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Lancement de la 9ème édition du festival N’Sangu Ndji-Ndji à Pointe-Noire : «Le Quartet A l’Ouest» a livré un show qui sort de l’ordinaire

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Lancement de la 9ème édition du festival N’Sangu Ndji-Ndji à Pointe-Noire : «Le Quartet A l’Ouest» a livré un show qui sort de l’ordinaire
Tabouret, feuille de papier, casseroles…Pour l’orchestre français «Le Quartet A l’Ouest», tout objet est un instrument de musique. Les quatre membres du Quartet l’ont démontré, le 21 février 2013, à Pointe-Noire, la capitale économique congolaise, lors d’un concert donné dans le cadre du lancement du neuvième festival international N’Sangu Ndji-Ndji.
Ce concert a été organisé par l’Espace culturel «Yaro» (que dirige Pierre Claver Mabiala), en partenariat avec l’Institut Français du Congo (ex-Centre culturel français) de Pointe-Noire. Il a eu pour cadre l’Espace Yaro, situé au quartier Loandjili, dans le quatrième arrondissement du même nom. Avec comme principal invité le musicien congolais basé à Pointe-Noire, Brice Mizingou.

De 19 heures à 21 heures, les quelque deux cents spectateurs, composés d’artistes, de riverains et d’autorités culturelles de la place ont eu droit, gratuitement, à de très belles mélodies de Brice Mizingou, notamment sa célèbre chanson intitulée: «Malari meka ha» (traduction: la maladie existe). Ce morceau est une sensibilisation des populations sur les dégâts causés par le V.i.h/Sida.
Mais, le public a eu droit à «une autre façon de faire la musique», selon l’expression de Jean Luc Capozzo, chef d’orchestre du Quartet A l’Ouest. Cette autre façon de faire la musique aura été la créativité d’Alfred Spirili. Un batteur atypique, pourrait-on dire, si l’on est fanatique de formules hyperboliques. Pour Alfred, tout objet est un instrument de musique. Ce soir-là, il l’a prouvé, en se servant des ustensiles de cuisine, des cordes, des planches ou des nappes. Et des sons agréables à l’oreille ont égayé les spectateurs. Ce qui a fait dire à Djo Fély Balendé, journaliste et musicien: «Il (Alfred Spirili, Ndlr) a du génie. Car il n’est pas facile de créer des sons harmonieux, en faisant froufrouter la nappe plastique ou en claquant deux bâtons en bois». Et Djo Fély n’a pas été le seul à manifester son admiration pour ces quatre Français qui sont tous instrumentistes. Tant le public a demandé, unanimement, au groupe de rester sur le podium.

C’est dire que la prestation du saxophoniste Jean Aussanaire, du contrebassiste Eric Brochard et du trompettiste Jean Luc Capozzo venait de laisser un goût de revenez-y dans les cœurs des mélomanes. De quoi souhaiter leur présence lors de la neuvième édition du festival N’Sangu Ndji-Ndji, qui aura lieu du 5 au 9 juin prochains, à Pointe-Noire. Une édition qui pourrait, à en croire Pierre Claver Mabiala, directeur de N’Sangu Ndji-Ndji, accueillir encore des figures emblématiques de la musique planétaire. Le cas du Congolais de Kinshasa Huguembo, de la Gabonaise Annie Flore Batchellilys, du Kenyan Wino ou du Congolais de Brazzaville Casimir Zoba Zao.

John NDINGA-NGOMA

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