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Lucile Bernard, auteur des «Dernières nouvelles avant le jour» Mettre des mots sur le silence et les non-dits

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Lucile Bernard, auteur des «Dernières nouvelles avant le jour» Mettre des mots sur le silence et les non-dits
Casablanca, (Starducongo.com) - Fervente militante du rapprochement et du dialogue entre les cultures, Lucile Bernard vit au Maroc depuis plus d’une décennie.
Un pays qui visiblement l’inspire beaucoup au point de lui consacrer 7 des 17 nouvelles qu’elle a réuniesdans un merveilleux recueil intitulé «Dernières nouvelles avant le jour» (L’harmattan). Entretien.

Pourriez-vous nous présenter l’ouvrage « Dernières nouvelles avant le jour » ?

Lucile Bernard:
C’est un recueil de dix-sept nouvelles, paru en France aux éditions de l’Harmattan à Paris, en novembre 2012, dont sept nouvelles se passent au Maroc. Dans ce livre, j’ai voulu avant tout donner la voix aux voix du silence, celles des petites gens, des laissés-pour-compte, jetés dans la misère, ceux qu’on n’entend pas ou bien plus, la voix de ces femmes, ces hommes, ces enfants…
Dans ce recueil, la vie, la mort, l’amour se croisent, se font et se défont ; ils sont étroitement mêlés. Mais l’espoir est là, salvateur ; il souffle d’un bout à l’autre du livre malgré tout. C’est aussi un hymne à l’espoir, à toute la beauté du monde, cette beauté qui m’émeut profondément et m’émerveille à chaque fois.

Vous avez consacré une bonne partie au Maroc. Pouvez-vous préciser ?

Je vis ici, au Maroc, depuis plus de douze ans. J’ai été très sensible à cette terre de lumière, à la beauté de ce pays, au devenir des gens, ce devenir stigmatisé parfois par des problèmes de société, à savoir la misère, les problèmes que rencontrent les jeunes, l’éducation… Je me suis sentie très concernée par tout cela. On ne peut pas être insensible à ce qu’on voit tout autour de soi. Il faut garder les yeux ouverts, des yeux d’hommes et de femmes engagés. C’est la raison pour laquelle, je me sens très proche d’Albert Camus, cet écrivain que j’admire profondément, un de mes maîtres d’écriture ; cet homme révolté, cette voix des petits, des fils du peuple d’Algérie, avec ce lien magnifique, quasi charnel qu’il avait pour la nature. Lorsqu’on lit « Les noces à Tipasa », tout est là. Tout est réuni dans son œuvre. De même, je me sens très proche de Stephane Hessel, cet homme de grande tolérance, plein d’humanisme, qui n’a eu de cesse de réveiller les consciences notamment au travers de ce petit livre « Indignez-vous ». Que dire aussi des tableaux quasi rocambolesques que j’ai pu rencontrer? Où j’hésitais entre rire et incrédulité, tableaux qui ont donné naissance à quelques nouvelles pleines de tendresse et d’humour pour ce pays.

Vous êtes au Maroc depuis plus de douze ans. Est-ce que votre vie dans ce pays a influencé vos écrits ?

Cela va de soi, il ne peut en être autrement. Je vis, je le répète, dans ce pays au milieu de cette société avec ses joies, ses peines, ses questionnements, sa beauté, sa misère. Sa révolte aussi mêlée de résignation parfois. Je suis partie prenante avec elle. J’ai été dans la joie, en colère ou révoltée, par l’insoutenable que j’ai croisé parfois. J’ai écrit ce livre comme portée par une urgence, mettre des mots sur le silence, ces non-dits.

Etes-vous satisfaite du parcours du livre ?

Oui, il y a eu de très bons retours dans la presse écrite : Tel Quel, Maroc Hebdo, la Tribune, Al Bayane, Femme du Maroc, Francopolis, Le Dauphiné (en France) ; la France où le livre a eu le coup de cœur des libraires chez Decitre dès sa parution, à la radio où j’ai eu récemment un entretien passionnant avec Abil El Machrafi, journaliste culturel sur Rabat Chaine Inter. Egalement, beaucoup de rencontres signatures : en France à Paris, puis à Annecy, au Maroc au Salon international du livre de Tanger, au Salon international du livre de Casablanca, à l’Institut français de Marrakech, au Musée de la Palmeraie Art et Nature à Marrakech.

Avez-vous le sentiment que les lecteurs apprécient votre livre ?

Oui. Et c’est ce qui m’émeut et me surprend à la fois. Ils sont touchés, bousculés. Ils ne ressortent pas tout à fait indemnes car « Dernières nouvelles avant le jour » est un livre « dérangeant » qui nous met face aux questions essentielles. Il y a un véritable amour des lecteurs pour ce livre et j’en suis moi-même très étonnée. Il arrive aussi parfois que le lecteur ne puisse pas lire, car c’est un livre parfois très dur où l’insupportable côtoie l’espérance et la beauté ; cette beauté, véhiculée par une poésie omniprésente, malgré la honte, le dégoût ou l’horreur collée aux trousses.

Quel message aimeriez-vous faire passer au lecteur ?

J’aime à penser ainsi que le disait Antoine de Saint-Exupéry : « Il faut tisser des liens entre les hommes ».
Aller ensemble vers un monde meilleur, un monde de fraternité, de tolérance, d’humanisme, je ne pense pas que cela soit une utopie. J’y crois. Et nous sommes tous partie prenante du devenir de ce monde. Il appartient à chacun de choisir et de s’engager.

Propos recueillis par Alain Bouithy
bouithy@starducongo.com

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Football : décès brutal du coach Alain Nestor Ngouinda

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Football : décès brutal du coach Alain Nestor Ngouinda
L'entraîneur de Saint-Michel de Ouenzé s'est éteint le 11 juin à Brazzaville, à l'âge de 63 ans, alors qu'il venait à peine de signer avec son nouveau club

Quelle semaine sombre ! Le football congolais a été doublement endeuillé ces jours-ci. Car après Bel Ange Epako, on ne verra plus Alain Nestor Ngouinda sur les bancs de touche des clubs congolais. Cet entraîneur expérimenté, qui a roulé sa bosse dans la plupart des clubs du pays, est mort brutalement.

Né en 1950, l'entraîneur formé à Munich en Allemagne, avait une expérience riche et avait formé de nombreux jeunes. Alain Ngouinda a assumé les fonctions de directeur technique des Diables noirs en 2012 après le limogeage de Manuel Madureira, jusqu'au début de cette année, avant de démissionner en pleine campagne africaine. Il était resté dans cette équipe depuis 2009 comme adjoint de Gaston Tchiangana avant de lui succéder en 2010. Diables noirs est le premier grand club qu'il a entraîné au début de sa carrière en 1986 comme adjoint de Madis, avant de prendre la place de ce dernier en 1987.

En 1988, il a dirige Ajax de Mfilou (deuxième division) où il révéla Younga Mouhani et le Club 57 Tourbillon. Il a été sélectionneur adjoint des Diables rouges, notamment avec David Memy en équipe lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1998 et en 2000, et avec Henri Endzanga en 2002. À Pointe-Noire, Alain Nestor Ngouinda a entraîné en 2001 le FC Abeille et le V.-Club Mokanda. Il était revenu à Cara en 2008 et remporta avec cette équipe le championnat national, la qualifiant pour la Ligue africaine des champions, compétition au cours de laquelle Cara se fit éliminer dès le premier tour par un club angolais. Cara n'a plus remporté le titre national depuis plus de 14 ans. Selon certains témoignages, Alain Ngouinda avait également fait des prestations à Cabinda.

James Golden Éloué

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IF du Congo: Le Chœur Crédo du Congo sur scène joue ce samedi 15 à Brazzaville

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IF du Congo: Le Chœur Crédo du Congo sur scène joue ce samedi 15 à Brazzaville
Brazzaville, (Starducongo.com) - Le Chœur Crédo du Congo présente une œuvre classique choisie parmi les grands génies de la musique du genre (Mozart, Haendel, Fauré, Beethoven, Haydn…). Nous pourrons écouter entre autre, La missa solemnis de Haydn, quelques morceaux des noces de Figaro de Mozart et quelques extraits de Samson d’Haendel.

Crée en 2004 par Ghislain Pambou et par l’abbé Alain Mindou, Le Choeur Crédo du Congo est composé de jeunes, sans distinction de race, de nationalité et de religion, qui ont en partage la passion du chant. En plus de se produire à l’IFC depuis 2006, et dans différents endroits du pays, le Chœur affiche à son palmarès trois tournées en Afrique de l’Ouest (Bénin, Togo, Burkina Faso, Côte d’Ivoire).

Le Chœur Crédo du Congo
Institut français du Congo
19h.
5000F CFA

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Pointe-Noire : les quartiers 401 et 402 privés d'eau potable

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Jour après jour, cela fait près de dix ans que les populations des quartiers 401 et 402 du quatrième arrondissement, Loandjili, n'ont pas accès à l'eau potable

Raymond Pembellot, chef du quartier 402, a lancé un vibrant appel ce vendredi 14 juin à l'endroit des autorités locales afin de trouver des solutions probantes. Pour les habitants de ces deux quartiers, cette situation remonte à une éternité, et l'accès à l'eau potable n'est qu'un espoir lointain, car, disent-ils, des efforts ont été consentis en multipliant les rencontres avec la société en charge de la distribution de l'eau afin de trouver une solution rapide, mais hélas, ces efforts n'ont servi à rien.

Les populations de ces deux quartiers continuent de parcourir des dizaines de kilomètres pour s'approvisionner en eau potable. Il faut ainsi débourser 150 FCFA par bidon de 25 litres, une situation qui attriste de nombreux chefs de famille. « Nous avons pu rencontrer le directeur départemental de la SNDE qui nous a dit qu'il fallait changer le réseau de distribution pour un meilleur accès à l'eau potable, mais jusqu'à présent rien n'a été fait », s'est indigné Raymond Pembellot.

Cette situation de pénurie existe dans de nombreux quartiers de Pointe-Noire. Par contre, un petit effort est visible dans d'autres quartiers périphériques, où l'on peut trouver notamment des forages et des puits pour répondre tant soit peu à la demande de la population, même si l'eau fournie n'est pas toujours de bonne qualité.

Notons que l'usage de l'eau de puits ou de forage ouvre la voie à de nombreuses maladies d'origine hydrique, notamment le choléra, la bilharziose, et bien d'autres.

Prosper Mabonzo

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Natation : formations et compétitions au menu du plan d'actions de la Féconat

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Le programme d'activités 2013-2015 de la Fédération congolaise de natation (Féconat), prévoyant les deux chapitres, a été validé par le conseil fédéral, le 12 juin à Brazzaville

La Féconat fera de son mieux, durant cette olympiade, pour donner aux nageurs les outils techniques leur permettant de garder la tête au-dessus de l'eau. « Par rapport aux défis que nous avons à relever, nous passerons plus de temps sur le terrain pour maximiser les performances des compétiteurs », soulignait la présidente de la Féconat, Rachel Dominique Ngouabi.

Ainsi, des stages de recyclage des arbitres, des officiels techniques et administratifs se tiendront en juillet prochain. Après quoi viendra le regroupement des nageurs qui se jetteront à l'eau pour faire les derniers réglages avant de s'envoler pour le championnat du monde de la discipline, dont la 15e édition aura lieu à Barcelone en Espagne, en juillet et août 2013. Les nageurs seront également présents au championnat d'Afrique en septembre prochain.

L'année 2014 connaîtra quasiment les mêmes activités, notamment les stages de recyclage et les regroupements. Les stages auxquels ces compétiteurs prendront part, rappelons-le, seront animés par des experts de la Fédération internationale de natation et ceux de la Confédération africaine de la discipline. La préparation du championnat de natation de la Zone 2 est également à l'ordre du jour. Cette zone est composée des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Pour la compétition que Brazzaville abritera, seuls les pays de l'Afrique centrale y prendront part.

Les championnats départementaux prévus en février 2015 seront, pour les nageurs, une occasion de maximiser leurs performances puisque la même année ils participeront aux 16e championnats du monde de natation outre le championnat d'Afrique et les tournois départementaux.

Pour ne pas être pris de court par le temps, le 15 juin, la Féconat organisera un regroupement-test pour constituer une sélection au niveau de la ligue départementale de Brazzaville. Et Rachel Dominique Ngouabi d'expliquer que cette opération se poursuivra dans toutes les ligues départementales avant d'appeler les clubs qui ne sont pas affiliés à la fédération de le faire le plus tôt possible.

Rominique Nerplat Makaya

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Coupe du monde 2014 : Le Congo perd 1-0 contre le Burkina Faso

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Coupe du monde 2014 : Le Congo perd 1-0 contre le Burkina Faso
Pointe-Noire, (Starducongo.com) - Les Diables rouges du Congo se sont inclinés samedi 15 juin face aux Etalons du Burkina Faso au stade municipal de Pointe-Noire, en dépit d’une mobilisation exceptionnelle du public et des autorités sportives.

La sélection congolaise a perdu sur un score de 1-0, offrant ainsi une troisième victoire d’affilée à l’équipe burkinabé et une position assez confortable dans le groupe D. Les Burkinabé n’étant plus qu’à 1point de l’équipe congolaise qui, en dépit de son échec, reste en tête du groupe avec 10points et donc garde ses chances d’accéder au dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014.

Le seul but de la rencontre a été inscrit par l’attaquant burkinabé Aristide Bancé.

Patricia Engali
redaction@starducongo.com

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B. Mouko et le Congo pas encore qualifiés

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B. Mouko et le Congo pas encore qualifiés
Gardien du LOSC, Barel Mouko avait l’occasion de valider dès ce samedi son billet pour le 3e tour des éliminatoires africains de la Coupe du Monde 2014. Mais son équipe nationale du Congo-Brazzaville a concédé une défaite 1-0 à domicile face au Burkina Faso. Le portier lillois a disputé l’intégralité de la rencontre dans les cages. Alors qu’il reste une journée à disputer dans ce 2e tour, le Dogue et ses coéquipiers, qui se déplaceront au Niger le 6 septembre prochain, figurent en tête du groupe E avec 10 points, soit une unité d’avance sur le 2e, le Burkina Faso. A noter que seul le premier de la poule sera qualifié pour le 3e tour.

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Match amical : La RD Congo étrillé par le Chili

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Match amical : La RD Congo étrillé par le Chili
La sélection nationale des moins de 20 ans de la RD Congo s’est faite étriller par son homologue de la Chili sur le score de 3 buts à 0.

Ce galop d’essai qui a eu lieu en Espagne est intervenu dans le cadre de la préparation pour la Coupe du monde de la catégorie prévu du 21 juin au 13 juillet, en Turquie. Le Chili qualifié pour ce banquet mondial est l’adversaire de l’Egypte dans le groupe E avec l’Angleterre et l’Irak

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RD Congo – Cameroun : 0-0, les Lions devront vaincre la Libye

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RD Congo – Cameroun : 0-0, les Lions devront vaincre la Libye
Le Cameroun et la RD Congo se sont séparés ce dimanche sur un match nul (0-0). Chacune des équipes pourra avoir des regrets, les deux équipes ayant eu leur mi-temps.

Mieux entrés dans la partie, les Lions indomptables auraient pu ouvrir la marque par Aboubakar, mais le joueur de Valenciennes a vendangé une occasion, en frappant à côté en ayant effacé Robert Kidiaba, le dernier rempart congolais. Nkoulou et ses partenaires domineront la rencontre, mais ne trouveront pas le dernier geste, avec une attaque assez atone.

Changement de décor à la mi-temps. Revigorés (?) par la primes de 200 000 USD promise par Moise Katumbi, le président de TP Mazembe, les joueurs de Claude Le Roy sont revenus avec d’autres intentions, poussant les Lions dans les derniers retranchements. Les lignes camerounaises s’étiraient au fur et à mesure de la rencontre, mais côté congolais, il manquait de la présence pour inquiéter d’avantage l’arrière-garde visiteuse.

Les deux équipes qui n’ont pas beaucoup marqué durant ces éliminatoires ne trouveront pas la mire. Avec ce match nul, les Congolais sont éliminés de la Coupe du monde. Quant aux Camerounais, ils doivent vaincre la Libye pour se qualifier pour le prochain tour.

par: Raphael Onambélé

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Pierre MOUTOUARI. M. “Missengué” vous salue

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Pierre MOUTOUARI. M. “Missengué” vous salue
Avec sa chanson ‘’Missengué’’, il a fait danser l’Afrique au milieu des années 80. Un tube qui, comme l’autre succès, ‘’Aïssa’’, a été Disque d’Or. Aujourd’hui, Pierre Moutouari s’est retiré chez lui, à Pointe Noire, la 2è ville du Congo. Il sort peu. Mais quand une occasion se présente, il montre qu’il a encore de beaux restes. Comme c’était le cas à Ouaga le 26 avril dernier à l’occasion de la cérémonie des Kundé 2013.

A Brazzaville, les frères Moutouari sont une famille de musiciens. L’aîné, Kosmos, était membre de l’orchestre Les Bantous de la capitale, qui a fait les beaux jours de la musique congolaise dans la période des indépendances. Le cadet, Pierre, démarre sa carrière en 1968. Très bon chanteur et excellent danseur, Pierre Moutouari obtient le 1er prix des chanteurs amateurs, organisé par le Ministère congolais de la Culture. Sa carrière ainsi est lancée.

En 1969, il intègre le groupe Sinza Kotoko et publie les albums Mahoungou, Maloukoula, Vévé qui ont tous connu du succès en Afrique centrale. Sa carrière internationale décolle véritablement avec l’album Missengué enregistré à Paris en 1982. Cette œuvre obtiendra un disque d’or, son premier. Dès lors, Moutouari parcourt l’Afrique et sort dans la foulée l’album Tout bouge, avec le tube Aïssa qui lui donne son deuxième disque d’or. En 1994, Pierre décroche le trophée Ngoma Africa au Congo-Kinshasa en compagnie d’autres artistes comme Miriam Makeba, Khaled et Aïcha Koné. Le 26 avril dernier, aux Kundé d’Or à Ouagadougou, Pierre Moutouari a reçu un prix d’honneur pour l’ensemble de sa carrière.

Père de 8 enfants dont 6 filles, Moutouari peut être fier d’avoir en Michaelle (sa fille aînée) un autre artiste chanteur dans la famille. Tout comme Chimène qui, elle, fait de la comédie.

• Vous disiez il y a un instant qu’Abidjan était la plaque tournante du show-biz. Racontez-nous quelques souvenirs de cette capitale africaine.

- Quand j’ai lancé la promo de Missengué, l’album qui m’a vraiment fait connaître, Fulgence Kassy est venu à Brazzaville m’inviter pour une émission. J’arrive en Côte d’Ivoire pour la première fois. Dis- donc, quelle ambiance ! Quelle vivacité, ce pays avait ! J’étais à l’hôtel Ibis et Missengué jouait dans toutes les boîtes. A Abidjan, j’ai fait des émissions radio, télé… C’est là-bas aussi que, pour la première fois, j’ai vu la valeur des journalistes : la façon de travailler, le journaliste qui cherche l’information… A l’aéroport déjà, on m’avait filmé et le lendemain, j’étais dans les journaux. Je me suis dit que c’était un autre côté du visage de la musique. A l’époque, pour nous qui étions de l’Afrique centrale, quand on partait en Côte d’Ivoire, c’est comme si on allait en France. On s’exclamait : «bèh, oui, je reviens de Côte d’Ivoire et puis j’ai visité l’hôtel Ivoire, j’ai fait les maquis et mangé du kédjénou avec piment». Vraiment c’était très beau !

• Vous avez des amis à Abidjan ?

- Dans la jeune génération, j’aime bien le comédien Gohou et les Gaou (Magic System). Mais je suis aussi un peu triste car j’ai perdu des amis ivoiriens comme François Lougah qui m’appréciait beaucoup. J’aime énormément Aïcha Koné avec qui j’ai obtenu le grand prix Ngoma Africa à Kinshasa. Je porte les Ivoiriens dans mon cœur. J’ai toujours une pensée pour Fulgence Kassy. Là où il se trouve, qu’il reçoive mes salutations.

• Cela fait combien de temps que vous n’avez plus remis les pieds à Abidjan ?

- Avant ce que les Ivoiriens ont vécu comme difficultés, le vent avait tourné presque dans toute l’Afrique avec l’avènement du PAS (Programme d’ajustement structurel) et de la démocratie. La chose que j’avais déplorée est que la Côte d’Ivoire commençait à changer d’image. Ce n’était plus comme avant. La faute revient en grande partie à nos politiciens. On venait d’imposer aux pays africains une démocratie nouvelle. Ça a désorganisé nos pays. Et cela a cassé l’avenir de la Côte d’Ivoire. Heureusement que maintenant le pays se retrouve tout doucement. En tout cas, je suis revenu plusieurs fois à Abidjan après ma première visite, mais ce n’était plus comme avant. Voilà !

• La première fois, c’était en quelle année ?

- Entre 1984 et 1985 après avoir sorti mon album en 1982.

• Missengué a été Disque d’Or…

- J’ai deux Disques d’Or dans ma carrière. D’abord avec Missengué. Ensuite avec l’album Tout bouge et la chanson Aïssa (il entonne Aïssa, je t’aime/Tu as la beauté que j’aime). Missengué était chanté en lingala. Les Africains de l’Ouest me posaient chaque fois la question de savoir ce que je racontais dans mes chansons. J’ai donc décidé de chanter en français sur le titre Aïssa. J’ai fait des arrangements qui allaient avec. J’ai transformé en quelque sorte ma musique. Et Dieu merci, ça a marché. Toutes mes chansons étaient dédiées à mes frères africains. Par exemple, quand je dis dans la chanson Sidibé : «quand je suis au Sénégal, au Sénégal, c’est chez moi/ Quand je suis au Zaïre, au Zaïre, c’est chez moi…»

• … ?

- Le titre de la chanson est Sidibé. Chez nous à Brazzaville, nous voyons beaucoup de boutiques de Sénégalais, Maliens, Guinéens… Je ne sais pas faire la différence entre les gens et moi. J’ai grandi dans ce milieu où il y a des «Ouest Africains» et des Congolais. Certaines mauvaises langues racontaient même que ma mère était avec un «Ouest Africain». Je ne choisis jamais l’ethnie car je ne suis ni tribal ni xénophobe. Moi, je vis avec les gens qui savent me le rendre. Quand je suis arrivé à Paris, très facilement, je me suis intégré aux Ivoiriens, aux Maliens. Ma chanson Aïssa est inspirée par une jeune petite femme qui travaillait dans un restaurant nommé Chez Tonton Diallo.

• Et qu’est-ce que ça veut dire : je suis comme Sénégalais ?

- C’était juste pour ne pas dire : je suis comme Africain. Les Sénégalais aiment beaucoup le commerce. Ils portent souvent des pagnes sur l’épaule et se promènent pour vendre. Ils montent des boutiques au fond des quartiers… Socialement, ils rendent service à notre nation. Et puis, dans la chanson, il faut voir une sorte de panafricanisme. Dans une de mes chansons, je dis aussi que l’Afrique est une grande parcelle qui est morcelée en de petites parcelles. Nous devons nous entendre pour que cette communauté soit unique et forte. Je suis congolais, mais quand je suis en Côte d’Ivoire, c’est chez moi. Quand l’Ivoirien est au Congo, il est chez lui. Je veux être quelqu’un d’indépendant qui se sent chez lui partout en Afrique.

• Deux Disques d’Or et des concerts aux quatre coins du monde.

- Oui. Avec le pactole, je me suis dit qu’il me fallait une petite unité qui me soutiendra pour éviter les caprices des producteurs. J’ai monté une boîte de nuit. J’ai aussi construit un grand immeuble où j’ai installé une chambre froide. C’était le revenu de mon travail qui m’avait permis de réaliser cela. Et je l’avais fait parce que l’artiste vit là où il y a tous les plaisirs. Notre argent se volatilise vite si on n’est pas intelligent. Les Européens arrivent à s’en sortir car dès qu’un artiste a du succès, il engage immédiatement un gestionnaire qui s’occupe de son argent. En Afrique, c’est l’artiste qui gère son argent. On a les boîtes de nuit et le plus dangereux, ce sont nos femmes. Avec le succès de Missengué, je suis devenu producteur et j’ai racheté tous mes produits. J’étais bien parti.

• Puis est arrivée la guerre…

- La guerre, c’était trop atroce. J’ai vraiment tout perdu : des amis artistes, des proches, des biens ... C’était le désastre.

• Vous avez même quitté Brazzaville…

- Oui. Je suis venu en Côte d’Ivoire et j’ai rencontré Aïcha Koné qui elle, m’a conseillé le Burkina Faso. A l’époque en côte d’Ivoire, il y avait le vent qui tournait. Je suis arrivé à Ouagadougou et j’étais logé à l’Hôtel Silmandé au frais de la Présidence du Faso. J’ai intégré l’orchestre Sympathique avec lequel j’ai fait des concerts à travers le Burkina. Cela m’a carrément changé l’esprit et m’a donné encore le courage de continuer à faire de la musique. Et puis après, je suis reparti en France. Là-bas, j’ai bénéficié du statut particulier de «Parent forcé» qui m’a fait des facilités. Je n’ai donc pas eu de difficultés pour m’intégrer dans mon travail. J’ai eu un producteur. On a refait tous mes albums. Et cela a donné satisfaction et je suis reparti dans mon pays le Congo Brazzaville. Mais cette fois-ci, j’ai laissé la capitale pour aller m’installer dans la deuxième ville du pays qui est Pointe Noire. J’y ai monté l’espace Pierre Moutouari.

• C’est quoi exactement ?

- Nous avons deux balcons qui font office de bar et de restaurant. Nous avons aussi un salon VIP. Cet établissement est également le siège de ma fondation appelée Le Podium du cœur. Deux vendredis par mois, je fais à manger aux handicapés et aux gens du 3è âge. Très souvent, je me fais accompagner par les bons gestes de certains puissants «Ouest Africains» qui me donnent des vivres. On a des femmes qui préparent et on reçoit du monde. Parfois aussi, nous recevons des patrons de société qui paient après la facture de la journée.

• Pourquoi avez-vous décidé de monter une fondation ?

- Tout est parti du jour où j’ai enjambé des morts chez moi. Et puis, je vois tout ce qui se passe dans nos nations. Comme chante le grand artiste Zao : «La guerre, ce n’est pas bon». il y a eu des destructions massives. A Brazzaville, presque tous les handicapés étaient morts car ils n’arrivaient pas à fuir quand tout le monde fuyait. Les jeunes sauvaient leur peau en laissant derrière eux leurs papas, mamans ou grands-parents. Quand ils revenaient, ils les retrouvaient tous décédés, souvent dans leur lit. Alors, petit à petit, j’essaie d’aider ces vieux et ces handicapés.

• Côté musique, tournez-vous encore ou sortez-vous des albums ?

- Je tourne encore mais je n’arrive pas à lancer des chansons qui vont dépasser mes anciens succès. Ce qui fait que j’ai des nouveautés, mais qui passent inaperçues. Ce soir (26 avril au Kundé) par exemple, on va me donner un trophée d’honneur pour saluer toute ma carrière. Dès que je vais commencer à chanter, les gens vont scander Missengué, Aïssa. Ce qui fait que je propose de belles chansons, mais les anciennes prennent toujours le dessus. Je suis installé à Paris et j’ai un pied à Pointe Noire. J’ai fait beaucoup de concerts notamment à l’UNESCO et cela m’a beaucoup aidé. J’ai connu des périodes creuses et il fallait tout recommencer. J’avais une maison, mais elle s’est écroulée. Une partie de ma vie, à savoir les photos, mes habits, mes albums… sont tous partis en fumée. Surtout que moi, j’ai eu cette chance de n’être invité que par des Présidents de la République : Seyni Kountché du Niger, le couple présidentiel Bongo du Gabon, la famille Houphouët en Côte d’Ivoire, le Président Compaoré et Madame du Faso. Ces derniers m’ont beaucoup soutenu pendant la guerre qu’il y a eu chez nous.

• Quel regard portez-vous sur la musique africaine aujourd’hui ?

- Je trouve que les jeunes artistes s’adonnent à la mendicité avec des noms qu’ils citent à n’en point finir dans leurs compositions. Aujourd’hui, il suffit que tu sois grand commerçant, homme d’affaires prospère, on te cite dans les morceaux. Quand on écoute une chanson comme Missengué, il n’y pas de nom qu’on a cité. Non. L’artiste a un don d’éduquer le peuple, de rentrer dans le social, de conseiller… Aujourd’hui également, il y a trop de piraterie. Heureusement que je suis à la SACEM en France où je touche tranquillement mes droits.

Par Omar Abdel Kaderà Ouaga


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Business du protocole présidentiel

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Business du protocole présidentiel
L’effigie du chef de l’Etat est l’objet depuis un moment d’un juteux business dont quelques membres du protocole présidentiel et de la marie de Brazzaville en tirent bénéfice en toute impunité. Les sujets étrangers victimes de cette arnaque acceptent bon gré malgré de jouer le jeu.
L’amour ne se force pas, il faut se faire aimer et non obliger les gens à vous aimer !
Tous les moyens sont bons dit on souvent ! Au Congo chaque institution est dotée d’un budget de fonctionnement qui la permet de mettre en œuvre son programme annuel. Bien qu’ignorant les fonds alloués à la présidence de la République tout monde le sait , qu’elle dispose d’un budget colossale qui à notre entendement éviterait au service protocolaire présidentiel toute activité parallèle.
A défaut d’arnaquer les Congolais qui eux ne dépenseraient aucun franc pour une simple effigie, soit elle du chef de l’Etat, le service protocolaire s’est tourné vers les sujets étrangers qui tiennent des commerces dans la ville. Alors que cela devrait être tout à fait gratuit, pour la grandeur du chef de l’Etat, les agents du service protocolaire de la présidence du Congo exigent et font payer aux étrangers l’effigie du président de la république.

Et l’absence de celle-ci dans une boutique est sanctionnée par une forte amende et parfois même par la fermeture du commerce. Ainsi l’effigie du président coûte de force 30000frs sans cadre et 60000frs avec cadre. Si nous comptabilisons toutes les boutiques tenues par des étrangers, nous parlerons des centaines de millions de francs Cfa que le protocole de la présidence se tape sur le dos des étrangers. Le comble est que même les kiosques archaïques qui sont des fumoirs de chanvre sont obligés d’avoir cette effigie du simple fait d’appartenir à un étranger.

Aux plaintes et grincements de dents de plusieurs étrangers on est en droit de se poser la question sur la destination finale de ces fonds ?…Mohamed qui tient une boutique sur l’avenue de la paix reconnait que cet argent finit dans la poche d’une mafia bien organisée du protocole présidentiel. Pour Daouda qui gère un commerce à Massengo, cette pratique est surprenant dans un pays comme le Congo, mais il ajoute que ses deux ans de séjour lui ont permis de comprendre sur les mauvaise pratiques de certaines autorités congolaises qui pensent plus à voler qu’à autre chose…

Pour Ali un sujet Libanais, le chef de l’Etat congolais cultive trop le culte de la personnalité. Diakité, un vendeur de pièces de rechanges auto à Bacongo affirme avoir cette photo par obligation, et chaque fois qu’il la regarde regrette ses 30000frs. Moussa lui ne cesse de vanter les réalisations du chef de l’Etat et se réjouit d’avoir la photo dans sa boutique, mais regrette la somme déboursée. Sissoko qui vent les grillades « coupé coupés » à Ouenze lui conclut que le président de la république n’est pas au courant de cette arnaque gérée par des malhonnêtes de son protocole. Dans un pays normal où les mots liberté et démocratie n’existent pas que sur parole, l’effigie du chef de l’Etat n’est visible que dans l’administration Étatique.

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La congolaise Edène Bal au cœur tendre brûle le web avec le « Zouk-love »

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Le « Zouk-love » à une nouvelle voix
La congolaise Edène Bal au cœur tendre brûle le web avec  le « Zouk-love »
Proche de l’univers afro-caribéen, Edène Bal a trouvé la meilleure façon de vibrer de toute son énergie créatrice, révélant un talent certain, fait de musiques actuelles, musique du monde, et surtout du rythme langoureux dans le genre « Zouk-love ».

Edène Bal s’impose tranquillement, mais sûrement, sous ses airs romantiques, livrant une pilule de louange et de poésie mêlées. Auteur-compositrice, elle est sur la voie de la graine des grands.
Son style vocal se caractérise par un vibrato doux et sensuel. Car fascinée par le zouk-love, elle passe de la balade tendre et mélancolique au chant de louanges.

Une première vidéo disponible sur Youtube « Ma vérité »

Une découverte toute en profondeur et sensibilité, telle apparait Edène Bal dans cette production qui mérite une place de choix dans les discothèques traditionnelles. Une virtuosité électrique dans l’air, s’exprimant avec aisance et générosité dans un style qui lui colle à la peau. Et qui lui permettra à coup sûr de décrocher le contrat d’un grand label français. Edène Bal travaille actuellement sur un Maxi-single de six titres.

Un parcours Atypique

Edène Bal est née à Brazzaville le 19 août 1973, de son vrai nom Edwige Pychou Balhoud-Ngouma.
Elle fait ses études secondaires au Lycée Patrice Emery Lumumba de Brazza et rêve de devenir Hôtesse de l'air.
En 1993 elle décide de poursuivre ses études en France (Saint Pè de pigorre) dans les Hautes Pyrénées. En 1996, elle rencontre l'homme de sa vie et naturellement elle rejoint celui-ci à Paris.
En 1998, elle continue ses études de diplomatie avec option Accueil et Secrétariat... Assoiffée de spiritualité depuis sa tendre enfance, Edène bal s'implique corps et âme dans les oeuvres de charité et s'active dans la louange du genre gospel.

En 2004, elle s'intéresse dans le domaine du paramédical et social, et obtient un diplôme agrée.

En 2011, Edène Bal quitte la région Parisienne et s'installe dans l'Indre-et-Loire (Tours). De ce changement d'environnement naît l'inspiration pour la musique Moderne.

Edène veut poursuivre son chemin avec la Grâce de Dieu..


Emotion, transmission, hommage, sa voix transporte au cœur de la culture et des saveurs afro-caribéennes. Qu’il s’agisse de danser ou de chanter, le but de son parcours musical est avant tout de découvrir et de se faire plaisir.

Contact : https://www.facebook.com/edene.balhoud.3/page_insights_likes - Email: edene.bal@gmail.com

Clément Ossinondé
clementossinonde@starducongo.com


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Pleins Feux sur « Dub Oye », le dernier opus d’Aimé Onouka et son groupe « N’Zela »

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Une montée en flèche sur le registre « Reggae »
Pleins Feux sur « Dub Oye », le dernier opus d’Aimé Onouka et son groupe « N’Zela »
Pour son troisième album « Dub Oye », Aimé Onouka peut s’estimer satisfait de l’évolution fulgurante de celui-ci sur le marché afro-caribéen. En effet, les maisons de distribution de la musique des tropiques ont atteint tambour battant, la tendance forte d’une musique de « Reggae » de haut niveau, avec « Dub Oye », qui apparait comme un véritable retour aux sources.

Aimé Onouka un des meilleurs « reggae mans » de France

Enfant de Poto-Poto, chanteur, auteur, compositeur, Aimé Onouka compte parmi les quelques grands spécialistes du Reggae en France. Des nombreuses vedettes jamaïcaines de ce rythme ont su apprécier son talent dans ce domaine particulier.

Cependant, Aimé Onouka peut être aussi un soliste raffiné, habile et précis, dans un langage qui prend sa source dans les quartiers animés de Brazzaville où le « Soukous » bat son plein. Très vite, l’attirance pour le reggae prend le dessus sur les racines africaines de l’artiste, qui ne quitteront pourtant jamais les compositions de son groupe Nzela créé en 1990 à Brazzaville, avant de s’émigrer en France.

Un grand concert pour saluer l’émergence de « Dub Oye »

Aimé Onouka qui a su s’entourer de quelques musiciens de premier plan, très disciplinés, sur le plan de la précision d’exécution aussi bien que de la présentation scénique. Ce Big Band « Nzela » offre le vendredi 5 Juillet à partir de 18 h à la Fnac Forum (Métro Chatelet Les Halles) un grand concert sur le thème de modernité et d’innovation. Un concert qui permettra, bien sûr de découvrir une musique raffinée, nuancée, colorée et dont l’originalité rythmique est basée sur l’accentuation des temps pairs, et des tempos moyens très dansants. D’où le recours aux racines du reggae, porteur des valeurs afro-caribéennes.

Contact : Nzela@free.fr

Clément Ossinondé
clementossinonde@starducongo.com


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Nathy Ebriet : « Les enfants sont la lumière de la famille »

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Nathy Ebriet :  « Les enfants sont la lumière de la famille »
France, (Starducongo.com) -Nathy Ebriet a plusieurs vies dans une. Chanteuse, écrivaine, militante associative (Elle est la présidente de l’association cultures et traditions africaines basée à Paris.) Cette artiste dans l’âme prépare en toute tranquillité sur le bord de la seine son troisième opus intitulé « Benda Foufou Malembe» et un autre Roman. On la croyait disparu de la circulation, cette belle femme au corps de rêve qui a fait de la défense des enfants défavorisés son cheval de bataille a répondu à nos questions en plein centre ville de Rouen, en gardant son sourire, sa bonne humeur. Quand on parle des enfants de Rue, la tigresse sort ses griffes. Originaire du Congo Brazzaville, l’auteur du recueil de poèmes le cri de l’affligé est à l’image du titre de son poème tiré du recueil précité « Le futur Président de l’an 2025 sera-t-il un cadre ? ou un enfant démuni ? à la fois maternelle et rebelle, à la fois révolutionnaire et apolitique. Nathy Ebriet s’est livrée à notre site. Suivez

Propos recueillis par Angelo Revo

Starducongo.com : Bonjour Nathy, Nous avons l’honneur de vous recevoir pour nous parler de vos œuvres, est-ce que vous pouvez nous parler de vous en préambule ?

Nathy Ebriet : Bonjour Monsieur le Journaliste, Je suis Nathy Ebriet, chanteuse, poétesse, Auteur compositeur, Réalisatrice, Productrice, conteuse, danseuse, éditrice, Présidente fondatrice de l’association cultures et traditions africaines qui existe crée le 02 Juin 2003 à Paris. Ambassadrice de la musique congolaise du centre Unesco éducation pour la paix au Kouilou.

Vous avez plusieurs cordes à votre arc ! entre la musique, la littérature, et la danse qu’elle est votre domaine de prédilection ?

Je ne sais comment l’expliquer. J’ai commencé à écrire à l’âge de 8 ans, sans savoir que c’était des poèmes. C’est mon Professeur qui m’a expliqué quand j’avais 12 ans que mes écrits sont des poèmes. Je peux dire que c’est une inspiration divine. C’est la poésie qui m’a ramenée dans la musique et dans l’écriture.

Combien d’œuvres littéraire avez-vous à votre actif ?

Actuellement j’en ai deux, il y a le cri de l’affligé sorti en 2001 lorsque j’ai organisé des spectacles pour les « enfants de la rue » j’ai pris leur défense, et expliqué au public qu’ils ne sont pas nés dans la rue, on doit s’en occuper et non les ignorer. ils sont dans la rue à cause des circonstances de la vie. J’ai réédité ce recueil de poème en 2008.

Peut-on dire que vous êtes l’avocate des enfants de la rue ?

Je ne fais que plaider leur cause, afin qu’ils soient bien traité. Mais bon, Avocate c’est trop dit. Je ne plaide pas uniquement pour les enfants du Congo Brazzaville, je le fais aussi pour « les enfants des rues » du Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, RDC…Il faudrait que les gens soient humains. Il faut respecter les enfants, c’est la lumière de la famille

Mais à propos des œuvres littéraire à mon actif il y a aussi le livre la jeunesse, ou j’essaye de faire prendre conscience aux enfants de bonnes familles, aux fils à Papa que l’argent de leurs Papas c’est pas le leur. Je raconte l’histoire d’Alain, un enfant de bonne famille, qui aimait la facilité, et sa mère à finie par le mettre à la porte. C’est grâce à ce geste de sa mère qu’il s’est cherché et s’est trouvé. A la fin il la remercie.

Estimez-vous que dans les pays Africains les « systèmes sociaux » ne sont pas assez fort pour protéger les enfants ?

Les enfants sont toujours victimes, en cas de guerre ont leur donne des armes. Pendants que les Politiques protègent leurs familles. Pourquoi ne donnent-ils pas ces armes à leurs enfants ?

Quels sont vos projets futurs ?

Je suis entrain de préparer la suite du livre « la jeunesse », ainsi qu’un autre qui sera intitulé Fleury Merogis (NDLR nom de la plus grande prison de France située en banlieue Parisienne). Entre deux je prépare mon prochain Album « Benda FouFou Malembe » (NDLR qui veut dire en Lingala malaxe la farine de manioc doucement).ça sera un Album en style Zouglou, Avec des chansons dansantes.

Votre mot de la Fin

Je souhaiterais que mon Association Cultures et traditions Africaines qui est déjà représenté au Congo Brazzaville soit un peu plus connue en Afrique. Ceux qui aimeraient être en contact avec moi qu’ils aillent sur mon site internet www.nathy-ebriet.com. Je salue tous mes fans, et je demanderai aux gens d’avoir l’œil sur les enfants démunis appelés honteusement enfants de la rue. Je vous remercie également Monsieur le Journaliste.

Propos recueillis par Angelo Revo


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Police Congolaise,Police racketteuse

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Police Congolaise,Police racketteuse
Un véhicule percute un autre par derrière devant le commissariat de police de poto poto sans dégâts apparemment. Les policiers qui assistent à la scène se frottent les mains et sortent en sanglot du commissariat, et ne se soucient guère des accidentés mais se préoccupent d’abord de saisir les clefs de contacts des deux véhicules et papiers. Alors que les deux chauffeurs qui n’ont rien constaté de grave avaient décidé de poursuivre leur chemin respectif.

Les Policiers qui vont distraire les deux chauffeurs avec des articles bidon exigent le paiement d’une somme de 29000frs cfa à chacun avant de restituer les véhicules réquisitionnés. C’est ainsi que fonctionne la Police Congolaise qui au lieu de sécuriser la population joue au racketeuse. Les agents ne se soucient guère de leurs mauvaises conditions de travail dans des commissariats vétustes sales, souvent même sans eau courante et toilettes.

Si le rêve de l’émergence est permis, l’assainissement de la force de l’ordre devrait être une priorité pour les autorités. Car dans aucun pays émergent, les populations ont plus peur de la police que des bandits. Ces derniers jours, le nouveau procureur de la République semble se rappeler de ses notions de droit en rappelant les policiers leurs devoirs et limites d’actions. Car si déjà un salaire leur est versé par l’Etat rien ne sert d’allonger les fins du mois dans la poche des pauvres populations. Sans doute le Congo est l’unique pays qui rêve de l’émergence où les détenus deviennent des prisonniers sans passer par un juge. Le comble est que la cellule de détention provisoire du poste de police devient aussi celle du prisonnier.

Tout se règle au poste de police à l’insu du juge, le policier même le moins instruit se substitut au magistrat en décidant sur le sort des détenus. Ces gens là oublient que dans cette vie toute personne peut être accusée à tort ou raison, et que toute accusation n’est pas passible d’une garde à vue. Mais le plus souvent l’administration n’est que le reflet des hautes institutions.

Daniel Nsion

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Handball : Patronage dames tient la tête du Championnat départemental de Pointe-Noire

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Vice-championne de la précédente édition, l'équipe de Patronage senior dames s'est imposée 30-20 hier face à Tié-Tié Sport, qui jouait son premier match de la compétition après trois journées en retrait.

La quatrième journée du Championnat de Pointe-Noire a été marquée par le retour de Tié-Tié Sport, l'une des deux équipes qui hésitaient encore à rejoindre les autres à la suite d'une pétition signée par un groupe de dirigeants des équipes qui jugeaient illégitime le nouveau bureau élu de la Fédération congolaise de handball (Fécohand).

À Pointe-Noire, le championnat débuta avec quatre clubs avant que la majorité des clubs signataires de cette pétition n'accepte de prendre le train en marche. À ce jour, il ne reste plus qu'Inter Club qui campe sur ses positions. Cette attitude antisportive pénaliserait la carrière sportive de certains joueurs susceptibles de faire partie des sélections nationales s'ils devaient rester toute la saison sans jouer.
Qu'à cela ne tienne, le championnat se poursuit normalement sans incident. Hier, lors de la quatrième journée, Patronage, déterminé à reconquérir le titre départemental comme l'avait souhaité son entraîneur, Klaize Kombo, lors de la troisième journée, a battu Tié Tié 30-20.

Toujours en senior dames, l'équipe championne en titre, Banco, a laminé Munisport 43-18. Cette dernière se refait après deux ans d'absence. Cependant, en version masculine catégorie senior, deux rencontres se sont disputées : Dauphin s'inclinait 22-25 devant Munisport-1 alors que la deuxième équipe de Munisport fléchissait face à Asoc 24-35.
Soulignons par ailleurs que le premier vice-président de la ligue de handball de Pointe-Noire, Gabriel Pambou-Loemba, a indiqué que la compétition serait momentanément arrêtée pour permettre à la commission d'organisation de réaménager le calendrier par rapport à la programmation par la Fécohand du Championnat national au 15 septembre.

Charlem-Léa Legnoki

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CEMAC : Les Etats membres décident de la suspension des visas pour leurs ressortissants

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Les chefs d’Etat de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont décidé de la suppression des visas dans les pays de la zone CEMAC, à partir du 1er janvier 2014. Cette décision a été prise le 14 juin à Libreville au Gabon, lors du sommet des chefs d’Etat de la CEMAC.

Le président de la commission de la CEMAC, Pierre Moussa, a précisé par la suite que seuls les documents de voyage sécurisés seront admis à traverser les frontières. Cela signifie qu’il s’agisse du passeport ou de la carte d’identité du pays de sortie, ces pièces devront être non seulement en cours de validité, mais elles devront répondre aussi aux normes de sécurité universelle.

Pierre Moussa a également signifié que des ressortissants de l’espace CEMAC qui désireront se rendre dans un pays du même espace, n’auront pas automatiquement le droit de s’y établir, mais pourront y demeurer pendant une période ininterrompue de trois mois. Dépassé ce délai, il leur sera exigé des formalités d’établissement.

Signalons que cette résolution a été mainte fois annoncée mais n'a jamais été appliquée à cause de la réticence de certains pays membres de la communauté.

Les chefs d’Etat de la CEMAC ont fait plusieurs recommandations lors de ce sommet, dont l’organisation par la commission de la CEMAC dans les brefs délais, d’une réunion des ministres en charge des transports de la zone CEMAC, afin de se pencher sur la mise en service d’air CEMAC.

Messilah Nzoussi

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Yityish Aynaw, la première Miss israélienne noire

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Yityish Aynaw, la première Miss israélienne noire
Elle incarne l'espoir d'une société israélienne plus juste et plus tolérante. Yityish Aynaw est devenue, à l'âge de 21 ans, la première femme d'origine africaine à être élue Miss Israël. Elue en février dernier, la jeune femme voyage à travers le monde et fait ainsi connaître la communauté éthiopienne d'Israël.

La jeune Miss israélienne est née à Chahawit, un petit village dans le nord de l'Ethiopie, près de la ville de Gondar. Yityish Aynaw était très jeune quand elle a perdu ses deux parents. Esseulée et fatiguée, elle part vivre avec ses grands-parents juifs éthiopiens en Israël.

«Ce voyage m'a sauvé, dit-elle. J'étais profondément blessée, je voulais fuir l'Ethiopie et oublier tout ce qui s'était passé et aller de l'avant», a-t-elle ajouté.

Comme les quelque 125.000 juifs éthiopiens qui, par vague, ont rejoint Israël, Aynaw a su se battre pour s'intégrer dans son pays d'accueil. L'apprentissage de l'hébreux et son service militaire de trois ans ont été des étapes déterminantes, rappelle le site CNN.

Après son service militaire, dont la jeune femme dit avoir beaucoup appris, elle raconte avoir travaillé dans un magasin de vêtements. Un jour, sans la prévenir, ses amis l'inscrivent pour concourir à l'élection de Miss Israël. En février, c'est la consécration. Yityish Aynaw fait la une de tous les journaux. Elle est même invitée à la table de Barack Obama lors de sa visite officielle au mois de mars.

Certains ont vu dans son élection un signe positif pour les millions de migrants africains qui vivent sur le sol israélien. Les mesures récemment prises par le gouvernement ne vont pas dans ce sens. La dernière en date: le transfert de milliers d'Africains dans un pays d'Afrique dont le nom n'a pas été mentionné.

Lu sur CNN

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Maroc: L’été sera amazigh chez Nass Al Ghiwane. Sortie du nouvel album «Al Baraka»

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Maroc: L’été sera amazigh chez Nass Al Ghiwane. Sortie du nouvel album «Al Baraka»
Casablanca, (Starducongo.com) - C’est la bonne nouvelle du mois et sans doute de la saison culturelle en cours : Nass Al Ghiwane signe cet été son grand retour avec la sortie très attendue de son nouvel album « Al Baraka ».

Les fans du groupe légendaire et les amateurs d’une certaine musique dont s’est fait une spécialité Nass Al Ghiwane sont rassurés : ils passeront d’excellentes vacances estivales en musique. D’autant plus que le groupe, et c’est une première, s’est aussi investi pour leur offrir une balade en amazigh. Un titre, pour être précis, qui enchantera plus d’un.
En effet, sur les dix morceaux du nouvel album, on ne doute pas que le grand public appréciera tout particulièrement «Tidiklt» (La paume de la main), le premier titre du groupe chanté en amazigh.

« C’est la première fois que le groupe utilise cette langue pour mieux chanter une société multiculturelle où diversité rime avec solidarité », explique dans une note la maison productrice, Platinium Music (qui a déjà produit en 2006 un album du groupe, le coffret « Ghiwani » et « Nahla Chama »). Et de préciser que ce bijou sonore propose au public des titres « avec des messages forts adressés à un Maroc uni comme les doigts de la main ».

Une tradition au sein du groupe et surtout un choix qui a fait sa réputation depuis les années 70. Au point que bien d’observateurs en sont venus à présenter Nass El Ghiwane comme les défenseurs des opprimés et des incompris.
En effet, entre rythmes gnaoui, issaoui, houwari et malhoune, la formation issue du quartier populaire casablancais de Hay El Mohammadi « revisite le patrimoine musical marocain avec des paroles inspirées de notre quotidien. Spiritualité, affres de la vie moderne, corruption, imaginaire collectif, autant de thèmes traités avec poésie par des Nass El Ghiwane plus contemporains que jamais ».

Le moins que l’on puise dire, c’est que le retour en force du groupe s’est magnifiquement illustré ces derniers temps dans certaines manifestations nationales et sur le marché du disque.

L’ensemble casablancais, que le réalisateur italo-américain Martin Scorsese surnomme affectueusement les Rolling Stones de l’Afrique, apportera un nouveau souffle à la saison estivale qui s’annonce électrique. Une saison qui s’ouvre dès le 21 juin dans une ambiance très animée dans plusieurs villes marocaines.

Sans doute que l’album « Al Baraka » veillera à ce qu’on n’oublie pas l’essentiel : les maux de la société qu’il aborde à travers les différents titres. En d’autres termes, une fête dans la méditation. Comme a toujours su le faire Nass Al Ghiwane.
Les fans sont avertis : cet été, ils vont se trémousser à fond s’ils veulent fêter comme il se doit le retour de leurs idoles.

Alain Bouithy
bouithy@starducongo.com

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Céramique : un métier mal connu des Congolais

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Céramique : un métier mal connu des Congolais
Nombreux sont ceux qui confondent céramique et poterie. Ces deux métiers certes se complètent, mais différent par la finition

La céramique est l'art de façonner l'argile et d'en fixer les formes par la cuisson.

Sa fabrication obéit à un procédé qu'on appelle tournage. Ce dernier permet aux pots, assiettes de prendre une forme quelconque en terre cuite, en la valorisant par la décoration tout en appliquant les couleurs que les céramistes achètent si cher en Europe.

Les céramistes préparent les glaçures à partir des oxydes métalliques. Ces pièces émaillées obtenues après cuisson deviennent dures, solides et inaltérables. Elles sont vendues dans les magasins. « Chez les potiers, il n'existe pas de pièces émaillées vendues dans les magasins, ils se limitent à la fabrication de pots », a indiqué le céramiste Abel Omer Malonga, enseignant d'art.

Ces objets décorés d'une manière artistique sont des pièces très recherchées en Europe. Le travail se fait de façon artisanale, c'est-à-dire à la main. Abel Omer Malonga conçoit lui-même ses créations : « Je suis arrivé à l'étape semi-industrielle à l'exposition du Salon international des inventions des produits de l'industrie et de l'artisanat. J'ai été lauréat du prix pour le meilleur dessin ou modèle industriel pour avoir exposé des prototypes prêts à être exploités dans les industries céramiques. »

Abel Omer Malonga utilise comme matière de base l'argile de Brazzaville qu'il prend au bord du fleuve Congo et bien d'autres produits naturels comme le calcaire de la Bouenza ou la silice utilisée comme dégraissant : « Le Congo n'a pas encore de porcelaine alors qu'on a dans notre pays l'argile blanche qui sert à préparer la porcelaine. Je viens de découvrir une société basée au Congo qui peut produire de la porcelaine et de la pegmatite. »

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