Brazzaville, (Starducongo.com) - « Le Congo dont l’économie repose à 80% sur le pétrole a l’ambition de diversifier sa base économique à travers les zones économiques spéciales. »
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« L’expérience de Maurice, son expertise, son vécu et sa construction en tant que pays nous intéresse… En réalité, c’est un partenariat sud-sud que nous voulons construire entre Maurice et le Congo ». Ces propos sont ceux du Ministre Congolais chargé des zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, à la presse mauricienne lors de sa visite de travail effectué, au début de ce mois, à l’île Maurice.
Le périple du Ministre Alain Akouala à Maurice s’inscrit dans la mise en œuvre, par le président Denis Sassou N’Guesso, de la politique des zones économiques spéciales (ZES), une vision que ce dernier a initiée dès 2009 en nommé créant un ministère en charge. L’homme d’Etat congolais a été, non seulement, porteur d’une invitation du Chef de l’Etat à l’endroit du premier ministre mauricien a effectué une visite d’Etat au Congo, en 2014, mais aussi rencontrer les industriels mauriciens pour bâtir un partenariat sud-sud dans le cadre des zones économiques spéciales. Ce qui témoigne les bonnes relations qui existent entre la République du Congo et la République de Maurice.
Devant la presse, le ministre congolais chargé des zones économiques spéciales a dit que cette invitation était le fruit d’un long processus qui se résume par l’aboutissement de deux à trois années d’échange et de travail. Le Congo dont l’économie repose à 80% sur le pétrole a l’ambition de diversifier sa base économique à travers les zones économiques spéciales. C’est la raison pour laquelle, le pays cherche depuis 2010 à se familiariser avec l’expérience mauricienne dont les hommes d’affaires, comme l’a indiqué Alain Akoualat, ont une longueur d’avance sur beaucoup d’autres investisseurs du monde. D’où, après les voyages d’experts mauriciens et les visites d’hommes d’affaires à Brazzaville qui ont permis de découvrir le potentiel du Congo, il était opportun que le gouvernement congolais soit invité à son tour pour mettre en place un accord qui puisse garantir et protéger la double taxation des investissements mauriciens au Congo, ainsi que les investissements congolais à Maurice, a renchéri le ministre congolais. Abordant la question liée aux axes prioritaires de ce partenariat avec Maurice, Alain Akoualat a cité plusieurs secteurs d’activités parmi lesquels, le tourisme, l’agrobusiness, l’élevage et la logistique. « Le Congo est un pays vierge, tout est prioritaire… » a-t-il indiqué, avant d’ajouter que, l’expérience de Maurice, son expertise, son vécu et sa construction, entant que pays, intéresse le Congo à plus d’un titre. Avec la nouvelle orientation que prend l’économie du monde, précise-t-il, le positionnement de Maurice, qui se trouve entre l’Asie et l’Afrique, pouvait dévernir une espèce d’interface par rapport à la vision du Congo. Partageant cette vision à la presse, Alain Akoualat a déclaré que, les zones économiques spéciales allaient permettre au Congo d’exploiter toutes ses ressources sur place et créer de la richesse et de l’emploi. Les études de ces zones économiques spéciales (Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso et Oyo-Ollombo,) étant terminées, aujourd’hui le gouvernement congolais est conscient des filières industrielles à développer dans chaque zone et des investissements à consentir au niveau des infrastructures. Et au ministre de noter que, ces zones économiques spéciales auraient un impact sur le PIB national, la création des emplois et la formation. , Alain Akoualat a mis à profit sa visite de travail pour signer un mémorandum avec le Board of Investment (BOL) pour pouvoir mettre à la disposition des représentants du secteur privé toutes les informations sur les zones économiques spéciales. A travers le BOL, la délégation congolaise a eu des rencontres avec de nombreux investisseurs et avec la chambre de commerce, a-t-il précisé. L’agenda de travail prévoyait également des entretiens avec quelques membres du gouvernement Mauricien et une participation à une session du parlement de ce pays. Ce qui reste à faire, a rappelé le ministre, c’est la mise en place d’une agence pour la promotion des investissements au Congo. Pour lui, C’est une des réformes envisagées par le gouvernement congolais. Parlant du régime fiscal du Congo, le ministre a rassuré la presse que celui-ci demeurait attrayant pour attirer les investisseurs étrangers. Alain Akoualat se réfère aux accords signés qui, selon lui, garantissent des investissements viables. Au niveau de la loi, un grand pas a été franchi. Allusion a été faite aux mesures adoptées au niveau de la sous-région qui rentreront en vigueur d’ici janvier prochain. Outre cela, la volonté politique a été de mise, car a indiqué le ministre congolais, le Congo était le seul pays à avoir un ministère consacré entièrement à la création des zones économiques spéciales. Le ministre Alain Akouala Atipault a conclu que l’île Maurice est un pays d’opportunités pour l’Afrique et réciproquement.
Wilfrid LAWILLA
Le périple du Ministre Alain Akouala à Maurice s’inscrit dans la mise en œuvre, par le président Denis Sassou N’Guesso, de la politique des zones économiques spéciales (ZES), une vision que ce dernier a initiée dès 2009 en nommé créant un ministère en charge. L’homme d’Etat congolais a été, non seulement, porteur d’une invitation du Chef de l’Etat à l’endroit du premier ministre mauricien a effectué une visite d’Etat au Congo, en 2014, mais aussi rencontrer les industriels mauriciens pour bâtir un partenariat sud-sud dans le cadre des zones économiques spéciales. Ce qui témoigne les bonnes relations qui existent entre la République du Congo et la République de Maurice.
Devant la presse, le ministre congolais chargé des zones économiques spéciales a dit que cette invitation était le fruit d’un long processus qui se résume par l’aboutissement de deux à trois années d’échange et de travail. Le Congo dont l’économie repose à 80% sur le pétrole a l’ambition de diversifier sa base économique à travers les zones économiques spéciales. C’est la raison pour laquelle, le pays cherche depuis 2010 à se familiariser avec l’expérience mauricienne dont les hommes d’affaires, comme l’a indiqué Alain Akoualat, ont une longueur d’avance sur beaucoup d’autres investisseurs du monde. D’où, après les voyages d’experts mauriciens et les visites d’hommes d’affaires à Brazzaville qui ont permis de découvrir le potentiel du Congo, il était opportun que le gouvernement congolais soit invité à son tour pour mettre en place un accord qui puisse garantir et protéger la double taxation des investissements mauriciens au Congo, ainsi que les investissements congolais à Maurice, a renchéri le ministre congolais. Abordant la question liée aux axes prioritaires de ce partenariat avec Maurice, Alain Akoualat a cité plusieurs secteurs d’activités parmi lesquels, le tourisme, l’agrobusiness, l’élevage et la logistique. « Le Congo est un pays vierge, tout est prioritaire… » a-t-il indiqué, avant d’ajouter que, l’expérience de Maurice, son expertise, son vécu et sa construction, entant que pays, intéresse le Congo à plus d’un titre. Avec la nouvelle orientation que prend l’économie du monde, précise-t-il, le positionnement de Maurice, qui se trouve entre l’Asie et l’Afrique, pouvait dévernir une espèce d’interface par rapport à la vision du Congo. Partageant cette vision à la presse, Alain Akoualat a déclaré que, les zones économiques spéciales allaient permettre au Congo d’exploiter toutes ses ressources sur place et créer de la richesse et de l’emploi. Les études de ces zones économiques spéciales (Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso et Oyo-Ollombo,) étant terminées, aujourd’hui le gouvernement congolais est conscient des filières industrielles à développer dans chaque zone et des investissements à consentir au niveau des infrastructures. Et au ministre de noter que, ces zones économiques spéciales auraient un impact sur le PIB national, la création des emplois et la formation. , Alain Akoualat a mis à profit sa visite de travail pour signer un mémorandum avec le Board of Investment (BOL) pour pouvoir mettre à la disposition des représentants du secteur privé toutes les informations sur les zones économiques spéciales. A travers le BOL, la délégation congolaise a eu des rencontres avec de nombreux investisseurs et avec la chambre de commerce, a-t-il précisé. L’agenda de travail prévoyait également des entretiens avec quelques membres du gouvernement Mauricien et une participation à une session du parlement de ce pays. Ce qui reste à faire, a rappelé le ministre, c’est la mise en place d’une agence pour la promotion des investissements au Congo. Pour lui, C’est une des réformes envisagées par le gouvernement congolais. Parlant du régime fiscal du Congo, le ministre a rassuré la presse que celui-ci demeurait attrayant pour attirer les investisseurs étrangers. Alain Akoualat se réfère aux accords signés qui, selon lui, garantissent des investissements viables. Au niveau de la loi, un grand pas a été franchi. Allusion a été faite aux mesures adoptées au niveau de la sous-région qui rentreront en vigueur d’ici janvier prochain. Outre cela, la volonté politique a été de mise, car a indiqué le ministre congolais, le Congo était le seul pays à avoir un ministère consacré entièrement à la création des zones économiques spéciales. Le ministre Alain Akouala Atipault a conclu que l’île Maurice est un pays d’opportunités pour l’Afrique et réciproquement.
Wilfrid LAWILLA
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