissé prospérer un redoutable sentiment d’impunité dans la gestion des deniers publics, de mépris, de haine et surtout d’abandon au sein de cette jeunesse désœuvrée. Dès lors, la colère de la jeunesse congolaise ne peut que s'exprimer autrement que par la manifestation qui refuse une éternelle infantilisation. Le PCT en refusant de faire son autocritique sera condamnée à accumuler les échecs comme les grains de chapelet. Nul besoin de dire que ce meeting a fini par rendre encore plus ridicule son valet de secrétaire générale du PCT, Pierre NGOLO, dont la propension au mensonge politique n’a d’égale que sa naïveté. D’ailleurs comme la plus part des leaders actuels du PCT, on n’est pas loin de penser qu’ils ont des petits pois à la place des cerveaux.
Au lieu de s’interroger sur le phénomène dégradant de la situation socio-économique du pays, on préfère se laisser aller à des raccourcis dont ils sont eux-mêmes passés maîtres en la matière et en pensant uniquement à leurs prébendes.
Notre budget de l’année en cours (2015) est estimé en dépense et recette à environ 3000 milliards de FCFA au lieu de 3600 milliards prévus. Nul besoin d’être expert en économie pour en déduire qu'il n’y aura pas d'excédent budgétaire cette année mais plutôt un déficit budgétaire. D’autant plus que le trou béant de l’endettement représenterait aujourd'hui 35% du PIB soit environ 4 milliards d'euros pour 2015. De même, il faut noter que le cours du baril est fortement en baisse et cela n’est d’augure à annoncer de bonnes nouvelles.
2016, si alternance il y a, notre pays risque de revivre le scénario de 1992. Sassou chassé par le peuple lors de la conférence nationale souveraine nous avait laissé une forte ardoise qui a pénalisé les fonctionnaires dans leur survie quotidienne. Pourtant, le train de vie des dignitaires du PCT n’a pas varié malgré ces signaux inquiétants.
L'histoire semble à nouveau se répéter c’est à croire que les leaders actuels du PCT auraient des éponges à la place de la cervelle.
Jean-Claude BERI
contact@dac-presse.com
Cécité politique du PCT et jeunesse en rage
Pourtant, rien ne refrène les ardeurs arrogantes du leader du PCT appuyé par une coalition de partis et associations politiques sceptiques drogués au « nguiri » scandant au maintien d’un pouvoir aux abois, si détesté mais fidèle à sa stratégie de la diabolisation. Comme on pouvait s’y attendre, le PCT n’a pas hésité à pousser le bouchon en accusant l’opposition d’être l’instigateur et le manipulateur de ces dits troubles qui avaient pour but de déstabiliser les institutions de la République. Pensez-vous que le PCT ait encore des cadres ayant des cerveaux de la trempe de Marien Ngouabi ?
« L’éducation de la jeunesse, c’est l’avenir de la société », nous dit-on. Mais ces leaders « nzobisés » du PCTn’ont pas trouvé autre solution que de priver des élèves de cours en les intimant l’ordre d’aller gonfler le nombres de présents au meeting d’hier à Talangaï devant le collège A.A Neto. Celui-ci (meeting) très vite pompeusement qualifié de démonstration de force par des aboyeurs au venin sanguinolent. Cette arnaque politique majeure stupéfie les congolais qui s’interrogent comment notre pays peut se permettre une telle imbécillité au sommet du pouvoir ?
Alors que l’indignation est à son comble dans tout le pays, la jeunesse congolaise est simplement en train simplement d'instrumentaliser ce qui tombe à sa portée pour exprimer de façon spontanée son rejet intuitif d’un système anachronique que lePCT et son présidentSassou Nguesso ont façonné pour elle par de fausses promesses et des engagements non respectés. Ces réactions sont symptomatiques d'un rejet de ce gouvernement qui n’offre pas de perspectives d’avenir à la jeunesse. La colère des jeunes doit pouvoir s'exprimer autrement que par la manifestation. Inexistante dans le pays pendant le monopartisme, la démocratie permet à la jeunesse congolaise de s'exprimer par bouffées, dans la rue, lors de mouvements difficilement contrôlables.
La cécité politique et une surdité voulues, font que les réalités socio-politiques et culturelles semblent échapper aux dirigeants du PCT qui oublient sciemment que les Congolais pataugent dans le marécage de la pauvreté et du chômage galopant. Denis Sassou Nguesso, son gouvernement et les dirigeants du PCT dansent dangereusement mais sans scrupule de ce fait sur un fil tendu au-dessus d’une rivière infestée de crocodiles affamés. Ils ont plongé le Congo dans les abîmes de la mauvaise gouvernance: ambitions personnelles, mainmise sur les ressources du pays, tribalisme, clanisme et régionalisme érigés en mode de gouvernement.
Le Congo est aux antipodes des slogans chantés par le PCT. Le peuple et surtout sa jeunesse, ont été abandonnés sur le quai de la misère. Préoccupée par son enrichissement personnel, bouffie d’orgueil et de mépris pour les congolais, le PCT, dans son ensemble, a failli dans la gestion du pays. D’où l’appel de la jeunesse et du peuple à une alternance démocratique en 2016.
Absence de sagesse du PCT
Les dirigeants du PCT, pour détourner l’opinion nationale, exigent de l’opposition une espèce de contrition alors qu’ils se refusent la moindre sanction pour avoir laissé prospérer un redoutable sentiment d’impunité dans la gestion des deniers publics, de mépris, de haine et surtout d’abandon au sein de cette jeunesse désœuvrée. Dès lors, la colère de la jeunesse congolaise ne peut que s'exprimer autrement que par la manifestation qui refuse une éternelle infantilisation. Le PCT en refusant de faire son autocritique sera condamnée à accumuler les échecs comme les grains de chapelet. Nul besoin de dire que ce meeting a fini par rendre encore plus ridicule son valet de secrétaire générale du PCT, Pierre NGOLO, dont la propension au mensonge politique n’a d’égale que sa naïveté. D’ailleurs comme la plus part des leaders actuels du PCT, on n’est pas loin de penser qu’ils ont des petits pois à la place des cerveaux.
Au lieu de s’interroger sur le phénomène dégradant de la situation socio-économique du pays, on préfère se laisser aller à des raccourcis dont ils sont eux-mêmes passés maîtres en la matière et en pensant uniquement à leurs prébendes.
Notre budget de l’année en cours (2015) est estimé en dépense et recette à environ 3000 milliards de FCFA au lieu de 3600 milliards prévus. Nul besoin d’être expert en économie pour en déduire qu'il n’y aura pas d'excédent budgétaire cette année mais plutôt un déficit budgétaire. D’autant plus que le trou béant de l’endettement représenterait aujourd'hui 35% du PIB soit environ 4 milliards d'euros pour 2015. De même, il faut noter que le cours du baril est fortement en baisse et cela n’est d’augure à annoncer de bonnes nouvelles.
2016, si alternance il y a, notre pays risque de revivre le scénario de 1992. Sassou chassé par le peuple lors de la conférence nationale souveraine nous avait laissé une forte ardoise qui a pénalisé les fonctionnaires dans leur survie quotidienne. Pourtant, le train de vie des dignitaires du PCT n’a pas varié malgré ces signaux inquiétants.
L'histoire semble à nouveau se répéter c’est à croire que les leaders actuels du PCT auraient des éponges à la place de la cervelle.
Jean-Claude BERI
contact@dac-presse.com
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