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Côte d'Ivoire. Le tout dernier cru musical de Bétika a résonné au sein de l’espace l’Acoustic, le samedi 25 août dernier aux Deux-Plateaux (Les Vallons). Au cours de cette présentation, la Bétik n’a pas pleuré. Elle a donné quelques notes de ‘’Miracle’’ en exclusivité aux nombreux invités présents. 11 chansons qui planent, avec les efforts conjugués de trois arrangeurs, sur du Zouk, de la Dance Hall, de la Rumba, du Zouglou, du Couper-Décaler, etc. Pour ce 5ème album, Bétika accorde sa première interview, après la sortie de ‘’Miracle’’, à Top Visages. Où elle s’exprime sans faux fuyant sur son histoire d’amour avec Aimé Chicago, le succès de l’album précédent et bien sûr celui du nouveau.
• Sept ans après, Mme Fakaloh revient avec un nouvel album, baptisé ‘’Miracle’’. Pourquoi le choix de ce titre ?
- Ce titre est celui de l’une des chansons de l’album. Je l’ai choisi, parce qu’il y a toujours un miracle qui se réalise dans la vie de chacun de nous. Dans ma vie, Dieu a fait beaucoup de miracles et il continue de le faire à chaque minute. Quand je me réveille le matin, c’est un miracle. Alors je me suis dit que si je sors un nouvel album, le titre sera ‘’Miracle’’.
• Tout est miracle pour toi. Mais qu’est-ce que Dieu a vraiment fait de particulier pour toi ?
- (Elle sourit) Il a opéré la guérison intérieure et physique dans ma vie. Dans les épreuves que j’ai traversées, Dieu m’a soutenue. Je vois également les miracles qu’il fait pour d’autres personnes autour de moi. Ces personnes disent souvent : ‘’Sans Dieu je ne serais plus en vie’’. Je vois que c’est le miracle qui continue.
• Ce n’est pas le fait qu’il y ait eu des morts d’artistes en cascade qui t’a incitée à te rapprocher de Dieu ?
- Je ne sais pas. C’est la presse qui en faisait écho. Au-delà de ce qui a été dit sur moi, chaque jour, chaque minute, chaque seconde, Dieu a agi dans ma vie. Que je le voie ou pas, il est présent. Il faut que les gens arrêtent de se mettre dans la tête que c’est parce qu’on a raconté que j’allais mourir que je me suis accrochée à Dieu. Il n’est pas une chose avec laquelle on joue. Il n’y a rien de plus merveilleux pour un artiste de rendre honneur et gloire à ce Dieu-là en lui dédiant une chanson et un album. Je pense que je me suis assez expliquée sur ce sujet. C’est mon album qui est le plus important aujourd’hui.
• Tu reconnais que tu as commis beaucoup de péchés ?
- (Elle hausse un peu le ton) Qui est prêtre ici pour que je puisse me confesser devant lui ? Je sais où je vais, moi. C’est à un prêtre qu’on se confie pour lui dire beaucoup de choses. Je ne suis pas là pour m’étaler dans les journaux. Ce qu’on peut dire de moi, Dieu me bénit.
• L’album ‘’Miracle’’ a bénéficié de l’intervention d’Olivier Blé, Landry Tanoh et Serge Beynaud. Pourquoi avoir choisi ces trois arrangeurs sur cet album au détriment de N’Toumba Minka ?
- Je suis une artiste de variété. J’essaie avec d’autres jeunes arrangeurs d’apporter un esprit nouveau à l’album. Trois générations d’arrangeurs : Olivier Blé qu’on dira de la veille garde, Serge Beynaud qui est de la jeune génération d’arrangeur et Landry Tanoh qui est la révélation sur cet album. Il faut donner la chance à tout le monde. Je surprends avec Serge Beynaud qui ne fait que du couper-décaler, mais voilà qu’il intervient magistralement sur le titre ‘’El Shaddaï’’. C’est uniquement sur cet album que N’Toumba Minka, mon arrangeur habituel, n’est pas intervenu. De ‘’Ah les hommes’’ (en 2000) à ‘’Missié Pardon’’ (en 2005), il a été toujours présent.
• Penses-tu que ‘’Miracle’’ aura le même succès que le précédent album ?
- Tout est entre les mains de Dieu. Je le lui demande tout simplement. Il donne le succès à qui il veut à n’importe quel moment. Je fais seulement ma prière et s’il l’exauce, tant mieux.
• Quel bilan pour ‘’Missié Pardon’’ ?
- Jusqu’à présent, je suis sollicitée pour tourner avec ‘’Missié Pardon’’. Même à la veille de la présentation du nouvel album, j’ai reçu des invitations. C’est pour vous dire que le bilan est plus que positif.
• Qu’est-ce que ce précédent album t’a apporté particulièrement ?
- Cela m’a apporté surtout de la considération. Trop de gens doutaient de mes potentialités. Et avec mon premier concert en 2005, les mélomanes ont compris de quoi j’étais capable. J’ai aussi prouvé que je faisais partie des meilleures voix féminines de la musique ivoirienne.
• Quel est le petit plus sur “Miracle” qui fait la différence avec ‘’Missié Pardon’’ (l’avant dernier album) ?
- Bon, ce nouvel album, ‘’Miracle’’, est plus dansant que ‘’Missié Pardon’’. Parce que le précédent était plus posé, sensuel. Avec ‘’Miracle’’, on danse beaucoup et le côté spirituel est encore plus affirmé.
• Avec la chanson ‘’Je l’aime’’, est-ce qu’on peut dire que Bétika a retrouvé l’amour ?
- C’est l’amour de Dieu que j’ai retrouvé. Je me suis servie de la Bible pour agrémenter la chanson.
• Je veux parler de ta moitié…
- Avant, je cherchais l’amour de l’homme au lieu de rechercher l’amour de Dieu. J’ai toujours été trahie, j’ai même pleuré pour un homme devant tout le monde à la télé. Aujourd’hui dans les épreuves, j’ai rencontré quelqu’un qui me donne l’amour véritable, sincère. C’est cet amour divin qui m’a donné mon épanouissement.
• L’homme qui partage ta vie ne t’a pas redonné le goût de l’amour ?
- Je ne vis pas pour l’instant avec un homme. Je sais que je vais me marier un jour. Mais je ne peux pas aimer quelqu’un plus que Jésus. C’est fini ça. Je l’ai fait à l’époque. Je ne peux plus aimer un homme, parce que je sais maintenant faire la différence entre l’amour de l’homme et l’amour de Dieu. Ce n’est pas pour décourager les femmes à se marier. Je partais à chaque fois raconter mes histoires de cœur à mon père spirituel, Marcel Blé et il me disait : ‘’ma fille, cherche le royaume des cieux’’. Je ne connais plus ce qu’on appelle le ‘’goumin-goumin’’ (NDLR : le chagrin d’amour). J’ai compris qu’un homme peut te laisser. L’amour de Dieu est infini.
• Est-ce la douloureuse histoire d’amour avec Aimé Chicago qui te fait dire ça ?
- Cette histoire d’Aimé Chicago est finie depuis bien longtemps. Je le vois aujourd’hui comme un frère. Ma rencontre avec Dieu, ce n’est pas le fait qu’Aimé Chicago m’ait laissée. Ce n’est pas pour cela que je ne vais plus m’attacher à un homme. Je préfère l’amour de Dieu. Parce qu’il est plus intéressant à vivre que l’amour d’un homme.
• Mais on raconte que tu sors avec ton producteur, Chico Lacoste…
- Ce n’est pas vrai. Entre Chico et moi, c’est juste la musique qui nous lie. Les gens ont commencé à raconter cela dans un article paru dans un magazine de la place.
• Quel est le type d’homme de Bétika ?
- Je n’ai pas de type d’homme. Choisir ou être attaché à un type d’homme, c’était quand j’étais plus jeune. Où je disais : ‘’je veux un métis, un blanc’’. Mais lorsque j’ai pris de l’âge, j’ai déchanté tout de suite.
Par Patrick Bouyé
bouyepat@topvisages.net
• Sept ans après, Mme Fakaloh revient avec un nouvel album, baptisé ‘’Miracle’’. Pourquoi le choix de ce titre ?
- Ce titre est celui de l’une des chansons de l’album. Je l’ai choisi, parce qu’il y a toujours un miracle qui se réalise dans la vie de chacun de nous. Dans ma vie, Dieu a fait beaucoup de miracles et il continue de le faire à chaque minute. Quand je me réveille le matin, c’est un miracle. Alors je me suis dit que si je sors un nouvel album, le titre sera ‘’Miracle’’.
• Tout est miracle pour toi. Mais qu’est-ce que Dieu a vraiment fait de particulier pour toi ?
- (Elle sourit) Il a opéré la guérison intérieure et physique dans ma vie. Dans les épreuves que j’ai traversées, Dieu m’a soutenue. Je vois également les miracles qu’il fait pour d’autres personnes autour de moi. Ces personnes disent souvent : ‘’Sans Dieu je ne serais plus en vie’’. Je vois que c’est le miracle qui continue.
• Ce n’est pas le fait qu’il y ait eu des morts d’artistes en cascade qui t’a incitée à te rapprocher de Dieu ?
- Je ne sais pas. C’est la presse qui en faisait écho. Au-delà de ce qui a été dit sur moi, chaque jour, chaque minute, chaque seconde, Dieu a agi dans ma vie. Que je le voie ou pas, il est présent. Il faut que les gens arrêtent de se mettre dans la tête que c’est parce qu’on a raconté que j’allais mourir que je me suis accrochée à Dieu. Il n’est pas une chose avec laquelle on joue. Il n’y a rien de plus merveilleux pour un artiste de rendre honneur et gloire à ce Dieu-là en lui dédiant une chanson et un album. Je pense que je me suis assez expliquée sur ce sujet. C’est mon album qui est le plus important aujourd’hui.
• Tu reconnais que tu as commis beaucoup de péchés ?
- (Elle hausse un peu le ton) Qui est prêtre ici pour que je puisse me confesser devant lui ? Je sais où je vais, moi. C’est à un prêtre qu’on se confie pour lui dire beaucoup de choses. Je ne suis pas là pour m’étaler dans les journaux. Ce qu’on peut dire de moi, Dieu me bénit.
• L’album ‘’Miracle’’ a bénéficié de l’intervention d’Olivier Blé, Landry Tanoh et Serge Beynaud. Pourquoi avoir choisi ces trois arrangeurs sur cet album au détriment de N’Toumba Minka ?
- Je suis une artiste de variété. J’essaie avec d’autres jeunes arrangeurs d’apporter un esprit nouveau à l’album. Trois générations d’arrangeurs : Olivier Blé qu’on dira de la veille garde, Serge Beynaud qui est de la jeune génération d’arrangeur et Landry Tanoh qui est la révélation sur cet album. Il faut donner la chance à tout le monde. Je surprends avec Serge Beynaud qui ne fait que du couper-décaler, mais voilà qu’il intervient magistralement sur le titre ‘’El Shaddaï’’. C’est uniquement sur cet album que N’Toumba Minka, mon arrangeur habituel, n’est pas intervenu. De ‘’Ah les hommes’’ (en 2000) à ‘’Missié Pardon’’ (en 2005), il a été toujours présent.
• Penses-tu que ‘’Miracle’’ aura le même succès que le précédent album ?
- Tout est entre les mains de Dieu. Je le lui demande tout simplement. Il donne le succès à qui il veut à n’importe quel moment. Je fais seulement ma prière et s’il l’exauce, tant mieux.
• Quel bilan pour ‘’Missié Pardon’’ ?
- Jusqu’à présent, je suis sollicitée pour tourner avec ‘’Missié Pardon’’. Même à la veille de la présentation du nouvel album, j’ai reçu des invitations. C’est pour vous dire que le bilan est plus que positif.
• Qu’est-ce que ce précédent album t’a apporté particulièrement ?
- Cela m’a apporté surtout de la considération. Trop de gens doutaient de mes potentialités. Et avec mon premier concert en 2005, les mélomanes ont compris de quoi j’étais capable. J’ai aussi prouvé que je faisais partie des meilleures voix féminines de la musique ivoirienne.
• Quel est le petit plus sur “Miracle” qui fait la différence avec ‘’Missié Pardon’’ (l’avant dernier album) ?
- Bon, ce nouvel album, ‘’Miracle’’, est plus dansant que ‘’Missié Pardon’’. Parce que le précédent était plus posé, sensuel. Avec ‘’Miracle’’, on danse beaucoup et le côté spirituel est encore plus affirmé.
• Avec la chanson ‘’Je l’aime’’, est-ce qu’on peut dire que Bétika a retrouvé l’amour ?
- C’est l’amour de Dieu que j’ai retrouvé. Je me suis servie de la Bible pour agrémenter la chanson.
• Je veux parler de ta moitié…
- Avant, je cherchais l’amour de l’homme au lieu de rechercher l’amour de Dieu. J’ai toujours été trahie, j’ai même pleuré pour un homme devant tout le monde à la télé. Aujourd’hui dans les épreuves, j’ai rencontré quelqu’un qui me donne l’amour véritable, sincère. C’est cet amour divin qui m’a donné mon épanouissement.
• L’homme qui partage ta vie ne t’a pas redonné le goût de l’amour ?
- Je ne vis pas pour l’instant avec un homme. Je sais que je vais me marier un jour. Mais je ne peux pas aimer quelqu’un plus que Jésus. C’est fini ça. Je l’ai fait à l’époque. Je ne peux plus aimer un homme, parce que je sais maintenant faire la différence entre l’amour de l’homme et l’amour de Dieu. Ce n’est pas pour décourager les femmes à se marier. Je partais à chaque fois raconter mes histoires de cœur à mon père spirituel, Marcel Blé et il me disait : ‘’ma fille, cherche le royaume des cieux’’. Je ne connais plus ce qu’on appelle le ‘’goumin-goumin’’ (NDLR : le chagrin d’amour). J’ai compris qu’un homme peut te laisser. L’amour de Dieu est infini.
• Est-ce la douloureuse histoire d’amour avec Aimé Chicago qui te fait dire ça ?
- Cette histoire d’Aimé Chicago est finie depuis bien longtemps. Je le vois aujourd’hui comme un frère. Ma rencontre avec Dieu, ce n’est pas le fait qu’Aimé Chicago m’ait laissée. Ce n’est pas pour cela que je ne vais plus m’attacher à un homme. Je préfère l’amour de Dieu. Parce qu’il est plus intéressant à vivre que l’amour d’un homme.
• Mais on raconte que tu sors avec ton producteur, Chico Lacoste…
- Ce n’est pas vrai. Entre Chico et moi, c’est juste la musique qui nous lie. Les gens ont commencé à raconter cela dans un article paru dans un magazine de la place.
• Quel est le type d’homme de Bétika ?
- Je n’ai pas de type d’homme. Choisir ou être attaché à un type d’homme, c’était quand j’étais plus jeune. Où je disais : ‘’je veux un métis, un blanc’’. Mais lorsque j’ai pris de l’âge, j’ai déchanté tout de suite.
Par Patrick Bouyé
bouyepat@topvisages.net
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