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BARBARA KANAM: “Je n’ai pas de vie amoureuse pour l’instant !”

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BARBARA KANAM:	“Je n’ai pas de vie amoureuse pour l’instant !”
Après avoir célébré ses 10 années de carrière en été 2011 au palais de la Culture d’Abidjan, Barbara Kanam a lancé le top départ de sa carrière internationale. C’était en Septembre dernier, au New Morning de Paris où elle a démontré qu’elle est l’une des plus belles voix du continent, dans un concert live haut en couleur. Top Visages est allé à la rencontre de l’auteur de Mokili (1999), Téti (2004), Karibu (2009).

• C’est finalement la fin des feux de l’amour avec Awilo Longoba qui s’est terminé avec des étincelles. Il t’a même jetée dehors ? Info ou intox ?

- (Eclat de rire)… Non ! Non ! Parler des feux de l’amour, je dis ‘’non’’ parce que tout le monde sait que j’ai eu une belle histoire avec Awilo. C’est en de bons termes que nous nous sommes séparés. La preuve, nous sommes restés de bons amis. Dire qu’il m’a jetée dehors, c’est de la pure intoxication, une imagination des racontars. Ça fait près de cinq années que nous ne sortons plus ensemble. Nous nous fréquentons tout de même comme des amis. Pour être jetée dehors, il faut être dedans. Ce qui ne fut pas le cas. Awilo et moi n’avons jamais été mariés. C’est quelqu’un de très respectueux, il mérite donc du respect. Je l’ai même invité au palais de la culture pour les 10 ans de ma carrière. Tu vois qu’on n’est pas en conflit. C’est le fantasme de certaines personnes qui veulent qu’Awilo et moi soyons en guerre. Le chien aboie, la caravane passe.

• ça se passe comment ta nouvelle vie amoureuse ?

- J’ai regretté que ma vie ait été étalée dans la presse. Parce que j’ai toujours été quelqu’un de très discret. Alors, je ne veux pas, cette fois, refaire les mêmes gaffes de l’époque avec Awilo. Je ne veux plus parler de ma vie privée, parce que j’estime que ça fait partie de mon jardin secret. Mon public n’a pas besoin de savoir ce qui s’y passe. S’il veut avoir mon actualité, c’est tout ce qui concerne ma carrière musicale. Disons, mes albums, Barbara l’artiste qui a fait plaisir aux Ivoiriens, à toute l’Afrique. Nous sommes des artistes, nous avons une carrière à développer. Il ne faut par dire de telles choses. Et une nouvelle vie amoureuse, je n’en ai pas pour l’instant. Mais, je pense que, comme toutes les femmes, j’ai droit à une vie amoureuse. Présentement ce n’est pas d’actualité. Le principal c’est le développement de mon plan de carrière. C’est pour cela que le 22 septembre dernier, j’ai fait ce concert live au New Morning.

• Regardons un peu dans le rétroviseur. Tu as célébré tes 10 années de carrière. Bilan ?

- Dix ans de carrière, c’est une décennie d’expériences, de beaucoup d’émotions, de récompenses aussi. J’ai eu un Kora (Afrique du Sud), le Kundé (Burkina Faso), le Tasmanie (Mali), Le N’Dulé Award à Kinshasa, Okapi Award. Dix ans, c’est aussi beaucoup de découvertes, beaucoup de scènes et de voyages à travers l’Afrique et le monde. Ce que je retiens, c’est que pendant cette décennie, les Africains m’ont beaucoup donné. Je dis souvent que je suis de la République Démocratique du Congo, mais la Côte d’Ivoire est mon premier amour. C’est pour cette raison que j’ai fêté mes 10 années de carrière à Abidjan. C’était pour moi un symbole, une manière pour moi de dire merci au public ivoirien qui m’a portée et soutenue. De ces dix années, je retiens qu’il faut beaucoup travailler, que j’ai encore une longue carrière devant moi. Rien n’est acquis d’avance. J’ai encore beaucoup de choses à faire, des salles à remplir. J’ai commencé avec le New Morning parce que, pour moi, c’était une entrée sur la scène internationale avec mon orchestre à Paris. Ce show a été une vraie communion entre moi et le public parisien. J’ai tourné beaucoup plus en Afrique. Mais ce show-là a montré que le public m’attendait et me réclamait.

Le New Morning, c’était tout de même petit pour ce public qui débordait. Pourquoi cette salle ? Il fallait prendre une salle plus grande…

- C’est vrai, c’est une petite salle pour mon public. Mais c’est une salle prestigieuse. Tous les grands artistes de ce monde se sont produits au New Morning. C’est donc un choix de prestige pour symboliser le début de ma nouvelle carrière qui se veut désormais tournée vers l’international. En Afrique, je voulais asseoir mes bases. J’étais très souvent en Côte d’Ivoire, j’ai fait un petit retour chez moi au Congo Kinshasa. Je suis allée au Sénégal, au Cameroun avec Sergio Polo qui a cartonné avec le titre “Amour à deux, amour à vie”. J’ai joué aussi à Brazzaville, à Libreville. Donc, c’est un retour en Europe pour renouer avec ma carrière internationale parce que mon premier titre Bibi Madeline était plutôt destiné à l’international. Le New Morning était donc un passage obligatoire pour moi dans la dynamique de cette nouvelle décennie de ma carrière qui commence. Maintenant que c’est fait, on va passer à une salle plus grande. On prévoit déjà l’Olympia pour l’année prochaine.

• Je reviens à ce bilan. Tout n’a pas été aussi rose dans ta carrière.

- Dans la vie de tout un chacun, il y a toujours des faux pas. J’ai eu des lézards du fait de n’être pas tombée parfois sur les personnes qu’il faut en matière de promotion.

• Qui te croira si tu dis que tu n’as pas eu de promotion ?

- Non, mais c’est la réalité ! C’est vrai, c’est très difficile en Afrique quand on est femme. Tu me diras que mes deux premiers albums ont été produits par Koné Dodo, ensuite j’ai travaillé avec Kiki Touré. Et le troisième est une auto-production. Ce n’est pas évident d’être à la fois financier, comptable, attaché de presse, manager et artiste. Je ne le conseille pas, même à mon pire ennemi. Pour dire que sur le plan des structures et de l’encadrement, il est très difficile de travailler en Afrique. Ça, par exemple, c’est une tache dans ma carrière.

Beaucoup de choses donc à corriger dans ta carrière ?

- J’ai besoin d’une véritable équipe de professionnels autour de moi qui va communiquer comme il se doit et faire le travail qui lui incombe. Et puis, je ne voudrais plus que ma vie privée soit étalée dans la presse.

• C’est aussi le prix à payer lorsqu’on fait un métier exposé comme celui d’artiste ?

- Quelque part, oui. Et en même temps je l’assume, parce que j’ai toujours eu, avec mon public, une relation transparente. Je n’ai jamais caché ce que j’étais. Je suis une fille publique, mais je reste une femme pudique qui se veut discrète.

• Tu n’es pas étonnée que je dise que tu es une belle femme. On te le dit souvent…

- (Éclat de rire)… Il paraît. J’adore et je l’assume (Rire). C’est pour cela aussi que j’ai beaucoup de problèmes…

• Qu’est-ce que tu réponds à ceux qui disent que tu utilises ton charme pour faire ta promo ?

- On ne peut pas être dans un métier public et ne pas être bien, ne pas être beau. L’image doit être très importante. Après, la beauté, c’est relatif…

• La beauté se trouve dans les yeux de celui qui regarde ?

- Tout à fait. Mais je pense que l’image que l’on donne à l’extérieur doit être belle. Les journalistes, les gens des médias que vous êtes, se doivent d’avoir cette même attitude : soigner son image. Donc, si les gens pensent que Barbara est une belle femme et qu’elle utilise sa beauté, j’estime que si on a une chose, il faut la mettre en valeur… (Éclat de rire).

• Donc tu…

- Non ! Je t’arrête, je te vois venir… (Un peu plus sérieuse) Je ne base pas ma carrière sur mon charme. Je la fonde sur ma voix, parce qu’il faut beaucoup travailler. Et puis, la beauté est un couteau à double tranchant. Dans 20 ans, je ne serai plus la même. Donc, il faut privilégier le travail.

C’est ce message que tu vas faire passer dans le Best of que tu prépares en ce moment ?

Oui, pour ceux qui n’ont pas suivi mon parcours ou ceux qui voudraient se souvenir des émotions qu’on a partagées. On va voyager avec Barbara, à travers tous ces titres qui m’ont fait connaître et qui m’ont donné tout ce public. C’est Bibi Madeline, Mokili, Karibu, Djarabi… Le disque sera baptisé African Diva. C’est le résumé de mon parcours.

Par Inzah D.
enzo@topvisages.net

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