Quantcast
Viewing all 6356 articles
Browse latest View live

Plateaux : grossesses précoces d'adolescentes de dix ans à Djambala et Gamboma

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Plateaux : grossesses précoces d'adolescentes de dix ans à Djambala et Gamboma
Huit jeunes filles âgées de dix à onze ans ont été enceintes, d'après les statistiques du premier semestre 2013 dans les hôpitaux de base de Djambala et Gamboma, qui couvre plus de 80% de la population du département des Plateaux

Ces statistiques ont été données par le directeur départemental de la Santé, le médecin-colonel Jean-Claude Moboussé, lors du focus organisé le 12 juillet à l'occasion de la commémoration de la Jounée mondiale de la population sur le thème « Luttons contre les grossesses précoces des adolescentes par la promotion de la planification familiale » à la Maison de la femme de Djambala.

Dans sa communication, l'orateur a présenté le profil sanitaire de 2013. Il porte sur les aspects de risque du département, le profil épidémiologique ainsi que les conséquences des grossesses précoces. Les hôpitaux de Djambala et Gamboma ont enregistré 668 000 accouchements, dont 209 chez des adolescentes, huit grossesses de jeunes filles âgées de dix à onze ans, 201 chez celles âgées de quinze à dix-neuf ans et 21 césariennes.

Le taux de mortalité s'élève à 332 000 décès pour 100 000 vivants dans le département. Les infections uro-génitales occupent la troisième place après le paludisme et les infections respiratoires. Les grossesses précoces ont pour conséquences graves notamment des décès, la perte de la maternité, la mortalité infantile, des problèmes de fistule obstétricale et au niveau social et économique.

Les festivités de la Journée mondiale de la population ont été patronnées par le conseiller à la santé du ministère de la Santé, Florent Balandamio. Étaient à cette cérémonie le directeur général de la Population, Christian Sédar Ndinga, le représentant par intérim du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) au Congo, Laurent Assogba, et le préfet de la ville de Djambala, Edgard Diafouka Bambela.
Au niveau international, la journée a été célébrée sur le thème « Grossesses des adolescentes ». Au Congo, sur le thème « Luttons contre les grossesses précoces des adolescentes par la promotion de la planification familiale ». Au niveau national, elle a donné lieu à la remise de kits de maternité à l'hôpital de Djambala et à l'organisation d'un focus sur le thème de la journée. À l'hôpital, les bénéficiaires des kits étaient âgées en majorité de quinze à seize ans.

Le représentant par intérim du Fnuap, Laurent Assogba, a indiqué avant de donner lecture du message du directeur exécutif du Fnuap : « J'ai été profondément choqué de voir des jeunes filles qui ne devraient pas être encore maman le devenir. Elles devraient être sur le banc de l'école où bien dans les écoles d'apprentissage pour préparer leur avenir. » Le message du directeur exécutif du Fnuap publié à cette occasion souligne : « Les grossesses d'adolescentes ne sont pas seulement un problème de santé. Elles procèdent de nombreuses causes structurelles : pauvreté, inégalité des sexes, violence, mariages forcés d'enfants, déséquilibre des forces entre les filles et leurs partenaires, manque d'éducation et échec des systèmes et institutions de protection des droits. »

Le directeur général de la Population, Christian Sédar Ndinga, a, pour sa part, expliqué que cette question de grossesse précoce concernait toute la population congolaise. La rencontre permet de partager cette angoisse de voir des jeunes filles porter la lourde responsabilité d'être mères et de voir leur avenir hypothéqué par des grossesses précoces.

Au terme des interventions, le conseiller à la Santé, Florent Balandamio, a rappelé que ce thème « Luttons contre les grossesses précoces des adolescentes par la promotion de la planification familiale » invitait les populations à la réflexion et à l'action par rapport à la gravité du problème.

Notons que cette journée a été organisée à Djambala, chef-lieu du département, avec des activités simultanément à Ngo et Gamboma, par le ministère de la Santé et de la population avec l'appui du Fnuap. Parmi les coorganisateurs, on peut citer l'Association congolaise pour le bien-être familial, la Croix-Rouge congolaise, le secrétariat exécutif permanent du Conseil national de lutte contre le sida, et bien d'autres.

Lydie-Gisèle Oko

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Equateur : Les membres d’une secte religieuse manifestent nus pour «la libération du Congo»

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Equateur : Les membres d’une secte religieuse manifestent nus pour «la libération du Congo»
Des hommes, femmes et enfants appartenant à la secte religieuse Kitawala ont manifesté sans aucun vêtement mercredi 10 juillet dans le territoire de Bokungu (Equateur) pour réclamer « la libération du Congo ». Sortis des forêts où ils ont l’habitude de se cacher, ces familles se sont relayées toute la journée dans une « lutte de libération » qui, selon eux, va partir de ce territoire pour gagner le reste du pays.
Prévenu, le nouvel administrateur du territoire de Bokungu, Daniel Litshuaka, a affirmé son impuissance à répondre à cette revendication.

« On leur a demandé qu’est-ce qu’ils revendiquent, qu’est-ce qu’ils cherchent, ils m’ont répondu qu’ils veulent libérer le Congo à partir su territoire de Bokungu. Depuis la période des élections en 2011, le pouvoir leur avait donné des promesses qu’il n’a jamais réalisées. J’ai communiqué à ma hiérarchie à Boende et à Mbandaka », a-t-il affirmé.

Le Kitawala est un mouvement politico-religieux implanté dans la province de l’Equateur depuis l’époque coloniale.

Ces adeptes, les Kitawalistes, sont localisés dans les concessions du Parc de la Salonga et de la Réserve de la Lomako, aux confins des territoires de Bokungu et de Befale.

Ils vivent de la pêche, la chasse et l’agriculture. Mais souvent, ils sortent de la forêt pour troquer leurs produits.

Le leader des Kitawalistes a été identifié comme un démobilisé de l’armée, lui-même ancien adepte de la secte Nzambe ya Bonkoko localisé à Ilema, dans la périphérie de Mbandaka, et dont le Gourou est aux arrêts.

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Paulin MIZIDY, collectionneur d'objets d'arts dévoile ses trésors à l’Institut français du Congo

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Paulin MIZIDY, collectionneur d'objets d'arts dévoile ses trésors à l’Institut français du Congo
L’institut Français du Congo (ex-ccf) accueille pendant tout le mois de juillet une exposition-vente d'objets d’art d’Afrique Équatoriale et des tableaux de l’École de Peinture de Poto-Poto. Le vernissage a eu lieu le 04 juillet dans le hall de l'IFC sous le regard admiratif de l’Ambassadeur de France au Congo , Jean-François Valette.

« Une collection c’est bien plus qu’une suite d’objets , c’est toute la personnalité du collectionneur qui s'y cache. » Cette citation tirée du mot de bienvenue du Directeur Général de l’institut Français du Congo éclaire la lanterne du public sur l’esprit de l’événement.

C’est à la suite de « son exil français » que la fibre de collectionneur de Paulin Mizidy, passionné d’arts, s'est rallumé. En effet dans sa jeunesse, Paulin Mizidy collectionnait des timbres. C’est à la vue d’un timbre avec l’image d’une statue Kota (ethnie d’Afrique Centrale que l’on trouve au Sud du Congo Brazzaville et au Gabon) que sa passion pour les objets d’arts est née.
Riche sur le plan qualitatif et sentimentale, sa collection constitué de statues Punu, Kota, Kongo , ont chacune une symbolique dans leurs ethnies d’origines. Toutes ont une signification importante et comptent beaucoup aux yeux du collectionneur, qui a déclaré : « C’est à la fois un jour de tristesse et de bonheur. Tristesse de se séparer d’œuvre d’arts, bonheur de les exposer. »

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Paulin MIZIDY, collectionneur d'objets d'arts dévoile ses trésors à l’Institut français du Congo
Dans son imposante collection , on trouve notamment des objets d’arts Kota et Punu. Paulin Mizidy pense que les objets d’arts Kotas sont la « mascotte de l’Afrique ».Quant au public présent pour le vernissage dans le hall de l’ex-ccf, il a regardé avec admiration les masques Punus, Kebe-Kebe, masques à cornes, masque faciale, reliquaire Kota, Masque Hemba...

Cette passion pour la collection d’œuvres d’arts lui vient de sa tendre enfance.Paulin Mizidy dit en souriant que son père l'avait surnommé « le chiffonnier », parce qu’il gardait précieusement tout ce qu’il avait.

Ou bien est-ce la nostalgie du pays qui l’a conduit vers cette passion à devenir collectionneur d’objets d’arts ? Il répond sans ambages : « peut-être aussi que c’est la nostalgie du pays, en collectionnant j’ai découvert la richesse de la culture congolaise, ses rites, ses fétiches exposés dans des musées ». Parole d’un collectionneur.

Angelo Revo
redaction@starducongo.com

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

LIVRE : A propos de la commercialisation du pétrole en Afrique « Comment partager la rente pétrolière ?

« Comment partager la rente pétrolière ? Les enseignements d’une expérience africaine» (1) de Jean-Jacques Ikama
Image may be NSFW.
Clik here to view.
LIVRE : A propos de la commercialisation du pétrole en Afrique « Comment partager la rente pétrolière ?
Un titre-question qui définit la réflexion de Jean-Jacques Ikama (2) à propos de l’épineux problème que pose l’exploitation de l’or noir dans le golfe de Guinée en général et au Congo en particulier ? Se fondant sur son expérience personnelle de spécialiste dans le domaine pétrolier, l’auteur essaie de définir les tenants et les aboutissants du partage de la rente pétrolière entre compagnies privées et Etats producteurs de la matière première. Dans ce livre bien fourni scientifiquement, quelques notions, que nous avons jugées pertinentes, sont à clarifier car souvent « opaques » pour la majorité des Congolais.
Le pétrole qui apparaît comme une grande richesse des pays qui le produisent est paradoxalement la source de tribulations sociales et politico-économiques de leurs populations dont 70% vivent au seuil de la pauvreté.


A propos de la notion de rente pétrolière

Jean-Jacques Ikama se fonde sur la définition d’une grande spécialiste dans le domaine pétrolier, Fatiha Talahite pour qui la rente pétrolière « est ce qui reste après avoir calculé la rémunération des facteurs de production dont les caractéristiques le permettent, ou la rémunération des services rendus par les facteurs de [production] » (p.3). A partir de cette définition, se développe la réflexion de Jean-Jacques Ikama sur la rente pétrolière avec ses paramètres qui accompagnent les échanges commerciaux. Aussi, il sied de rappeler que dans le langage le plus courant, la rente pétrolière est constituée par le reste des revenus pétroliers bruts après la récupération de dépenses d’investissement et d’exploitation. Du partage de la rente pétrolière, se révèlent les contrats de partage de production (CPP) apparaissant comme l’une des formes les plus récentes qui daterait du milieu des années 50. Pour certains experts, « ils confèrent au pays producteur la possibilité d’exercer un contrôle approfondi sur l’exploitation et la production de ses ressources » (p.14) ; ce qui serait plus complexe au niveau des contrats de concession. Aussi, à propos de ces CPP, l’auteur nous édifie en spécifiant plusieurs types de contrats pour bien comprendre comment ils fonctionnent. Contrats de service, contrats de joint-venture, tels sont quelques types de CPP qui occupent une place importante dans le partage de la rente pétrolière au Congo qui « n’est pas le seul pays producteur de pétrole du monde à avoir adopté cette procédure » (p.38).

De la spoliation et des entraves dans le partage de la rente pétrolière

Fraude, magouille et abus de pouvoir accompagnent la technique de spoliation dans le partage de la rente pétrolière. Et souvent, tout va en faveur des compagnies qui exploitent la matière première. Aussi, l’auteur nous décrit-il les différents mécanismes possibles de spoliation dans le partage de la rente pétrolière et les conditions permissives de cette spoliation. Dans ce mécanisme, se remarque une vraie gangrène qu’est la corruption avec des enjeux stratégiques, économiques et financiers dans l’exploitation du pétrole. Et Jean-Jacques Ikama de spécifier qu’ « en République du Congo, l’intensification du phénomène de corruption (…) véritablement reconnu comme une réalité notoire, coïncide avec la paupérisation de sa population active » (p.82). Dans cette situation, se remarquent quelques entraves dans le partage de la rente pétrolière comme la pratique des préfinancements, un obstacle majeur. Et Jean-Jacques Ikama de se questionner à propos : « Le préfinancement occasionne-t-il une vente d’avance de cargaison de pétrole brut à des prix inférieurs au cours du marché ? » (p.94). Une interrogation qui mérite réflexion.

Pression fiscale et sociétés pétrolières et modèle de partage simple, flexible et équitable de la rente pétrolière

Dans sa réflexion, l’auteur définit plusieurs indicateurs de la pression fiscale pétrolière pour marquer sa complexité : pressions fiscales apparentes et effectives, « tax oil » et « cost stop », telles sont les notions qu’il développe et explique avec minutie. Se révèle ici la place de l’impôt dans le partage de la rente pétrolière entre les compagnies privés exploitant l’or noir et l’Etat congolais : « la méthode qui consiste à percevoir l’impôt sur les bénéfices des sociétés pétrolières en l’incluant dans la part du profil oil revenant à l’Etat [congolais] est une pratique courante qui correspond à un partage du profit oil : après impôt » (p.119). Jean-Jacques Ikama précise par la suite qu’il existe dans les termes fiscaux des contrats de partage de productions en vigueur en République du Congo. Mais avec tous les problèmes que pose la fiscalité, il faut réaliser un modèle de partage fondé sur la flexibilité et l’équité. Malheureusement, il faut tenir compte du « vice caché » des CPP. Et l’auteur de juger nécessaire une répartition de l’excess oil et le partage équitables du profil oil. Mais malgré toutes les précautions prises, il n’existe pas de meilleur mécanisme de partage de la rente pétrolière.

« Comment partager la rente pétrolière ? » : un ouvrage hautement scientifique

Ce livre, une mine indéniable sur la rente pétrolière en Afrique en général et au Congo en particulier. Avec des démonstrations précises qui se fondent scientifiquement sur les mathématiques et la statistique soutenues par des schémas et croquis explicatifs, cette réflexion s’annonce honnêtement comme un travail de bénédictin. Aussi, ce livre apparait comme l’un des premiers documents approfondis qui traitent le problème de la rente pétrolière au Congo. Un livre qu’il faut absolument lire et relire pour comprendre la répartition des revenus pétroliers entre Etats producteurs et sociétés exploitant la matière première. Car depuis moult décennies, la rente pétrolière est source de conflits sur le continent. Ces révélations de Jean-Jacques Ikama aideraient les Congolais à comprendre le partage de la rente pétrolière et pourraient soulever d’autres pistes de réflexion.

Noël KODIA

(1) J. J. Ikama, « Comment partager la rente pétrolière ? Les enseignements d’une expérience africaine », éd. Technip, Paris, mai 2013, 240p. 25€
(2) Diplômé de l’Institut Supérieur d’Economie de Sofia (Bulgarie), J. J. Ikama est actuellement directeur de la stratégie de connaissance et de la planification dans une société pétrolière africaine. A été une personne-ressource de la zone monétaire des Etats de l’Afrique centrale et enseignant à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Mathématicien de formation, il est titulaire d’un brevet d’invention portant un outil didactique basé sur les mathématiques.

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Vidéo: Zacharie Bababaswe répond à son ex-femme et parle de viol et gri-gri de koffi Olomide

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Vidéo: Zacharie Bababaswe répond à son ex-femme et parle de viol et gri-gri de koffi Olomide
Kinshasa, (Starducongo.com) - On frise le ridicule. Le conflit entre l'artiste Koffi Olomidé et l'honorable député Zacharie Bababaswe prend une tournure qui n'honore pas ces deux personnalités de la scène culturelle kinoise. A entendre les réactions des deux protagonistes et de leurs proches, on serait tenter de croire que quelque d'autre se trame. Que cette polémique interminable est l'arbre qui cache la forêt, qu'elle cache un vrai problème qui échappe aux Congolais condamnés à suivre, épisode par épisode, ce drôle de film sans fin.
Jugez-en par vous même à travers cette nouvelle diatribe de l'honorable contre la star congolaise de la musique qui étonnera plus d'un. Voir ci-dessous la vidéo.

M.K.

Mieux comprendre, lire également:
Cindy le Cœur demande à l'honorable Zacharie Bababaswe de « respecter Koffi Olomide »
et
Polémique: Koffi Olomidé répond à l'honorable Zacharie Bababaswe

http://www.starducongo.com/video/

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Nathalie Makoma : « Je ne suis pas en bon terme avec mes sœurs aînées »

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Nathalie Makoma : « Je ne suis pas en bon terme avec mes sœurs aînées »
La chanteuse Nathalie Makoma explique que ses sœurs gardent encore et toujours la dent contre elle, regrette qu’il y ait beaucoup de haines dans la famille et prie que Dieu intervienne, afin que l’amour règne de nouveau entre eux.

Invitée d’honneur du festival international de Jazz a Kinshasa, Nathalie Makoma a laissé une bonne impression lors de sa prestation scénique sur a rue jazz.

Très brillante, la chanteuse congolaise a été plébiscitée super star par les amoureux de la musique d’improvisation, grâce à sa belle voix.

Profitant de cette occasion, l’ex diva du groupe «Les Makoma » à accordé une interview au quotidien kinois «La Prospérité », pour annoncer la sortie, pour bientôt, de son premier album en solo, après la séparation douloureuse avec ses frères et sœurs Makoma, en Europe.

Concernant ses relations actuelles avec « Les Makoma », Nathalie a révélé que le climat n’est jamais revenu au beau fixe entre elle et ses frères et sœurs. « Nous sommes à distance, malgré tous mes efforts fournis pour réparer la situation. Mes sœurs gardent encore et toujours la dent contre moi. Je regrette qu’il y ait beaucoup de haines dans la famille. Je prie que Dieu intervienne, afin que l’amour règne de nouveau dans nos cœurs, a déclaré Nathalie Makoma.

S’agissant de la suite de sa carrière, la chanteuse a confirmé que son premier album, en solo, est pratiquement fini. La date de son lancement ne dépend que de la maison qui la produit, a-t-elle renchéri.

Toutefois, à star a précisé que son absence sur le marché du disque est due à la crise économique qui avait également affecté les grands producteurs ainsi que des maisons d’édition de disque en Europe.

Pour elle, certains producteurs préféraient produire un single (une chanson), à la place d’un album complet, en raison des coûts discographiques réduits. « Je suis maintenant très contente de signer un contrat avec une maison qui a accepté de produire mon disque.

Bientôt, il sera disponible sur le bac à travers le monde », a indique la belle Nathalie. Par ailleurs, la star a fait savoir qu’elle vient de participer dans un film européen, dans lequel elle a joué le rôle de caissière.

Une nouvelle expérience, s’exclame-t-elle, puisqu’elle à toujours rêvé laisser ses empreintes dans le cinéma. Rappelons que la chanteuse Nathalie Makoma s’est révélée au grand public, au sein du groupe Makoma, une formation musicale réputée dans le genre de musique gospel en Europe.

Ayant son siège dans la ville d’Amsterdam, en Hollande, cet orchestre, formé avec ses frères aînés, est composé de Pengani Makoma, Annie Makoma, Tutala et Duma. Tous ces garçons et filles issus d’une même famille biologique. Comparable aux Jackson Five aux Etats-Unis, Nathalie et ses sœurs sont les fruits d’un même père et d’une mère.

C’est depuis 2005 que Nathalie a claque a porté du groupe parce queue n’avait plus la même vision avec ses frères. Ainsi, la chanteuse, à la voix angélique, vole aujourd’hui de ses propres ailes et ce, grâce au soutien de son manager.

JD/Le Prospérité

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Musique : Pierre Massamba Signoret ressuscite le rythme Kimbwa

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Musique : Pierre Massamba Signoret ressuscite le rythme Kimbwa
Chef d'orchestre du Grand orchestre ballet Bondo international (GOBBI), l'artiste musicien s'apprête à sortir deux albums dans lesquels il met en exergue le Kimbwa, une danse traditionnelle Kongo modernisée

Dans ses deux nouveaux opus, « La patience » et « Monde Kimbwa », Pierre Massamba Signoret se sert de sa douce voix pour apporter un message éducatif tout en s'appuyant sur la sagesse reçue de ses parents. Louant la beauté féminine, il n'en reste pas moins critique face aux comportements blâmables de la jeune génération, plus occupée par la beauté corporelle que par les travaux ménagers. Une dérive suicidaire évoquée dans La petite Marie.

La sortie de ces deux albums est pour l'artiste la concrétisation d'un rêve, celui de ressusciter le Kimbwa, une danse traditionnelle des Kongos de l'Afrique centrale. « Avec mon groupe, Grand orchestre Bondo international, j'ai modernisé le Kimbwa en y apportant une touche personnelle, sous forme de musique pop moderne et traditionnelle », explique-t-il.

Outre ces albums, Signoret en a enregistré deux autres inédits. Un opus fait d'un témoignage sur le général Charles De Gaulle, que Signoret a rencontré à deux reprises à Brazzaville : le 14 juillet 1953 au stade Eboué où le jeune Signoret exécutait les mouvements gymniques ; et le 24 août 1958 dans la même arène quand l'homme d'État français engagea la décolonisation de l'Afrique noire en proposant la création de la communauté. Quant à « Democracy America », c'est l'album enregistré pour honorer le président américain Barack Obama.

Pierre Massamba Signoret a commencé à chanter dans les années 1970. En 1978, il est lauréat du premier prix du concours du spectacle lors du festival de musique moderne, en accompagnant l'orchestre Bissandza (ex orchestre Monta Lokoka). Après de brefs passages dans les orchestres Tout Choc Zehila, Institut Mélodia, il crée, le 15 juillet 1989, l'orchestre ballet Bondo international qui se produit régulièrement lors de grandes soirées à Brazzaville et à Pointe-Noire. En 1997, quand éclate le conflit politique à Brazzaville, il vient s'installer à Pointe-Noire où il redynamisera le Grand orchestre Bondo international. Il se produira au Stade Franco Anselmi et à l'Espace cultuel Kintuari de la Corniche de Foucks.

Pierre Massamba Signoret est membre de la Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) en qualité d'auteur compositeur depuis 1976.

Hervé Brice Mampouya

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Un officier supérieur à la retraite fait tabasser trois jeunes gens

La scène s’est passée, samedi 29 juin 2013, à Mayanga, un quartier de Madibou, le huitième arrondissement de Brazzaville. Trois jeunes gens y traçaient des parcelles de terrain dans un domaine qui appartiendrait à leur famille. Soudain, ils ont vu surgir un groupe de personnes furieuses, revendiquant la propriété dudit domaine. Les pauvres ont été tabassés et conduits, les bras liés, au domicile du commanditaire de cette expédition punitive, en l’occurrence un officier supérieur à la retraite, affirme un parent des infortunés. Ces derniers présentaient, qui, un visage tuméfié, qui, un œil empoché. Mais, la gendarmerie, alertée, a débarqué au domicile du commanditaire, où elle a délivré les trois jeunes hommes et mis la main sur leurs bourreaux qu’elle a emmenés au camp Makala, avant de transmettre l’affaire à la justice. Comme quoi, l’Etat de droit est en marche. Personne ne doit se faire justice.

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Enfants : pourquoi il vaut mieux les coucher à heure fixe

Une étude britannique lie l'irrégularité du coucher à un moins bon développement cérébral.
Au dodo ! Pour favoriser le développement cérébral de votre enfant, mieux vaut le mettre au lit à heure fixe. C'est une étude britannique publiée dans Journal of Epidemiology and community health qui le dit. Les chercheurs ont étudié les résultats de tests de développement cognitif effectués à l'âge de 7 ans par 11.178 enfants nés entre 2000 et 2002. Ils ont ensuite demandé à leur mère s'ils se couchaient à heure fixe à différents âges (3, 5 et 7 ans).

Des rythmes biologiques perturbés. Résultat, l'étude établit un lien entre l'irrégularité du coucher et les mauvais résultats aux tests. Les enfants qui ne se sont pas couchés à heure fixe ont ainsi plus de difficultés à lire, à compter et à se repérer spatialement. Le manque de sommeil et la perturbation des rythmes biologiques limite la capacité du cerveau à absorber et à retenir les nouvelles informations, expliquent les chercheurs cités par l'agence Bloomberg. Les filles sont plus vulnérables à cette irrégularité, sans que les chercheurs n'avancent d'explication.

Surtout à l'âge de 3 ans. Le lien de cause à effet est particulièrement fort pour les petits de 3 ans. C'est pourtant l'âge auquel l'irrégularité du coucher est la plus forte (20% des enfants contre 10% plus tard). Mais il n'est jamais trop tard pour trouver son rythme : les effets de l'irrégularité du coucher semblent "cumulatifs", selon Amanda Sacker, un des auteurs de l'étude. Ce qui signifie que, même si votre enfant se couche à des heures irrégulières à l'âge de trois ans, "si vous arrivez à instaurer un rythme régulier lorsqu'ils commencent l'école à 5 ans, alors il y aura des effets positifs".

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Le prophète Simon Kimbangu et l’éminent Koongonologue belge le Père Joseph Van Wing

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Le prophète Simon Kimbangu et l’éminent Koongonologue belge le Père Joseph Van Wing
Le père VAN WING est un missionnaire belge ayant, des années durant, vécu au milieu des Koòngo du Congo démocratique (presque un demi-siècle). Il est auteur des « Etudes Bakongo sociologie, magie et religion » publiées en 1959 aux éditions Désclée Brower. Un remarquable ouvrage qui lui confère la qualité d’un véritable koòngologue compte tenu de sa portée quelque peu encyclopédique.

Son témoignage sur le prophète Taàta Simon KIMBANGU comporte d’innombrables informations sur la fondation même du mouvement kimbanguiste. Il est d’autant plus remarquable qu’il est, lui, missionnaire belge catholique qui, à ce titre n’est ni pour Taàta Simon KIMBANGU ni pour le mouvement qu’il crée.

A ce propos, le père VAN WING paraît, à la fois, un missionnaire et un observateur digne de foi puisque l’église et le pays dont il est originaire sont avec force contre Taàta Simon KIMBANGU. S’il est sans conteste du côté du colonisateur, l’auteur s’efforce toutefois à comprendre le colonisé en cherchant à percer les mystères de son univers conceptuel de l’existence.

Ici, force est de relever que, si les églises protestantes ont été libérales ayant directement ou inversement favorisé la prolifération des églises autochtones de contestation contre la domination du colonisateur belge sur leur sol, il en a été autrement pour l’église catholique.

A l’instar du capucin italien Bernardo Da Gallo, catholique ayant été le cerveau penseur ou l’instigateur acharné en complicité avec son confrère le père Laurent de Lucques dans la condamnation au bûcher de Yaàya KIMPA VITA le 2 juillet 1706, dans la localité d’Evuluvulu, une contrée environnante de Mbaànza Koòngo, l’église catholique de l’époque de Taàta Simon KIMBANGU a été aussi de beaucoup pour sa condamnation. Celle-ci est intervenue par décision en date du 12 septembre 1921 rendue par une juridiction d’exception, en l’espèce un Tribunal de guerre.

Le père VAN WING quoique catholique aura cependant un autre regard sur Taàta Simon KIMBANGU et son mouvement. C’est à ce titre que son témoignage paraît être, peut-on dire, du moins sur certains aspects dignes d’intértêt.

Voici quelques extraits de ce témoignage :

« C’est vers 1881 qu’il vint au monde à Nkamba…Son père était un nganga (féticheur) renommé dans la région, qui comme ses congénères, se livrait à des tremblements et des convulsions, quand il proférait les incantations rituelles que réclame la mise en action d’un nkisi (fétiche). Simon doit avoir été souvent témoin de ces manifestations impressionnantes qui sont sensées signifier que le sujet a été saisi par un esprit. Il a été élevé par une tante très dévouée. Il ne semble donc pas avoir connu sa mère.

Du village paternel il passa à la mission de Ngombe Lutete. Quoique très intelligent et doué d’un remarquable talent oratoire, il n’accéda pas au grade de pasteur. Il évangélisa plusieurs villages à titre de catéchiste…

Dans la besogne monotone de catéchiste, Kibangu…alla faire l’expérience de la vie plus variée et plus libre des cercles Kinshasa et Matadi, où l’on entre en contact avec des hommes et des idées, qui y affluent de tous les coins de l’Afrique et même de l’Europe. Il est possible qu’il y ait entendu parler du mouvement prophétique d’Elie en Nigérie et de celui de Malachie en Uganda. Revenu dans son village en 1920, il avait alors atteint la pleine maturité.

Ce n’est que vingt sept ans plus tard, à Elisabethville, que j’ai pu faire sa connaissance. Après vingt six ans de captivité, il n’avait encore rien d’un vieillard décrépit. Malgré sa corpulence il se tenait encore bien droit et se mouvait avec aisance. Il avait gardé une excellente mémoire et ne laissait nullement échapper le fil des ses idées. D’une voix encore harmonieuse il parlait un kikongo très pur. D’un bout à l’autre notre conversation s’est déroulée dans l’affabilité et la courtoisie, et quand je m’apprêtai à prendre congé, il tint à me remercier de lui avoir fait cette visite et de lui avoir apporté des nouvelles de son pays.

…Nous avons…été amenés à rappeler le souvenir de son mouvement de 1921 et même des thèmes principaux dont il était constitué. Nous n’avons parlé toutefois que d’éléments qui étaient de notoriété publique, notamment de l’interdiction du fétichisme, de la polygamie et des danses de Ngoma (danses habituellement obscènes). Il ne cacha pas la satisfaction qu’il éprouvait à se rappeler ces points. Quand toutefois je fis allusion à l’interdiction pour ses adeptes d’aménager encore des champs de manioc, je le vis sourciller et se récrier vivement : « Ce n’est pas moi qui ai édicté cette défense ». Un peu plus tard il eut une réaction toute pareille, quand je fis mention de la défense faite aux Kibanguistes de payer l’impôt de capitation.

La spontanéité de ces protestations, sans constituer pour moi un argument décisif, m’a cependant sérieusement confirmé dans l’idée que Simon Kibangu avait bien à lui tout seul lancé le mouvement, mais que très tôt il avait eu des codirigeants, qu’il couvrait de son prestige.

…c’est en 1921 vers la fin du mois de mars que nous arrivaient à Kisantu les premiers échos du mouvement : « A Nkamba, dans la Londe, un ngunza (prophète) prêchait des choses nouvelles de Nzambi (Dieu). Il faisait ses exhortations avec une grande force et tremblant de tous ses membres. C’est Nzambi qui lui avait ordonné de répandre la nouvelle doctrine et de guérir les malades. Le ngunza se nommait Simon Kibangu ». Nous apprenions que des foules se rendaient à Nkamba écouter le prophète et lui présenter leurs malades. Bientôt nous vîmes nous-mêmes le long des chemins des groupes de pèlerins, venus de l’intérieur de la région de Madimba et se rendant chez le prophète, jusqu’au mois d’août cette affluence alla en s’amplifiant. La Compagnie du chemin de fer Matadi-Léopoldville fut contrainte d’augmenter le nombre des voitures pour subvenir au transport des voyageurs. A partir du mois de mai, Nkamba hébergeait en permanence jusqu’à quatre mille pèlerins.

...Kibangu avait proclamé trois lois auxquelles il fallait se soumettre sans délai sous peine de sanctions célestes. La première imposait la destruction de tous les fétiches sans exception. Sans tarder, on obtempéra. Les uns jetèrent leurs fétiches dans les rivières, dans la brousse, d’autres les brûlèrent au village…Pour le trésor artistique Bakongo ce fut une perte irréparable. D’innombrables statuettes anciennes ont été irrémédiablement détruites, ainsi que de très nombreux petits tambours à tête humaine, dont les féticheurs faisaient usage dans leurs incantations.

Outre la destruction des fétiches, Kibangu ordonna également celle des tambours de danse appelés ngoma. Les danses soutenues par le rythme des ngoma constituaient alors la principale réjouissance à l’occasion des festivités organisées et même en d’autres circonstances de la vie ordinaire des villages. Danses « du ventre », elles sont toujours érotiques, très souvent lascives et même franchement obscènes. Elles sont l’occasion d’adultères et, par suite, de discordes et de divorces…

Simultanément, nouvelle épreuve de force, il promulgua l’interdiction de la polygamie. Si bon nombre de polygames obtempérèrent en renvoyant leurs femmes « supplémentaires », ils le firent sans réclamer la restitution de la dot et, par conséquent, sans rompre le lien juridique…

Telles furent donc les trois modifications d’envergure que le prophète osa introduire d’autorité dans la vie sociale de ses adeptes. Qu’il fut obéi dans des domaines où la sensibilité du peuple était le plus en jeu, démontre et l’ampleur de son prestige et la force dynamique du mouvement qu’il avait lancé.

Les missionnaires protestants non seulement ne mettaient aucun obstacle à la propagande kibangiste, mais allaient jusqu’à la seconder dans sa marche conquérante, ne voyant en elle qu’une sorte de « revival » semblable à ceux qu’ils avaient vus à l’œuvre au sein de leurs églises dans leur pays d’origine. A leurs yeux Kibangu était un inspiré qui ravivait et exaltait opportunément la foi de leurs adeptes. Ne s’appuyait-il pas sur la Bible, dont il avait toujours un exemplaire en main ? Et son comportement moral, que laissait-il à désirer ? De quel droit lui auraient-ils reproché d’expliquer la parole de Dieu à sa façon, puisque pour eux l’interprétation personnelle constituait la règle unique et le fondement de la foi ?...

Jusqu’à la fin du mois de mai, l’Administration pour sa part n’y voyait qu’une affaire de chapelles dans laquelle elle ne trouvait pas de raison d’intervenir. Dès les premiers jours de juin il apparut toutefois qu’il s’agissait de bien autre chose…

Au début de juin 1921, nous nous trouvions donc en face d’un messianisme organisé, préparé à cristalliser dans son sein la sensibilité religieuse de la population et à déchainer à son profit toutes les forces explosives du nationalisme… » (Le Père Van Wing in “ Zaïre revue congolaise congolees Tijdschrift Belgian African Review” vol. XII -1958 P.566-576

En somme, le Nguùnza, Taàta Simon KIMBANGU est décrit par le père VAN WING comme un personnage très intelligent, doué d’un remarquable talent oratoire, se mouvant avec aisance en dépit de sa corpulence, ne laissant nullement échappé le fil de ses idées, ayant une voix harmonieuse et parlant un kikongo pur.

D’où certainement la signification profonde du nom qu’il porte lequel, est à rapprocher de KI-MBAÀNGULA (synonyme de KI-YINDULA), qui est une technique consistant en une maîtrise parfaite des tournures idiomatiques de la langue KOÒNGO et de son peuple.

Enfin, il était d’une moralité for exemplaire de sorte que sa conduite humaine et sociale était, dans une certaine mesure, la traduction de l’enseignement afro-chrétien qu’il véhiculait.

Telles sont, entre autres, les véritables caractéristiques d’un véritable Nguùnza lequel mot sur le plan de l’étymologie désigne le porte parole du verbe intelligible, le prophète, et qui, chez les Koòngo, reste un référent, un modèle voire un Nkuùlu.

C’est ainsi d’ailleurs que le message de Taàta Simon KIMBANGU, à l’instar de celui d’Emile Cardinal BIAYENDA reste encore d’actualité.

Rudy MBEMBA-Dya-Bô-BENAZO-MBANZULU (TAÀTA N’DWENGA)

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Maroc: Les Congolais de Marrakech célèbrent le 53ème Anniversaire de l'Indépendance de la RD Congo

Marrakech, (Starducongo.com) - La Communauté des Congolais Résidant à Marrakech ( C.C.R.M) a récemment célébré, dans une ambiance festive et conviviale, le 53ème Anniversaire de l'indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), acquise le 30 Juin 1960.


www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Avec son album, « Fiko fiko fio », le Grand-père Bozi Boziana signe son come back !

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Avec son album, « Fiko fiko fio », le Grand-père Bozi Boziana signe son come back !
L’album de Bozi Boziana qui compte 14 chansons morceaux sera sur le marché au cours de ce mois de juillet à Paris.

L’artiste musicien Bozi Boziana signe son retour dans « Fiko fiko fio ». La soixantaine révolue, le Grand Père de la musique congolaise, comme il aime bien se faire appeler, Bozi Boziana n’a pas tourné le dos à l’Art d’Orphée.

Avec sa belle voix, son aisance et son charisme scénique, Bozi Boziana compte gratifier tous les mélomanes d’un album de haute facture.

Selon une source digne de foi, ce nouvel opus de 14 morceaux sort sur le marché de disque en ce mois de juillet à Paris sous la bénédiction et l’encadrement de Christophe Mbenzu Production.

Dans cette œuvre musicale, l’on retrouve des chansons telles que ; « Mon ami est Gabonais », « JP Loboko », « Sans le savoir », « Igor Balou », « Remix Israël »,… pour ne citer que celles-là.

Plusieurs sont des artistes qui ont participé aux côtés de Bozi Boziana pour la réalisation de ce disque qui s’annonce palpitant.

Parmi eux, cette source cite nommément Ramazani, Kadogo, Florence « Mi-Flore », Berthe Mundingu, Patience et MJ 30.

Cet album ne tombera pas comme un cheveu dans la soupe des mélomanes africains ou européens dans ce sens qu’il a été enregistré simultanément à Paris et à Kinshasa. Question de tenir compte de ces deux réalités géographiques.

Pour rappel, Benoît Mbenzu Bokili, populairement connu sous le sobriquet de Bozi Boziana Grand Père, est né en 1952.

Il est l’un des principales vedettes de Zaïko Langa Langa au début des années 70. Il va évoluer tour à tout à Issifi Lokole et Yoka Lokole. En 1981, il est co-fondateur de Langa-Langa Stars avec Evoloko et en 1983, de Choc Stars, avec Ben Nyamabo.

En 1986, il a créé son propre groupe « Anti-Choc » avec lequel il connaît un grand succès. Nombreuses sont ses œuvres qui sont devenues l’identité de la musique moderne, notamment : « La reine de Sabah », « Evelyne », « Doucouré », « Zakayi ».

Auteur d’une quinzaine de disques et de plus de 400 chansons composées, Bozi Boziana reste une des figures emblématiques de la musique congolaise moderne. Et, cet album « Fiko fiko fio » va encore confirmer la touche du maître, celle du Grand père.

Onassis Mutombo/L’Avenir

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Georges Bayonne Castador, le temple de la Rumba Congolaise à Pointe Noire.

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Georges Bayonne Castador, le temple de la Rumba Congolaise à Pointe Noire.
Pointe-noire, (Starducongo.com) - Certains disent que c'est le temple de la Rumba Congolaise, d'autres disent que c'est un monument historique, un musée, un conservatoire à nul autre pareil en République du Congo. Planté au milieu du Grand Marché de Pointe Noire, "Chez Castador" est une buvette des années 60 où l'on dépoussière les vinyles de la belle époque, celle des African Jazz, des Bantous de la capitale ou de Tabu Ley Rochereau…

Au second étage d'une maison ouverte au vent du Grand Marché, Georges Bayonne Castador règne en maitre absolu des platines. La Rumba Congolaise il l'a connait sur le bout de ses doigts. Sur les étagères, dans les cartons ou à même le sol des centaines et des centaines de 45 et 33 T des deux Congos, mais aussi de la France des sixties à l'époque où Ponton La Belle dansait encore le Boléro ou le Cha Cha Cha. "Il y avait bien avant, du côté de Fond Tié-Tié ,"Jeudi Soir" où jouaient des orchestres mais il a disparu" regrette un vieux papa sagement assis devant une Turbo King ou, si vous préférez, "une affaire d'homme ". Si la richesse culturelle musicale du Congo-Brazzaville fleurit dans les mémoires, les mélomanes déplorent un manque flagrant à savoir conserver précieusement les disques de l'âge d'or de la Rumba.

L'enfance de Georges Bayonne Castador a quant à elle toujours été rythmée par la musique " Le père ne parlait pas beaucoup, notre quotidien c'était l'école ou la maison, je fréquentais le Lycée Karl Marx, aller au Cinéma Rex relevait d'un véritable courage. Alors j'écoutais de la musique, initié par les grands du quartier aux refrains de Joseph Kabasele Tshamala dit "Le Grand Kallé ". Le reste du temps j'aidais le vieux à vendre ".

Ca pourrait être l'histoire de la Rumba mais c'est aussi une histoire de famille. Avec ses soeurs, au décès de son père, Georges prend en main l'établissement. Aujourd'hui, sa fille Fatou est venue aider à préparer le Maboké " Ici, on écoute de la musique en dégustant une bière locale mais on peut aussi manger à bon prix, c'est un endroit très convivial ". Quoique teintée d'une certaine nostalgie, la joie de vivre respire ici à pleins poumons : " De table en table on échange aussi sur les questions de société, de religion, d'économie " surenchérit Roland, chirurgien à l'hôpital de Loandjili.

"Chez Castador" est sans aucun doute le temple incontournable de la Rumba Congolaise comme en témoigne le passage du groupe "Radio Libanga" venu ce matin pour un shooting photo. Des artistes y sont venus réaliser leur clip comme le célèbre Youlou Mabiala ou bien encore Isso de la RDC, d'autres artistes encore… " C'est un lieu culturel c'est certain. Il m'arrive aussi très souvent de dépanner des chaines de télévision ou des radios qui cherchent un collector, une perle rare " esquisse Georges dans un large sourire avant d'entamer quelques pas de danse sur un air du Grand Maître Franco.

Dépoussiérant un vieux 45 tours qu'il pose délicatement sur sa platine Georges Bayonne Castador dit connaitre tous les morceaux d'hier par coeur. "Cela ne s'arrête pas au Congo d'ailleurs, je peux te jouer une vieillerie de Rumba Cubaine si tu préfères "…

Par Philippe Edouard

http://www.starducongo.com/video/

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

La mairie de Brazzaville se fait voler sa subvention mensuelle

Le sujet est à la une des conversations des fonctionnaires municipaux, à Brazzaville. Lundi 8 juillet dernier, le receveur principal de la mairie de Brazzaville s’était rendu au trésor public, pour retirer les deux cent millions de francs Cfa constituant la subvention mensuelle de l’Etat à l’entretien de la ville-capitale. Avec la tenue du Fespam (Festival panafricain de musique), la présidence de la République tient à ce que la salubrité soit assurée dans la ville, surtout aux alentours du Stade Eboué, dans lequel est implanté le principal site des spectacles. Il faut dire que la mairie a passé quelques mois, sans plus toucher sa subvention. Seulement, en quittant le trésor, avec son chauffeur, le receveur se rend compte qu’il a oublié ses clés, dans un bureau du trésor. Il est allé les chercher, laissant seul son chauffeur, avec les fonds qu’il venait de retirer. Quand il est revenu, il n’a pas cru ses yeux de ne plus voir sa voiture: le chauffeur a disparu avec les deux cents millions. Saisie, la police a retrouvé, quelques heures plus tard, la voiture vers l’hôtel-restaurant Hippocampe: sans chauffeur, sans le «nguiri» d’argent. Le receveur a été retenu par la police, pour les besoins d’enquête. Mais, évidemment, tout le monde s’étonne de la légèreté dont il a fait preuve. Par ailleurs, il est étonnant de constater que les fonds des structures publiques se baladent en liquidité entre les mains de hauts-fonctionnaires: occasionnant ainsi la concussion, le vol, le détournement, etc. On se souvient du vol d’un demi-milliard de francs Cfa, dans un cabinet ministériel, il y a quelques mois, à Brazzaville.

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Enfin dans les bacs, un succès nommé : « Papa Noël & Viviane A. », retour aux sources de la Rumba

L’accordéoniste Vivianne Arnoux frappe un grand coup.
Image may be NSFW.
Clik here to view.
Enfin dans les bacs, un succès nommé : « Papa Noël & Viviane A. », retour aux sources de la Rumba
France, (Starducongo.com) - Après avoir investit le Comptoir Général à Paris, pour quatre concerts acoustiques, les 18, 20, 21, 22 juillet 2013, et donner l’occasion aux parisiens d’apprécier dans toute sa dimension, le duo « Rumbacordéon » Papa Noël & Viviane A. Place à l’album « Color » qui débarque enfin chez les grands disquaires de l’Hexagone.

Sous le titre « Papa Noël & Viviane A », « Ya Nono » nous livre son nouvel album qui a pour particularité : le retour à la rumba originale des années 50. Il est accompagné par la talentueuse accordéoniste Viviane Arnoux qui frappe un grand coup à travers une prestation qui est d’une beauté déconcertante. Par son touché, elle nous transporte au cœur de la culture et des saveurs du meilleur accordéoniste de la musique congolaise aux éditions Ngoma en 1953 : Camile Feruzi.

Viviane Arnoux qui est formée à partir des écoles de jazz aux rencontres des musiciens brésiliens, mexicains, cajuns, arabes, africains, a façonné son jeu et s’affranchit des frontières. Un éclectisme qui la conduit à tourner dans le monde entier aux côtés de Hugues Aufray, Ray Lema, I Muvruni, Manau, Abed Azrié, Zao, baba Djan, Les Orientales, Céline Caussimon, Sam Mangwana, So Kalméry, Thomas Pitiot, Kekelé, Omar Pene…

Papa Noël & Viviane Arnoux, un duo qui tient à aiguiser son regard sur la Rumba.

Nedule Papa Noël « Ya Nono » et Viviane Arnoux ont dans cet album trouvé la meilleure façon d’aller aux sources de la rumba, partager les moments forts de leur rencontre à travers lesquels se dégagent beaucoup de chaleur et de tendresse, avec en prime, ces arrangements qui nous rappellent les chevronnés organistes belges de la musique congolaise des années 50 : Pilaes et Gilbert Warnant,

La Rumba, porteuse d’une signification plus profonde.

Mêlé harmonieusement au rythme afro-cubain dans ses subtils arrangements, la rumba, cette musique qui apporte un réconfort moral et physique est aussi porteuse d’une signification plus profonde encore : elle exprime le mieux du monde les divers aspects de l’âme bantoue. Aussi Papa Noël, prouve ici, qu’en plus d’être un grand interprète est un compositeur dont la créativité, dans la tradition n’a pas de limites !

Enfin il y a lieu de reconnaître que le résultat acquis dans cet album qui ressemble à un hymne à la vie, sincère et joyeux, l’a été a beaucoup de travail et de patience au point où le duo « Papa Noël & Viviane A » peut se satisfaire à juste titre, de sa réalisation qui fait la valeur inconnue et méconnue de la « Madre Rumba »

Clément Ossinondé
clementossinonde@starducongo.com

http://www.starducongo.com/video/

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Roman : Moussibahou Mazou a présenté «Omanga ou l’exil en héritage»

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Roman : Moussibahou Mazou a présenté «Omanga ou l’exil en héritage»
«Omanga ou l’exil en héritage» est le nouvel ouvrage de Moussibahou Mazou, écrivain congolais d’origine béninoise. Il a été, officiellement, présenté au public et dédicacé, vendredi 28 juin 2013, à l’auditorium du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, à Brazzaville. En présence d’Henri Lopès, ambassadeur du Congo en France et préfacier de l’œuvre; de Mukala Kadima-Nzuji, universitaire et modérateur; d’Antoine Aïssi et Jean-Luc Aka Evy, tous deux enseignants à l’Université Marien Ngouabi, et de nombreux invités de marque, parmi lesquels Alexis Vincent Gomez et Camille Bongou.

Publié au mois d’avril de l’année en cours, aux Editions L’Harmattan, ce livre de 228 pages, met en exergue le bon côté de l’exil. Il est une quête de liberté et de mieux être et décrit la longue marche professionnelle qui mène Omanga, personnage principal, à émigrer dans plusieurs pays. Avant de se retrouver à Pointe-Noire, en République du Congo, son pays d’adoption, où il a connu l’émergence professionnelle.

Moussibahou Mazou s’est inspiré de sa propre histoire, le témoignage d’un parcours singulier qui l’a emmené en République du Congo, en 1952. Il va exercer dans l’administration des postes et télécommunications. En 1960, il fait partie des jeunes cadres qui seront envoyés en France, pour suivre la formation d’inspecteur et d’inspecteur principal. De retour au Congo, il occupe plusieurs postes au sein de l’Office équatorial des postes et télécommunications. Il est, aussi, professeur vacataire à l’Ecole nationale des postes et télécommunications de Brazzaville.

Donnant les raisons qui l’ont poussé à s’exiler, l’auteur a affirmé: «Je ne pouvais que relater cette vie d’exilé de génération en génération. L’exil n’est pas, forcément, une chose négative. L’exil est, quelquefois, salutaire», a-t-il souligné.

Dans la préface de ce roman, Henri Lopes écrit: «A l’aube des indépendances africaines, à l’heure où les jeunes élites accèdent au pouvoir, Omanga quitte sa terre d’adoption, à destination de l’inconnu. Comme son père, Hamid, et son aïeul, Issiaka, avant lui, il y est contraint pour conserver sa liberté… Omanga pose un regard libre, alternant légèreté et gravité, sur ses origines et sur huit décennies d’une existence improbable qui l’a mené dans plus d’une centaine de pays, à travers le monde. Il se plonge dans la tradition pour exprimer d’où il vient aux enfants des nouvelles diasporas, afin qu’ils s’en inspirent, pour, à leur tour, tracer leur chemin dans la tourmente des quêtes identitaires. Puisant sa matière dans l’histoire de sa famille, l’auteur transcende le destin d’une lignée pour mettre en toile de fond l’histoire du monde et plus spécialement celle du continent africain avec ses sinuosités, ses avancées, ses fourvoiements, ses tragédies, ses avancées. Ses espoirs. Roman de formation, aux accents picaresques, ce récit constitue un témoignage sur les années du «soleil des indépendances» dont nous a parlé, dans une approche différente, Amadou Kourouma. Au demeurant, ce livre n’est ni un cri de douleur, ni une plainte, ni une lamentation. Aucun misérabilisme, aucune réclamation outrancière. C’est surtout et c’est là que réside son intérêt, sa singularité, sa force, une méditation sur les bienfaits de l’exil».

Pour Antoine Ayissi, ce récit est, à la fois, culturel et stratégique. Il s’agit, en fait, d’une quête d’identité d’Omanga. C’est un récit d’une richesse peu commune et les acteurs baignent dans l’histoire.
Jean-Luc Aka Evy a, pour sa part, apporté la touche philosophique à l’œuvre: «Cet ouvrage est une ouverture vers l’autre. L’exil nous a permis de nous interroger sur nous-mêmes. Ce livre est un autre exil et l’exil ouvre les yeux, ça peut-être un bienfait. Et l’éloge de la femme africaine à travers ce personnage qu’est Adjara fait que ce livre accorde une place importante à la femme».
Signalons que Moussibahou Mazou est docteur en économie du développement.

Emporté par le «venin de l’exil», il se rendit en Suisse et fut engagé comme secrétaire adjoint au Bureau international de l’Union postale universelle (Upu), à Berne. Avant de gravir les échelons au sein de cette institution, en occupant des hautes fonctions. En 1994, il a été élu vice-directeur général de l’Upu. Et, en 1999, il a été réélu pour un deuxième mandat. L’auteur vient de publier, là, son deuxième ouvrage.

Alain Patrick MASSAMBA

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Un hippopotame ampute un pêcheur à Ngabe

Germain Dzon un pêcheur de Ngabe dans le pool s’est vu amputer sa jambe gauche par un hippopotame alors qu’il pratiquait la pêche dans le fleuve traversant cette localité. Depuis son lit de l’hôpital militaire de Brazzaville où il a été admis en urgence, Germain Dzon a lancé un Sos au ministère des eaux et forêts afin de lui venir en aide .Selon lui l’animal qui lui a amputé sa jambe est classé par les espèces protégés, l’une des raisons principales selon laquelle il ne l’a pas tué, car le contraire lui aurait attiré les foudres du ministère.

A cet effet, Germain Dzon juge que le ministère des eaux et forêt devrait au moins lui apporter une assistance. Les médecins ont affirmé que son état va mieux et qu’il pourra vivre sans problème malgré l’handicap

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

L’AC Léopards recrute un préparateur physique français

Image may be NSFW.
Clik here to view.
L’AC Léopards recrute un préparateur physique français
Jean-Luc Couspeyre a intégré le staff des Fauves du Niari pour permettre aux joueurs d’être en pleine possession de leurs moyens physiques.

Le Français, venu du sud de la région parisienne, se trouve actuellement à Dolisie. Il fera partie de la délégation de l’Athlétic club Léopards qui se déplace jeudi en Afrique du Sud pour le match de la première journée de la Ligue africaine des champions opposant Orlando Pirates au club dolisien.

Le recrutement de ce spécialiste tient en effet compte des objectifs du club, qui veut sortir de cette compétition grandi et honoré.
Jean-Luc Couspeyre s’est engagé à accomplir sa mission : amener les joueurs au niveau optimal de leur forme comme le fait un entraîneur sur le plan technique et tactique. En cette semaine du match important des Fauves du Niari, l'expert français entend bien, après les matchs livrés le week-end dernier par l'AC Léopards de Dolisie, notamment les huitièmesde-finale de la Coupe du Congo et le match amical contre Shalk de Kinshasa, doser les charges d’entraînement du groupe par des séances de dégraissage, d’étirements et de récupération. Le but est de maintenir chaque joueur en forme physique et permettre à l’équipe d’enchaîner les matchs dans les meilleures conditions. Gérer les blessures et les états de fatigue de chacun font également partie de ses missions au sein de l’équipe.

Titulaire d’un Master européen en préparation physique, Jean-Luc Couspeyre, 56 ans, a fait ses preuves à l’École interarmées de Fontainebleau, au sein de laquelle il fût instructeur pendant cinq ans, avec pour spécialité celle de préparateur physique des sports collectifs.

Il a appartenu à l’équipe de football de Malakoff, en région parisienne, avec laquelle il a disputé la Coupe Gamberdella des juniors. Jean-Luc Couspeyre s’est dit très heureux de travailler pour le compte des Fauves du Niari.

James Golden Eloué

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Mondial de handball. Les Diables rouges condamnés à l’exploit

Les handballeurs congolais ont l’obligation de remporter le match qui les oppose ce 17 juillet aux Hongrois s’ils veulent conserver leurs chances de qualification au deuxième tour de la compétition.

Les Diables rouges n’ont pas droit à l’erreur. En cas de victoire, la tâche ne sera qu’à moitié accomplie car ils doivent également prendre le dessus sur la Bosnie-Herzégovine, pays hôte, le 18 juillet, et sur la Slovénie deux jours plus tard.

Les Diables rouges, qui ont mal démarré la compétition, tenteront de renverser la vapeur pour oublier leurs défaites de ces derniers jours face à l’Argentine (35 à 25) et à la Corée du Sud (27 à 24). Dans ces rencontres, il faut le souligner, les Diables rouges n’ont pas démérité, menant leurs adversaires au score avant d’être rattrapés et dépassés.

Le match contre la Hongrie sera une première épreuve de revanche.
La tâche est difficile mais pas impossible.
Classement du groupe C
•1er Slovénie : 4 points
•2e Bosnie-Herzégovine : 3 points
•3e Corée du Sud : 3 points (différence de buts (goal average))
•4e Argentine : 2 points.
•La Hongrie et le Congo sont les derniers du groupe avec zéro point.

R.N.M.

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars

Michel Gohou. Encore les femmes !

Image may be NSFW.
Clik here to view.
Michel Gohou. Encore les femmes !
Michel Gohou va publier bientôt un maxi single en prévision de son troisième album. Une œuvre de couper-décaler et de salsa réalisée au studio JBZ avec le concours de Daouda Koné.

Michel Gohou, l’acteur-comédien et maintenant chanteur a fait appel à l’auteur de La femme de mon patron pour lui écrire des textes et lui composer une musique.

«Daouda Koné a écrit et composé les deux chansons de mon single. Il m’a dirigé et orienté dans les prises de voix. Il m’a suivi au studio jusqu’à ce que le travail soit fini», révèle Gohou. Le comédien n’a pas encore trouvé de titre à son maxi single, même s’il a déjà ceux des deux chansons qui le composent (Bobaraba et Hommage aux femmes). Ces chansons donnent respectivement dans le couper-décaler et la salsa. L’œuvre a été enregistrée au studio JBZ par Docteur Théo. Le message principal tourne autour des femmes que le mari de Cléclé (dans la série Ma famille) célèbre et à qui il prodigue de sages conseils. Notamment, dans la chanson “bobaraba” : «La femme qui a un gros postérieur, c’est une qualité. Chaque être humain a toujours une petite qualité quel que soit ce qu’il est. On a toujours une qualité que les autres n’ont pas. Et c’est ce qu’il faut mettre en exergue. Si ce sont les fesses qu’on a, il faut les montrer. Que les gens l’apprécient pour ça».

Dans la seconde chanson, il rend hommage à toutes les femmes, à travers son épouse. «Je parle des femmes qui ont besoin de foyer, de tranquillité, qui sont vraiment à la recherche d’une certaine stabilité pour se prendre en charge. Je leur demande d’attendre leur heure et je dis aussi à celles qui ont un foyer de savoir se tenir car le foyer se vit avec beaucoup de tact, d’esprit et de tolérance surtout. Un foyer se gère avec un esprit de pardon, d’acceptation et d’apprentissage aussi», dit-il.

Pour l’album de six titres à venir, Gohou a déjà contacté le chanteur Mokobé et le producteur David Monsoh, histoire de se positionner en Europe.

Par Omar Abdel Kader

www.pagesafrik.info le rendez-vous des stars
Viewing all 6356 articles
Browse latest View live