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Brazzaville, (Starducongo.com) - Le Réseau RADCAM Culture donne un rendez-vous inédit du 5 au 25 juillet 2013 aux artistes amateurs et professionnels. Ce sera pour eux l’occasion rêvée de pouvoir se former à travers des ateliers, des cours qui seront assurés par des formateurs étrangers invités par le Réseau Radcam culture avec à sa tête le chorégraphe danseur congolais Jean Claude Kodia.
STARDUCONGO : Avant de parler de ces « Rencontres » qui ont déjà débuté puisque certains ateliers de formation sont effectifs depuis le 10 juin 2013. On aimerait savoir qui est derrière ce Réseau Radcam culture ?
Je suis le fondateur du Réseau Radcam culture qui rassemble plusieurs disciplines dans le monde dans le but de développer l’art à travers des ateliers et de créer des spectacles avec des jeunes talents ou des anciens. Ce qui peut les aider à s’épanouir et à élargir leurs carnets d’adresses.
STARDUCONGO: Quel est l’objectif que vous souhaitez réellement atteindre? Votre projet est ambitieux, d’abord parce qu’il est itinérant et s'étale jusqu'en 2015. Brazzaville n’est que la première étape, ensuite vous partez au Tchad, en République centrafricaine, au Gabon et en RDC.
L’objectif c'est d’aller dans plusieurs pays et de relever le niveau artistique de jeunes talents. C’est un projet que je dirige depuis 2010, je n’étais pas pressé. Je réfléchissais, je voulais innover et ne pas faire quelque chose qui va me détruire dans le sens de ressembler à un autre. Parce que ressembler à l’autre c’est de l’imitation. Et dans une imitation on n’est jamais réel.
Ces « Rencontres » sont comme un marché où des artistes se retrouvent et font des ateliers de formation. A la fin ils présentent ce qu’ils ont créé et pour les artistes en formation, cela leur permet de savoir comment créer un spectacle, un solo, un duo, un trio, etc. Pendant l’événement ils vont se produire devant la foule et si c’est bien on pourra les aider à aller en résidence de création pour soutenir leur projet.
STARDUCONGO: Pourquoi avoir intitulé votre projet « Rencontres internationales des artistes » ?
Tout simplement parce qu’il y a plusieurs artistes qui se retrouvent. D’ailleurs sur notre affiche ce sont bien deux figures qui se regardent et qu’on a multiplié en plusieurs. « Rencontres internationales » parce que les artistes doivent toutefois se retrouver, pas seulement ceux issus d’un même continent parce que l’art est au-dessus de la politique. L’art nous permet de briser les mythes.
STARDUCONGO : Qu’est ce qui va advenir des artistes qui vont être formés au cours de ces rencontres ?
Pour les danseurs ça va leur ajouter de l’épanouissement, la facilité d’interpréter les mouvements et connaître l’écriture des autres. Le Réseau Radcam culture n’est pas une association ou une compagnie de danse mais c’est l’ensemble des artistes qui peuvent être un appui pour eux. On pourra me consulter et me demander si cet artiste est passé par chez nous. C’est vrai que nous ne sommes pas un centre ou une école mais dans le rapport nous avons les noms, les photos et les images de tous les participants.
STARDUCONGO : Mais dans l’avenir cela pourrait le devenir ?
Oui, c’est vrai parce-que nous avons déjà un espace de 80 m2 carrés dans le secteur de Mfilou et si avec le temps on peut avoir des partenaires qui peuvent nous soutenir dans ce projet, c’est bien. Il y a déjà une personne qui s’est engagé à faire une auberge pour faciliter l’hébergement des artistes. Un centre de formation, c’est vraiment quelque chose que j’aimerais qu’on puisse avoir au Congo. Il y a des danseurs qui ont des familles qui ne peuvent les soutenir. Comment faire pour partir se former ailleurs ? Cela fait très mal de voir un homme qui a des capacités et qu’il lui manque juste le soutien financier ou le manque d’opportunités.
Propos recueillis par CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
STARDUCONGO : Avant de parler de ces « Rencontres » qui ont déjà débuté puisque certains ateliers de formation sont effectifs depuis le 10 juin 2013. On aimerait savoir qui est derrière ce Réseau Radcam culture ?
Je suis le fondateur du Réseau Radcam culture qui rassemble plusieurs disciplines dans le monde dans le but de développer l’art à travers des ateliers et de créer des spectacles avec des jeunes talents ou des anciens. Ce qui peut les aider à s’épanouir et à élargir leurs carnets d’adresses.
STARDUCONGO: Quel est l’objectif que vous souhaitez réellement atteindre? Votre projet est ambitieux, d’abord parce qu’il est itinérant et s'étale jusqu'en 2015. Brazzaville n’est que la première étape, ensuite vous partez au Tchad, en République centrafricaine, au Gabon et en RDC.
L’objectif c'est d’aller dans plusieurs pays et de relever le niveau artistique de jeunes talents. C’est un projet que je dirige depuis 2010, je n’étais pas pressé. Je réfléchissais, je voulais innover et ne pas faire quelque chose qui va me détruire dans le sens de ressembler à un autre. Parce que ressembler à l’autre c’est de l’imitation. Et dans une imitation on n’est jamais réel.
Ces « Rencontres » sont comme un marché où des artistes se retrouvent et font des ateliers de formation. A la fin ils présentent ce qu’ils ont créé et pour les artistes en formation, cela leur permet de savoir comment créer un spectacle, un solo, un duo, un trio, etc. Pendant l’événement ils vont se produire devant la foule et si c’est bien on pourra les aider à aller en résidence de création pour soutenir leur projet.
STARDUCONGO: Pourquoi avoir intitulé votre projet « Rencontres internationales des artistes » ?
Tout simplement parce qu’il y a plusieurs artistes qui se retrouvent. D’ailleurs sur notre affiche ce sont bien deux figures qui se regardent et qu’on a multiplié en plusieurs. « Rencontres internationales » parce que les artistes doivent toutefois se retrouver, pas seulement ceux issus d’un même continent parce que l’art est au-dessus de la politique. L’art nous permet de briser les mythes.
STARDUCONGO : Qu’est ce qui va advenir des artistes qui vont être formés au cours de ces rencontres ?
Pour les danseurs ça va leur ajouter de l’épanouissement, la facilité d’interpréter les mouvements et connaître l’écriture des autres. Le Réseau Radcam culture n’est pas une association ou une compagnie de danse mais c’est l’ensemble des artistes qui peuvent être un appui pour eux. On pourra me consulter et me demander si cet artiste est passé par chez nous. C’est vrai que nous ne sommes pas un centre ou une école mais dans le rapport nous avons les noms, les photos et les images de tous les participants.
STARDUCONGO : Mais dans l’avenir cela pourrait le devenir ?
Oui, c’est vrai parce-que nous avons déjà un espace de 80 m2 carrés dans le secteur de Mfilou et si avec le temps on peut avoir des partenaires qui peuvent nous soutenir dans ce projet, c’est bien. Il y a déjà une personne qui s’est engagé à faire une auberge pour faciliter l’hébergement des artistes. Un centre de formation, c’est vraiment quelque chose que j’aimerais qu’on puisse avoir au Congo. Il y a des danseurs qui ont des familles qui ne peuvent les soutenir. Comment faire pour partir se former ailleurs ? Cela fait très mal de voir un homme qui a des capacités et qu’il lui manque juste le soutien financier ou le manque d’opportunités.
Propos recueillis par CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com
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