Une plate-forme politique regroupant des partis de sensibilité sociale-démocrate vient d’être créée au Congo. Il s’agit de l’Alliance sociale-démocrate du Congo (A.s.d.c) dont la sortie officielle a eu lieu, samedi 22 février 2014, à l’hôtel de ville de Brazzaville, et qui compte actuellement, quatre partis: l’U.pa.d.s (Union panafricaine pour la démocratie sociale), le R.f.d (Rassemblement des forces démocratiques), le parti L.p.c (Lumière pour le Congo) et le parti C.c (Convergence citoyenne).
Ainsi, à la tribune, il y avait Pascal Tsaty-Mabiala (U.pa.d.s), Joseph Hondjuila Miokono (R.f.d), Bonaventure Mbaya (Convergence citoyenne) et Jean Ngouabi (Lumière pour le Congo).
Deux délégués des partis amis venus de la Guinée Equatoriale et de l’U.d.p.s, un parti de la R.D Congo, ainsi que quelques leaders de l’opposition congolaise y étaient présents. Bonaventure Mbaya était là aussi, en sa qualité de coordonnateur sous-régional de l’Internationale socialiste, vice-président de l’Apac (Alliance progressiste d’Afrique centrale).
Les sociaux-démocrates ont, désormais, une plateforme au Congo. Il s’agit de l’Alliance sociale-démocrate du Congo qui réunit, pour l’instant, quatre partis situés, actuellement, à l’opposition. A l’occasion de cet événement, les partis concernés ont mobilisé leurs militants en grand nombre. Tout a commencé par l’exécution de l’hymne national, «La Congolaise», repris en chœur par des militants déterminés et enthousiastes. Puis s’en sont suivis les messages des délégations étrangères, qui ont loué l’initiative prise par les Congolais, de créer cette plateforme qu’ils considèrent comme étant une voie de sortie de la crise des déficits démocratiques dans les pays africains. «La prise de conscience de ce déficit démocratique justifie la création, ce jour 22 février 2014, de l’Alliance sociale démocrate du Congo, à l’initiative de l’Alliance progressiste d’Afrique centrale créée elle-même en novembre 2012, sous l’impulsion de la coordination sous-régionale de l’Internationale socialiste», a indiqué le modérateur de la cérémonie, Benjamin Ngoma.
Pour Bonaventure Mbaya, l’Afrique centrale progressiste se félicite de l’excellente coopération politique entretenue au sein de la grande famille sociale-démocrate sous-régionale, structurée à travers l’Internationale socialiste d’Afrique centrale. «L’événement qui nous rassemble, ce jour, à savoir: la naissance de l’Alliance sociale-démocrate du Congo, est, pour l’alliance progressiste d’Afrique centrale, un événement historique dans ce pays, le Congo, et dans notre sous-région Afrique centrale. Evénement historique au Congo, car dans ce pays où, depuis la Conférence nationale souveraine, les alliances politiques n’ont jamais eu de fondements doctrinaux crédibles et objectifs. C’est pour la première fois que des partis politiques de la sensibilité socialiste et sociale-démocrate, reconnus au plan international, essayent de se rassembler sur la base de la doctrine qu’ils ont en partage, pour proposer leur vision et leurs solutions à la crise multidimensionnelle que traverse le Congo, depuis plusieurs décennies», a-t-il dit. Il a estimé que c’est aussi un événement historique, pour la sous-région, «parce que, sous l’impulsion de la coordination sous-régionale de l’Internationale socialiste, mise en place lors de la réunion du comité Afrique tenue du 31 juillet au 2 août 2012, à Praia, en République du Cap Vert, les sociaux-démocrates d’Afrique centrale, réunis au Cameroun, en novembre 2012, avaient créé l’Alliance progressiste d’Afrique centrale et adopté, dans une déclaration dite déclaration de Yaoundé, le principe de structurer, dans chaque pays de la sous-région, les forces sociales-démocrates reconnues. Cette structuration des sociaux-démocrates de l’Afrique centrale s’impose face aux multiples défis auxquels chaque pays de la sous-région doit faire face. L’Afrique centrale est, certainement, l’une des dernières sous-régions de notre continent où les libertés fondamentales et la démocratie peinent à s’enraciner», a-t-il déclaré.
Rappelons que l’Alliance sociale-démocrate du Congo mène une lutte pour la défense des valeurs démocratiques et apporte son soutien aux luttes pour les libertés fondamentales et les droits humains que mènent les partis frères dans leurs pays respectifs. Elle est aussi ouverte à d’autres partis ou groupements politiques qui partagent les idéaux de la social-démocratie.
Signalons que certains leaders de l’opposition invités ont brillé par leur absence.
Pascal Azad DOKO
Deux délégués des partis amis venus de la Guinée Equatoriale et de l’U.d.p.s, un parti de la R.D Congo, ainsi que quelques leaders de l’opposition congolaise y étaient présents. Bonaventure Mbaya était là aussi, en sa qualité de coordonnateur sous-régional de l’Internationale socialiste, vice-président de l’Apac (Alliance progressiste d’Afrique centrale).
Les sociaux-démocrates ont, désormais, une plateforme au Congo. Il s’agit de l’Alliance sociale-démocrate du Congo qui réunit, pour l’instant, quatre partis situés, actuellement, à l’opposition. A l’occasion de cet événement, les partis concernés ont mobilisé leurs militants en grand nombre. Tout a commencé par l’exécution de l’hymne national, «La Congolaise», repris en chœur par des militants déterminés et enthousiastes. Puis s’en sont suivis les messages des délégations étrangères, qui ont loué l’initiative prise par les Congolais, de créer cette plateforme qu’ils considèrent comme étant une voie de sortie de la crise des déficits démocratiques dans les pays africains. «La prise de conscience de ce déficit démocratique justifie la création, ce jour 22 février 2014, de l’Alliance sociale démocrate du Congo, à l’initiative de l’Alliance progressiste d’Afrique centrale créée elle-même en novembre 2012, sous l’impulsion de la coordination sous-régionale de l’Internationale socialiste», a indiqué le modérateur de la cérémonie, Benjamin Ngoma.
Pour Bonaventure Mbaya, l’Afrique centrale progressiste se félicite de l’excellente coopération politique entretenue au sein de la grande famille sociale-démocrate sous-régionale, structurée à travers l’Internationale socialiste d’Afrique centrale. «L’événement qui nous rassemble, ce jour, à savoir: la naissance de l’Alliance sociale-démocrate du Congo, est, pour l’alliance progressiste d’Afrique centrale, un événement historique dans ce pays, le Congo, et dans notre sous-région Afrique centrale. Evénement historique au Congo, car dans ce pays où, depuis la Conférence nationale souveraine, les alliances politiques n’ont jamais eu de fondements doctrinaux crédibles et objectifs. C’est pour la première fois que des partis politiques de la sensibilité socialiste et sociale-démocrate, reconnus au plan international, essayent de se rassembler sur la base de la doctrine qu’ils ont en partage, pour proposer leur vision et leurs solutions à la crise multidimensionnelle que traverse le Congo, depuis plusieurs décennies», a-t-il dit. Il a estimé que c’est aussi un événement historique, pour la sous-région, «parce que, sous l’impulsion de la coordination sous-régionale de l’Internationale socialiste, mise en place lors de la réunion du comité Afrique tenue du 31 juillet au 2 août 2012, à Praia, en République du Cap Vert, les sociaux-démocrates d’Afrique centrale, réunis au Cameroun, en novembre 2012, avaient créé l’Alliance progressiste d’Afrique centrale et adopté, dans une déclaration dite déclaration de Yaoundé, le principe de structurer, dans chaque pays de la sous-région, les forces sociales-démocrates reconnues. Cette structuration des sociaux-démocrates de l’Afrique centrale s’impose face aux multiples défis auxquels chaque pays de la sous-région doit faire face. L’Afrique centrale est, certainement, l’une des dernières sous-régions de notre continent où les libertés fondamentales et la démocratie peinent à s’enraciner», a-t-il déclaré.
Rappelons que l’Alliance sociale-démocrate du Congo mène une lutte pour la défense des valeurs démocratiques et apporte son soutien aux luttes pour les libertés fondamentales et les droits humains que mènent les partis frères dans leurs pays respectifs. Elle est aussi ouverte à d’autres partis ou groupements politiques qui partagent les idéaux de la social-démocratie.
Signalons que certains leaders de l’opposition invités ont brillé par leur absence.
Pascal Azad DOKO
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