
La Directrice Générale du Livre et de Lecture publique au Congo, a répondu aux questions de journaldebrazza.com, à l’ouverture du Salon internationale du livre à paris
Madame Mireille Opa, vous êtes la Directrice Générale du Livre et de la lecture publique au Congo. Quel est le sens que vous donnez à votre présence à cet évènement ?
L’une des missions de la direction générale du livre est de faire aimer la lecture non seulement aux congolais, mais pas aux autres populations, parce que le livre pour certains, est un besoin comme manger ou se vêtir. Le Congo Brazzaville est un pays qui compte un grand nombre d’écrivains et le Salon International du Livre de Paris, est un lieu d’échanges, qui permet la rencontre entre auteurs, écrivains, lecteurs, libraires, imprimeurs, des maillons de la chaîne du livre, qui s’intéressent les congolais. Nous ne pouvions donc qu’être présents.
Le stand des livres et auteurs du bassin du Congo en est à sa quatrième participation à ce Salon International du Livre de Paris. Comment sont les retours que vous avez, sur l’impact de cette présence - sur la visibilité des auteurs - le livre - et même les pratiques de lecture?
Les retours sont positifs, qu’il s’agisse de la visibilité de nos auteurs, ou de notre pays, sinon nous ne serons pas revenus. Si ce Stand est à sa quatrième participation, c’est pour dire qu’il y a eu une première qui a réussi, qui a appelé une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième qui en appelle aussi à d’autres. Ce salon a permis à beaucoup d’auteurs congolais de se faire connaitre puisse que, lorsque nous quittons Brazzaville, nous avons une délégation qui est composée d’écrivains, qui viennent pour présenter leur ouvrages, des maisons d’éditions qui viennent se faire connaitre et prendre des contacts avec des maisons d’édition de Paris. A quatre années, je crois que beaucoup d’auteurs congolais qui n’étaient pas connus ont pu se faire connaitre à partir de ce salon, et pas uniquement les auteurs du Congo, mais aussi, ceux de tous les pays du Bassin du Congo (Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Rwanda, Tanzanie, Zambie Ndlr.)
La majorité des auteurs congolais que nous rencontrons, notamment ceux qui font partie de la diaspora d’Europe, évoquent une même difficulté, qui est celle d’être distribués au Congo. C’est une difficulté réelle?
Cette difficulté est réelle. C’est pour cela que le président de la République du Congo son Excellence Denis Sassou Nguesso a signé un décret, mettant en place, toute une direction pour gérer le livre. C’est pour vous montrer l’importance de la place qu'occupe le livre au Congo. Mais cette difficulté n’est pas seulement vue au Congo, mais presque dans toute d’Afrique. Même ici en Europe, il y a des écrivains qui sont eux même des canaux de distributions de leurs ouvrages.
Il y a aujourd'hui combien de maisons d’éditions au Congo?
Nous avons une quinzaine de maisons d’éditions – jeunes - mais qui parviennent quand même à se faire connaitre et à publier quelques écrivains. Il y a la grande maison d’édition l’Harmattan qui a ouvert au Congo, nous avons aussi les éditions Hemar, qui publient assez fréquemment.
Un vœu pour cette quatrième participation du Stand des livres et auteurs du bassin du Congo à ce Salon du livre de Paris ?
Je ne peux que souhaiter qu'elle se déroule encore mieux que les précédentes et qu'il puisse surtout avoir des échanges riches entres les auteurs, les maisons d’éditions et tous les acteurs de la chaîne du livre.
Par Monique-Rachel Kesseng
Madame Mireille Opa, vous êtes la Directrice Générale du Livre et de la lecture publique au Congo. Quel est le sens que vous donnez à votre présence à cet évènement ?
L’une des missions de la direction générale du livre est de faire aimer la lecture non seulement aux congolais, mais pas aux autres populations, parce que le livre pour certains, est un besoin comme manger ou se vêtir. Le Congo Brazzaville est un pays qui compte un grand nombre d’écrivains et le Salon International du Livre de Paris, est un lieu d’échanges, qui permet la rencontre entre auteurs, écrivains, lecteurs, libraires, imprimeurs, des maillons de la chaîne du livre, qui s’intéressent les congolais. Nous ne pouvions donc qu’être présents.
Le stand des livres et auteurs du bassin du Congo en est à sa quatrième participation à ce Salon International du Livre de Paris. Comment sont les retours que vous avez, sur l’impact de cette présence - sur la visibilité des auteurs - le livre - et même les pratiques de lecture?
Les retours sont positifs, qu’il s’agisse de la visibilité de nos auteurs, ou de notre pays, sinon nous ne serons pas revenus. Si ce Stand est à sa quatrième participation, c’est pour dire qu’il y a eu une première qui a réussi, qui a appelé une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième qui en appelle aussi à d’autres. Ce salon a permis à beaucoup d’auteurs congolais de se faire connaitre puisse que, lorsque nous quittons Brazzaville, nous avons une délégation qui est composée d’écrivains, qui viennent pour présenter leur ouvrages, des maisons d’éditions qui viennent se faire connaitre et prendre des contacts avec des maisons d’édition de Paris. A quatre années, je crois que beaucoup d’auteurs congolais qui n’étaient pas connus ont pu se faire connaitre à partir de ce salon, et pas uniquement les auteurs du Congo, mais aussi, ceux de tous les pays du Bassin du Congo (Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, Rwanda, Tanzanie, Zambie Ndlr.)
La majorité des auteurs congolais que nous rencontrons, notamment ceux qui font partie de la diaspora d’Europe, évoquent une même difficulté, qui est celle d’être distribués au Congo. C’est une difficulté réelle?
Cette difficulté est réelle. C’est pour cela que le président de la République du Congo son Excellence Denis Sassou Nguesso a signé un décret, mettant en place, toute une direction pour gérer le livre. C’est pour vous montrer l’importance de la place qu'occupe le livre au Congo. Mais cette difficulté n’est pas seulement vue au Congo, mais presque dans toute d’Afrique. Même ici en Europe, il y a des écrivains qui sont eux même des canaux de distributions de leurs ouvrages.
Il y a aujourd'hui combien de maisons d’éditions au Congo?
Nous avons une quinzaine de maisons d’éditions – jeunes - mais qui parviennent quand même à se faire connaitre et à publier quelques écrivains. Il y a la grande maison d’édition l’Harmattan qui a ouvert au Congo, nous avons aussi les éditions Hemar, qui publient assez fréquemment.
Un vœu pour cette quatrième participation du Stand des livres et auteurs du bassin du Congo à ce Salon du livre de Paris ?
Je ne peux que souhaiter qu'elle se déroule encore mieux que les précédentes et qu'il puisse surtout avoir des échanges riches entres les auteurs, les maisons d’éditions et tous les acteurs de la chaîne du livre.
Par Monique-Rachel Kesseng
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