Aliane Gampé, une jeune femme, avait un ventre ballonnée. Au départ, son entourage pensait qu’elle était enceinte et accoucherait de jumeaux ou de triplés. Il n’en était rien. Evacuée au C.h.u-B (Centre Hospitalier et universitaire de Brazzaville), on a décelé une tumeur bénigne de l’ovaire. Mais, les médecins ont pensé que l’opération était impossible à faire au Congo. Il fallait, donc, l’évacuer en France. Le père, démuni, a décidé de ramener sa fille à Djambala, où elle a suivi, trois ans durant, un traitement traditionnel, sans que sa santé ne s’améliore. Jusqu’au jour où, informé de ce cas, le médecin de l’hôpital de Djambala, Pierre Claver Loubadzi, a décidé d’une opération chirurgicale, qui a été un succès. Il lui a extrait 15 litres d’eau et 7 kg de masse de chair. Un cas qui devrait susciter réflexion pour notre établissement hospitalier et universitaire. Espérons que le ministre de la santé trouvera moyen d’assurer une bonne promotion au médecin ayant réussi un tel exploit, en pleine brousse. Le Congo a besoin des médecins de ce genre, pour relever son système de santé.
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