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Mondial de handball : les Diables rouges à l'heure des derniers réglages

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L'équipe nationale junior homme a amorcé la phase compétitive de sa préparation dans l'objectif de ne pas faire piètre figure dans cette compétition prévue du 14 au 28 juillet en Bosnie-Herzégovine

La phase compétitive de préparation, à en croire l'entraîneur Bernard Mahoungou, consistera pour les Diables rouges à disputer les matchs de réglage. Les rencontres permettront au staff technique de rectifier le tir sur les points sombres. Cette phase vaut son pesant d'or, d'autant plus qu'au premier tour du championnat du monde de handball, le Congo va se mesurer avec le pays hôte (Bosnie-Herzégovine), l'Argentine, la Corée, la Hongrie et la Slovénie qui sont suffisamment outillés en la matière.

Bernard Mahoungou a assuré que ses poulains ne baisseront pas les bras puisqu'ils se sont fixé pour objectif d'atteindre le deuxième tour de la compétition. L'entraîneur a indiqué que les Diables rouges ont le niveau technique qu'il faut pour y parvenir. « Le niveau technique des joueurs présage des bons résultats », a-t-il déclaré avant de rappeler que l'équipe nationale junior a également le titre de vice-champion d'Afrique à défendre.

Pour les matchs de réglage, le staff technique souhaite que la Fédération congolaise de handball réunisse les conditions pour que les joueurs arrivent plus tôt en Bosnie-Herzégovine. Ils pourront ainsi livrer quelques rencontres évaluatives avant le coup d'envoi, puisque les clubs de Brazzaville et de Kinshasa sollicités pour disputer ces matchs ont décliné l'offre. Ces clubs se sont engagés en effet dans le tournoi play-off en cours de préparation.

Pour l'heure, les Diables rouges poursuivent la préparation à Brazzaville. L'équipe est majoritairement constituée des joueurs nationaux représentant plusieurs clubs de la ville-capitale et de Pointe-Noire. Quelques professionnels venus notamment du Maroc ont renforcé l'effectif.

Rominique Nerplat Makaya

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Une femme meurt par négligence au C.h.u de Brazzaville

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Une femme de quarante environ, victime d’une crise à son domicile, sis dans la rue Marie Bella, à Diata, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville, a été évacuée d’urgence au C.h.u (Centre hospitalier et universitaire) de Brazzaville, jeudi 20 juin 2013. Mais, au service de réanimation où elle devait être admise, il n’y avait pas de place, semble-t-il. En attendant qu’un lit soit libéré, on l’a placée dans un coin du service. Malheureusement, vendredi 21 juin, vers 4h du matin, la pauvre femme a rendu l’âme, probablement, par négligence.

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Suspecté d’avoir violé une fillette, il échappe à la justice populaire

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Le quartier Kanga-Mbanzi, à Talangaï, dans le sixième arrondissement de la ville-capitale, était en effervescence, mardi 25 juin 2013. Et pour cause: un ressortissant étranger, accusé d’avoir violé une fillette de 9 ans, était entre les mains du père de la victime. Il avait, déjà, reçu quelques coups, malgré le fait qu’il niait les faits qui lui étaient reprochés. Mais, les séquelles présentées par la fillette semblent le confondre. Une foule de gens a tenté de tabasser à mort le présumé violeur. Dieu merci, la police est intervenue, vigoureusement, pour l’extirper et le conduire au commissariat de police de Mikalou, où il a été mis en examen pour viol de mineur. Pour l’instant, il a été placé en détention provisoire, avant d’être présenté devant le procureur de la République.

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Le Français Clain Médéric remporte le premier Tour du Congo de cyclisme

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Le Français Clain Médéric remporte le premier Tour du Congo de cyclisme
Le Français Clain Médéric a remporté le premier Tour cycliste du Congo qui s’est clôturé ce jeudi 27 juin. La dernière étape longue de 60 km qui s’est courue à Kinshasa a été remportée par le Congolais Dukua Bumba. C’est la première victoire congolaise de ce tour. Clain Médéric a terminé deuxième.
Francis Ducreux, l’un des organisateurs du tour, a salué la victoire du coureur congolais lors de cette étape ultime. Il a salué la performance des coureurs congolais tout au long de la course. Dukua Bumba a d’ailleurs remporté le maillot de la combativité ainsi que celui de meilleur jeune Congolais du Tour.
Vainqueur des cinq de huit étapes de la course, Clain Médéric remporte ce premier tour cycliste du Congo. Il a également été désigné meilleur grimpeur.
Ancien coureur professionnel, Clain Médéric, a régulièrement déclaré au cours de cette course être heureux d’y participer. Le Français a également salué l’ambiance du public qui a accompagné les coureurs à travers les trois provinces qu’ils ont traversées.
« Je suis content de découvrir des pays comme ça. C’est magnifique, le public est super accueillant et en plus le décor est magnifique », avait-il déclaré après sa première victoire.
Au classement général de ce premier Tour du Congo, Emile Bintouninana (Rwanda) termine à la deuxième position. Il est suivi de Konda Gerald (Tanzanie) et Emmanuel Rudahunga (Rwanda). Le premier Congolais Dukua Bumba se classe septième.
Le Premier ministre Matata Ponyo assisté à la dernière étape du tour. Il a déclaré que cette course a été une réussite, assurant l’avoir suivi « chaque jour personnellement ».
« Le gouvernement s’engage à institutionnaliser cette course pour qu’elle devienne historique et devienne internationale », a-t-il indiqué.

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Afrique : Contributions à la protection de l’agriculture

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Afrique : Contributions à la protection de l’agriculture
« Insectes ravageurs des graines de légumineuses. Biologie des Bruchinae et lutte raisonnée en Afrique » (1), un ouvrage scientifique qui présente une compilation de réflexions qui intéressent le monde agricole du continent. Neuf chapitres qui méritent d’être expliqués aux agriculteurs africains pour la bonne prise en main de leurs activités. «La protection des cultures en Afrique » (pp. 13-16), une contribution du docteur Nazaire Nkouka (2), premier chapitre de l’ouvrage, est le sujet de notre première analyse.

Le développement au niveau de la recherche scientifique en ce qui concerne l’agriculture en Afrique a été une des activités de l’ancienne ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique d’outre mer). Aussi, dans le cadre de ses recherches sur la protection des cultures sur le continent, Nazaire Nkouka, après avoir rappelé que les premiers écrits sur la recherche agronomique en Afrique dateraient du XIXe siècle, donne quelques pistes pour aider les agriculteurs africains à protéger leurs productions.

La protection des cultures en Afrique paraît aléatoire. Dans l’ensemble des étendus qui favorisent l’activité agricole, les cultures vivrières et rentières sont souvent accompagnées d’une prolifération des éléments ravageurs (animaux, insectes…) favorisée par le climat tropical. La plupart des cultures n’échappent pas à l’action prédatrice de ces ravageurs. La protection des cultures en Afrique devrait être un des leitmotivs des chercheurs en agronomie pour lutter contre la faim endémique qui sévit sur le continent. Pour le docteur Nazaire Nkouka, 30 à 40% des pertes de production sont causées par les bioagresseurs : adventices, ravageurs, parasites et agents pathogènes. Malheureusement, pour assurer la production et la conservation des stocks de graines, la protection phytosanitaire est encore pratiquée en Afrique avec utilisation de pesticides de synthèse. Malgré leur coût élevé, ces produits sont très accessibles. Mais ils constituent un danger pour la santé des populations par la pollution de l’environnement. Aussi, l’inquiétude du chercheur Nazaire Nkouka se justifie à propos de cette situation : « il est nécessaire de mettre en place des stratégies alternatives, facilement utilisables par les producteurs agricoles africains ». Dans sa contribution, une révélation pertinente : les gouvernements africains et les organisations internationaux contrôleraient l’usage et la commercialisation des produits phytosanitaires. A cela s’ajoutent les politiques de protection des cultures au niveau régional afin de contrôler les introductions et ennemis des plantes cultivées. Nazaire Nkouka, « la définition de ces bonnes pratiques en Afrique doit être, comme pour les autres continents, un objectif important ». Il révèle ensuite que le continent africain est placé sous la responsabilité du Conseil phytosanitaire interafricain, une institution qui fonctionne comme un observatoire des questions phytosanitaires pour le continent. Une révélation qui devrait rassurer les agriculteurs africains.

Quand on sait que le recours à la lutte chimique a été longtemps considéré comme le moyen le plus efficace contre les bioagresseurs des plantes sur le continent, ce type de protection largement accepté pour limiter les pertes, a eu des retombées négatives sur l’environnement et la santé des agriculteurs ainsi que sur celle des consommateurs. Devant cette situation où se trouvent les cultures africaines, Nazaire Nkouka réalise que « la protection des cultures dans les pays africains pose de nombreux problèmes qui ne sont que partiellement résolus ». Aussi, propose-t-il une étude approfondie sur l’utilisation des pesticides qui sont incontournables pour des rendements meilleurs en Afrique. A cela doit s’ajouter un travail pédagogique et didactique au niveau des agriculteurs, comme cela est spécifié en conclusion de la réflexion : « la formation à la lutte raisonnée doit absolument être développée en Afrique, notamment pour la protection de plantes vivrières comme les légumineuses ».

Et notre prochaine analyse se focalisera sur le deuxième chapitre intitulé « Les légumineuses alimentaires en Afrique » du professeur J. Huignard et autres. Cet ouvrage devrait avoir sa scientificité simplifiée pour qu’il soit accessible aux paysans agriculteurs africains.

Noël KODIA,
Essayiste et critique littéraire


(1) « Insectes ravageurs des graines de légumineuses » sous la direction du Pr. J. Huignard, éditions Quae, Versailles, 2011, 145p. 30 euros.
(2) Le docteur Nazaire Nkouka est chercheur associé au Cirad et consultant international de la FAO. Ancien secrétaire scientifique du Conseil Phytosanitaire Interafricain, il est actuellement conseiller au Ministère du Développement industriel et de la Promotion du Secteur privé du Congo-Brazzaville.

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Khadija Assad, actrice marocaine : le plus difficile c’est de garder la sympathie du public

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Khadija Assad, actrice marocaine : le plus difficile c’est de garder la sympathie du public
Casablanca, (Starducongo.com) - Khadija Assad fait partie des protagonistes de la nouvelle sitcom de 2M, «Dour Biha Yachibani», qui sera diffusée pendant le Ramadan. L’actrice, que nous avons rencontrée sur les lieux du tournage de la sitcom, évoque ici sa nouvelle aventure
télévisuelle.

Comment trouvez-vous l’ambiance du tournage?

Khadija Assad
: j’ai toujours vécu l’ambiance des tournages comme un moment de plaisir, parce que j’estime qu’une personne aimant ce travail ne peut pas demander mieux. Spécialement ici au studio Ali’ Productions où j’ai rencontré des gens que je n’ai pas vus depuis le tournage de «Lalla Fatema». Il y a une ambiance particulière et sans doute un peu plus de plaisir.
Le fait de jouer dans une série qui sera diffusée pendant le Ramadan, une période de grande audience, vous influence-t-il?

C’est sûr qu’on est un peu plus stressé, préoccupé par le texte et le timing qui est le Ramadan. Il faut faire attention à tout, aux mots, aux gestes et aux vêtements que l’on porte.
Cela dit, l’attention est toujours présente quelles que soient la période du tournage et la saison de diffusion du film. On se pose à tout moment des questions, on fait attention à ce qu’en pensera le public...

Justement, quel message aimeriez-vous que le public retienne de cette sitcom ? Qu’avez-vous perçu de particulier ?

Je ne vais pas vraiment me prononcer sur cette question vu que le tournage se poursuit et qu’il reste encore de petites séquences à tourner.
Toutefois, je dirais que les messages varient selon les épisodes et les sujets traités dans cette série. Chaque épisode est un petit cours métrage avec son sujet et ses messages, au-delà du fil conducteur de la sitcom. Chaque épisode a un petit grain d’étincelle. Mais l’essentiel est que les gens passent avec nous des moments agréables et qu’ils partagent ce plaisir qu’on est en train de vivre au studio.

Le fait d’être sollicitée pour des séries diffusées à cette période, est-ce une marque de confiance? Comment interprétez-vous ces sollicitations?

Je ressens un sentiment de responsabilité chaque fois qu’on me confie un travail aussi important en cette période. J’essaie donc d’être un peu plus vigilante et de redoubler d’efforts pour ne pas décevoir le public.
Car, s’il est une chose que j’ai apprise avec le temps, c’est qu’il est facile de construire une petite pyramide ou de ce faire un grand public. Par contre, le plus difficile est de garder ce lien avec les gens, de protéger cette sympathie entre vous et le public.

Avez-vous le sentiment d’être parvenue à conserver ce capital de sympathie?

J’essaie (rire). Je ne peux pas vous dire oui, ce serait très prétentieux. En tout cas, je fais tout mon possible pour garder ce lien sympathique avec le public.

Après une série à succès comme «Lalla Fatema», quelles sont les appréhensions ?

Jouer dans une série n’est pas de tout repos. C’est dur et il faut vraiment de l’endurance. En plus, le temps est limité, on doit se concentrer sur le texte, réviser et corriger nos rôles. Bref, c’est toujours une grande responsabilité.
Lorsque vous sortez d’un travail qui n’a pas rencontré le succès souhaité, il est peut-être plus facile de rentrer dans un autre projet en se disant : «Si on fait un petit effort, ça va marcher».
Mais le plus dur, c’est quand on est passé par un travail qui a déjà marqué les téléspectateurs et qu’on va entrer dans un autre où il va falloir redoubler d’efforts pour au moins s’élever au niveau du premier.

Y a-t-il des personnages que vous rêvez d’endosser un jour ?

Je ne sais pas si j’aurais vraiment le temps et la vie pour jouer les nombreux personnages que j’aimerais incarner.
J’ai tout de même joué plusieurs personnages au théâtre comme à l’écran. Bien sûr qu’il y en a d’autres que je rêve jouer un jour. Tout dépend du projet et du personnage qu’il amènera.
Dans tous les cas, une fois que le personnage est connu, je m’emploierai à m’adapter, à créer le lien et la note qui est demandée pour qu’il soit en harmonie avec ma personnalité.

Quels sont vos projets d’avenir ?

Avant «Dour Biha Yachibani», un projet qui nous tient à cœur, on a fait le feuilleton de «Bled bladi» sur le caftan marocain. Juste avant, on a lancé le film cinématographique d’Aziz Saâdallah, «Le temps du terrorisme».
Actuellement, je suis dans l’écriture du scénario d’un film de cinéma.
Aziz Saâdallah et moi avions d’autres projets, mais nous avons choisi d’avancer lentement mais sûrement.

Propos recueillis par Alain Bouithy
bouithy@starducongo.com

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Blues d'un africain à Paris

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Blues d'un africain à Paris
Congo, (Starducongo.com) - Je viens de réparer une injustice et du même coup de me réconcilier avec la littérature de mon pays, le Congo Brazzaville. Il était temps que je lise cet auteur, Alain Mabanckou, pour comprendre pourquoi il suscite autant de controverse.
Le roman d’Alain Mabanckou porte bien son nom : « Black bazar ». L'auteur nous relate les péripéties amoureuses du héros surnommé « le fessologue » par ses amis, par allusion à son penchant pour les « zengas et autres tassabas » (femmes aux fesses bien rebondies). Un surnom surprenant et qui ne va pas trop bien avec le personnage qu’on découvre au fil du roman, plus intello que joyeux luron.

Mais bon, n’en plaise à l’auteur, « le fessologue », jeune immigré congolais à Paris, va voir sa vie « bousillée » du jour au lendemain. Sa compagne, mère de sa fille, jeune femme congolaise née en France, surnommée « couleur d’origine » le quitte pour un musicien originaire du Congo. Lui qui vivait dans l’illusion d’une vie rangée, dans un petit studio du 18 ème arrondissement de Paris, va tomber de haut. Alors comme thérapie à l’abandon, il décide de se plonger dans l’écriture. Ecrire sa propre histoire, c’est un peu un roman dans le roman.

L’histoire est écrite comme un cheminement intérieur et extérieur du héros face aux multiples personnages qui lui donnent la réplique. Et il faut dire qu’il y en a dans ce livre. Il y a sa bande d’amis, piliers du bar le "Jip's", où il aime aller s’asseoir, des voisins de palier, le commerçant arabe du coin de la rue, des clients de passage.
Mais dans « ce bazar » il y a Sarah, jeune femme peintre franco-belge, avec qui le « fessologue » va vivre une histoire d’amour.

J’ai aimé cette histoire de « sapeur congolais» (dandy qui aime les griffes de grands couturiers) immigré à Paris, qui navigue entre les fêtes congolaises avec ses compatriotes. Et d’un autre côté-là où on s’y attend le moins, le héros a une passion pour l’écriture. Un personnage ambigu qui apprécie les discussions un brin « intellos » assis tranquillement avec des amis dans un café.

Des petits morceaux choisis

« Mon ex est une fille du pays mais comme el elle est née Nancy on peut dire qu’elle est aussi un peu française.
C’est pour ça qu’elle ne comprenait pas trop le comportement des gens de chez nous quand ils s mettent à crier dans les rues de Château d’eau ou de Château rouge. ON en voyait qui hurlaient dans une cabine téléphonique de la rue de Strasbourg, ils s’égosillaient, croyaient sas doute que s’ils parlaient normalement on ne les entendrait pas à l’autre bout du fil. Mon ex était folle de rage, elle disait qu’elle n’en pouvait plus de ces gens-là. »

"il faut que je me fasse à l’idée que couleur d’origine vit désormais au pays avec l’hybride qui joue du Tam dans un groupe que personne ne connaît ici, qu’il paraît que c groupe fait la pluie diluvienne et le beau temps là-bas et qu’il Ya des filles normales qui tombent dans le sommes pendant leurs concerts de merde comme si c’était un concert de James Brown."

CAROLE MANDELLO
carolemandello@starducongo.com


Black Bazar est un roman d'Alain Mabanckou publié le 8 janvier 2009 aux éditions du Seuil. Il a eu un succès de librairie et de la critique, a été finaliste du Grand prix RTL-Lire 2009, mais n'a décroché aucune distinction, contrairement aux derniers romans du Franco-congolais résidant en Californie. Black Bazar a été traduit dans une quinzaine de langues et adapté au théâtre au Lavoir Moderne Parisien, au Festival d'Avignon, et au Los Angeles Theatre Center.

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Football-Transfert : Yves Angani prêté à Metz pour une année

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Football-Transfert : Yves Angani prêté à Metz pour une année
Ancien de FC Système de Kinshasa, l’attaquant congolais Yves Angani Kayiba a été prêté, lundi 1er juillet un contrat à Metz, un club qui évolue en ligue 2 française. La durée de son contrat est d’une année, selon France 3.

Le congolais est à Metz sous forme d’un prêt, avec option d’achat. Il est déjà en route pour l’Autriche, où s’entraînent ses camarades jusqu’au 8 juillet prochain.

Agé de 22 ans, Yves Angani a évolué la saison dernière à KRC Genk (Belgique).
Il a été élu « meilleur joueur » et « meilleur buteur du championnat congolais de première division en 2011-2012 ».

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Joseph Kabasele Tshamala, Déchaud Muamba, Nico Kasanda, Vicky Longomba : des démarches en cours pour honorer leur mémoire

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Joseph Kabasele Tshamala, Déchaud Muamba, Nico Kasanda, Vicky Longomba : des démarches en cours pour honorer leur mémoire
Deux monuments vivants de l’orchestre « African Jazz » de Joseph Kabasele Tshamala mènent des démarches auprès des responsables d’un parti politique en vue d’obtenir que leurs collègues disparus puissent être honorés à titre posthume.

A quelques jours de la commémoration du 53ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, les artistes musiciens congolais Pierre Yantula Bolina Elengesa dit « Petit Pierre » et « Armando Brazzos », deux monuments vivants de l’orchestre « African Jazz » de Joseph Kabasele Tshamala dit « Grand Kallé Jeff » qui avaient pris part à la Table Ronde politique de Bruxelles en 1960 qui a poussé Grand Kallé à écrire sur place la chanson « Indépendance Cha Cha », ont approché le parti politique Congrès National Congolais (CNC). C’était jeudi dernier.

Ils ont été reçus par Me Clément Kitengie Kisaka, membre du bureau politique de cette institution qui leur a exprimé, de vive voix, sa grande satisfaction pour la visite :« Nous approchons le CNC de part sa devise qui place l’homme au centre de toute action.

Et, fondons tout notre espoir, par ce canal, que nos démarches vont aboutir pour que nous soyons reçus par le 1er Ministre Augustin Matata Ponyo que je tiens à remercier infiniment pour avoir rendu hommage à l’immortel Franco Luambo Makiadi..., il pourrait aussi penser à tous les artistes qui ont chanté à la Table Ronde de Bruxelles », dira « Petit Pierre ».

Parmi les nombreuses promesses non réalisées, a-t-on appris, figurent la construction des mausolées des cinq artistes disparus et leur décoration, à titre posthume.

Il s’agit de Joseph Kabasele Tshamala « Grand Kallé », Charles Muamba Déchaud, Docteur Nico Kasanda Wa Mikalayi, Roger Izeïdi Monkoy et Vicky Longomba ainsi que des médailles d’honneur artistique pour deux artistes survivants, à savoir « Petit Pierre » (batteur) et « Armando Brazzos » (contre bassiste).

En plus, ils réclament des avantages sociaux pour eux ainsi que pour les progénitures des disparus.

« Indépendance Cha Cha », hymne des indépendances africaines …

De janvier en mai 1960, la Table ronde politique en Belgique a été rythmée par la chanson « Indépendance Cha Cha », jouée par l’orchestre « African Jazz », parole de Roger Izeïdi, écrite sur partition par Kallé Jeff, et l’arrangement a été réalisé avec le concours de l’ensemble African Jazz.

Enfermés pendant trois jours et trois longues nuits au studio Decca au Quai des Charbonnages à Bruxelles, les sept musiciens répètent les chansons circonstancielles qui vont marquer d’une pierre blanche la pénible marche vers l’indépendance du Congo - Kinshasa entre autre « indépendance Cha Cha » une œuvre monumentale, considérée comme hymne des indépendances africaines, souligne Jeannot Ne Nzau Diop , chroniqueur journaliste et spécialiste de la chanson congolaise, lu dans l’ouvrage « Retro , histoire et memoire » paru récemment à Kinshasa. Cette chanson a joué un rôle politique important, en accompagnant l’événement majeur, son de joie, qui résumait l’idéal du peuple congolais, l’indépendance dans l’unité.

En voici le texte original

Indépendance cha cha tozui
O kimpwanza cha cha tubakiri
O Table Ronde tata ba gagner o
Odipanda tata tozui

Refrain

1. Assoreco na Abako bayokani moto moko
2. Na Conakat na Cartel balingani na Front commun
3. Bolikango, Kasa-Vubu, mpe Lumumba na Kalonji,
4. Bolya, Tshombe, Kamitatu
5. O Essandja, Mbuta Kanza
6. Na Mnc, na Ugeco, Abazi na Pnp
7. Na Pca, African Jazz
8. Na Table mpe ba gagner

Franck Ambangito/L’Avenir


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Le cinéaste belge Thierry Michel accuse Kinshasa de le faire censurer au Cameroun

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Le cinéaste belge Thierry Michel a affirmé mardi qu'il ne pourrait pas se rendre au Cameroun "sur demande expresse" de la République démocratique du Congo (RDC) et qu'un film, qui avait irrité Kinshasa, avait été retiré du programme d'un festival de Yaoundé.

"L'affaire Chebeya, un crime d'Etat ?", consacré à Floribert Chebeya, militant des droits de l'homme congolais retrouvé mort en juin 2010 après avoir été convoqué par la police de Kinshasa, "vient d'être interdit de projection par le gouvernement camerounais sur demande expresse du gouvernement congolais", a déclaré dans un communiqué Thierry Michel.

Le film de 2012 devait être présenté en compétition officielle au festival "Ecrans Noirs", qui se déroule en ce moment à Yaoundé.

"Thierry Michel vient d'apprendre par le directeur du festival, Bassek ba Kobhio, la veille de son départ, mardi, qu'il serait immédiatement refoulé dès son arrivée par la police des frontières, malgré un visa en bonne et due forme délivré par l'ambassade du Cameroun à Bruxelles", ajoute le communiqué.

"Le film figurait bien sur la liste officielle des films en compétition mais, sur le programme distribué à l'ouverture du festival, le documentaire de Thierry Michel a disparu. Et pour cause ! Il a été interdit de diffusion au Cameroun", confirme la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC) sur son site Africine.org.

"Censure partout présente"

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"Le festival avait soumis le film, en même temps que d'autres, à la Commission nationale de contrôle des films cinématographiques et des enregistrements sonores. Le 26 juin, la commission, présidée par la ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna, a rendu son verdict: censure. Aucune explication n'a été donnée", précise l'association.

"Au Cameroun, la politique et les droits de l'homme sont des sujets sensibles et seuls quelques réalisateurs courageux s'y risquent", relève encore la FACC, qui estime que "la censure est latente et partout présente" dans le pays.

En juillet 2012, les autorités congolaises avaient refoulé Thierry Michel à l'aéroport de Kinshasa. Auteur en 2013 d'un film polémique sur le gouverneur du Katanga, il est depuis "persona non grata" dans l'ancien Congo belge.

Dans son film, un des policiers jugés par contumace à Kinshasa met en cause l'ancien chef de la police de la RDC, le général John Numbi Banza Tambo, considéré par les parties civiles comme le commanditaire du meurtre de Floribert Chebeya mais qui n'est pas mis en cause par la justice congolaise.

Le 23 juin 2011, en première instance, la cour militaire de Kinshasa avait condamné à mort le colonel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que trois policiers jugés par contumace. Un autre avait été condamné à la prison à perpétuité et trois acquittés. Tous sont rejugés depuis le 19 juin 2012 devant la Haute cour militaire mais le procès a subi de longues interruptions.

Le président français François Hollande a assuré fin mai qu'il "continuerait" sa pression sur le président de la RDC, Joseph Kabila, "pour que le procès ait lieu et que la vérité éclate quoi qu'il en coûte".

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RDC: le comédien Mangobo annonce son retour à Kinshasa

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RDC: le comédien Mangobo annonce son retour à Kinshasa
L’artiste-comédien Dave Mpeti Mpeya dit Mangobo a décidé de renouer avec le public kinois, après 23 ans d’exil en Europe. Dans un entretien vendredi 28 juin à Radio Okapi, il a annoncé son arrivée le 10 juillet prochain à Kinshasa où il compte faire une série de productions à l’hôtel Venus.

Après 17 ans en France et 5 ans en Hollande, Mangobo affirme avoir toujours gardé des contacts avec ses fanatiques congolais.
Il a marqué le monde théâtral congolais dans les années 80 et 90 où il faisait exploser l’audimat de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) alors Office zaïrois de radio et télévision (OZRT) avec des pièces comme «Papa Moziki».

En Hollande où il vit depuis 5 ans, Mangobo est toujours artiste et il se produit dans des cabarets et music-hall. Dans sa vie, Dave Mpeti Peya n’a pas seulement été artiste. Ancien élève de l’Athénée de Kalina (aujourd’hui Athénée de la Gare) et étudiant de l’Unaza, il a été aussi enseignant dans quelques lycées de Kinshasa.

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Quatre Congolais en demi-finales de la CAN de tennis de table séniors simples à Oyo

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Quatre Congolais de Brazzaville sont qualifiés pour les demi-finales de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de tennis de table seniors simples qui se joue du 2 au 5 juillet à Oyo (département de la Cuvette), dans le Nord du Congo.

Il s’agit de Han Xing et Nwachukwu Onyinyechi, pour les dames, et de Saka Suraju et Idowu Saheed pour les hommes. Mesdemoiselles Han Xing et Nwachukwu Onyinyechi seront respectueusement aux prises ce mercredi avec la Nigériane Akpan cecilia et la Congolaise de Kinshasa Liobaka Amma. Par contre, Idowu Saheed et Saka Suraju rencontreront respectivement Aruna Quadri du Nigeria et Assar Khalid d’Egypte.

Les autres pongistes congolais, comme Bokockou Ira, Mafuta-Ivoso Jolie, etc., n’ont pas eu la chance d’arriver à cette étape.

La finale aura lieu demain jeudi et les championnats des clubs démarreront jeudi.

Par ailleurs, la cérémonie officielle de lancement de toutes ces compétitions et d'inauguration du gymnase a lieu ce mercredi, sous le patronage du ministre des sports et de l'éducation physique, Léon Alfred Opimbat; en présence des responsables de la Fédération africaine de tennis de table (FATT) et du président de la Fédération congolaise de tennis de table, Henri Djombo.

Plus d'une dizaine de pays africains participent à ces deux championnats dont l'organisation a été confiée au Congo par la FATT, vu son expérience antérieure dans ce domaine. Ce sont: l’Egypte, la Tunisie, le Nigeria, le Congo, Cameroun, la Libye, le Gabon, l’Ouganda, la RDC, Djibouti, etc.

Gaspard Lenckonov

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Des mots du midi ou « Ntangu » et de la conscience sociale chez Theodulos Auguste Kounkou Kue

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Des mots du midi ou « Ntangu » et de la conscience sociale chez Theodulos Auguste Kounkou Kue
Sous le titre de « Ma TaLa Na ? Les dessous du chiffon (G-10-R1 », Theodulos Auguste KOUNKOU KUE signe sa troisième publication durant l’année 2013, après deux autres ouvrages « Nzenga (G-10-NON) », « Tsikulu retour aux sources pour l’interculturel harmonieux » publiés respectivement en 2010 et en 2012 (en autoédition).

Si pour l’auteur d’un ouvrage la plume est un support indispensable pour la diffusion de ce qu’il entend partager avec le lecteur, elle revêt une importance beaucoup plus considérable lorsqu’elle devient un outil de profonde réflexion et surtout de prise de conscience sociale et humaine.

Telle est la raison même de Theodulos Auguste KOUNKOU KUE dans ses remarquables publications qui tendent essentiellement à éveiller nos consciences sur le devenir de la société africaine en général et en particulier sur celle des populations de l’aire bantoue.

Dans ses publications, Theodulos Auguste KOUNKOU KUE apparaît, à maintes reprises, comme un philosophe de l’absurde. En effet à travers ses écrits, il montre sans cesse les contradictions, les non sens de la société africaine des temps modernes qui se veut soi-disant libre, consciente, responsable et capable d’aimer comme le dirait le Vénéré pasteur Emile Cardinal BIAYENDA.

Eh oui ! Theodulos Auguste KOUNKOU KUE est, par exemple, effaré comme il le clame avec vigueur tout au long de son propos dans « Nzenga (G-10-NON) » et ce, par la décrépitude vertigineuse et le délabrement de vie dans lequel nous nous laissons entraîner, sans discernement et sans y opposer de résistance intelligente (P.19).

Dans « Nzenga (G-10-NON) », Theodulos Auguste KOUNKOU KUE dessine :

1. une société congolaise donc au-delà une société africaine qui reste amorphe face à certaines absurdités qui auraient dû l’inciter a plus de dynamisme, d’intelligence, de sagesse et de courage. Des Congolais meurent de faim, la malnutrition gagne du terrain, la mal bouffe, le système D que le n’zenga institua des années durant sont autant de maux qui nuisent la société congolaise ou le continent africain sans que des voix officielles ou autorisées voire des organisations autochtones non gouvernementales s’en indignent.

2. Un monde corrompu par tant de maux qui minent l’espèce humaine. L’humanité n’étant ni noire ni blanche ni jaune ni rouge…ensemble nous avons le pouvoir de dire non à la manipulation. Non au dressage des groupes humains les uns contre les autres avec des idéologies rétrogrades….(P.59.)

Profondément muntuïste ou humaniste Auguste KOUNKOU KUE puise une bonne partie de son énergie dans certains acquis de l’humanité qui sont ceux de ses ancêtres qu’il a dans son deuxième ouvrage judicieusement dénommé :

« Le Tsikulu retour aux sources pour l’interculturel harmonieux ».

En effet, le Tsikulu, c’est, d’après Théodulos Auguste KOUNKOU KUE, l’ensemble des us et coutumes de nos ancêtres (Koongo) qui savaient lier la pratique écologique aux pratiques de survie en société. Leur sens patent de la croyance au sublime, ainsi que leur science pénétrante les aida à ponctuer les principaux évènements de la vie par des rites comme celui de passage de la puberté à l’âge adulte.(P.11).
Ainsi, pour construire un monde meilleur pour demain l’auteur proclame avec solennité les bienfaits de l’institution du Mboòngi qui regorge en son sein plusieurs recettes de l’éducation et de la formation de l’enfant. « Ga mboongi, mwana muleeke mbua », c’est-à-dire au milieu des adultes, le plus jeune doit se soumettre au service des anciens, nous rappelle Théodulos Auguste KOUNKOU. Pourquoi ?
Parce que, dans la conception africaine de la famille, et même dans la mentalité occidentale d’une certaine époque, l’enfant est une personne qui ne prendra sa place dans la société que dans la mesure où il aura fait ses preuves, lorsqu’il aura franchi des étapes qui accomplissent sa formation en tant qu’adulte en devenir.(P.20.)

C’est la socialisation même au plus haut point de l’enfant qui est réclamée par Théodulos Auguste KOUNKOU KUE mais qui, toutefois n’est possible et effective que, si elle remplit deux conditions essentielles à savoir : l’éducation et la formation de l’enfant.

A travers « le Tsikulu retour aux sources pour l’interculturel harmonieux »Theodulos Auguste KOUNKOU KUE apparaît comme un éducateur des lumières notamment des lumières éternelles par leur universalité qui, à ce titre restent à jamais gravées dans la mémoire sociale de l’humanité. La nature de la place de l’enfant en toute société est, observe-t-il, quasiment identique. La France des années quarante a bien fait travailler des mineurs de familles pauvres, dans les fermes, les usines, etc. Le traitement de l’enfant varie selon la situation économique et sociale des états. Cependant, nul ne devrait humainement cautionner l’exploitation des enfants à des fins économiques, comme le stipulent les dispositions 32 et 36 des droits de l’enfant.(P.22.).

C’est cette vision muntuïste de l’éducation qui fait de Théodulos Auguste KOUNKOU KUE un « émilien », c’est-à-dire un patriote congolais dont l’idéal est parfaitement identique à celui du « Vénéré Pasteur », le bon cardinal Emile BIAYENDA.

D’ailleurs c’est dans cet état d’esprit que la quatrième de couverture du troisième et magnifique ouvrage de Théodulos Auguste KOUNKOU KUE sanctifie, peut-on dire, la vision d’Emile cardinal BIAYENDA aux termes desquels il faut :

« Enfanter un homme conscient, libre, capable d’aimer, voilà l’œuvre de l’éducation que nous avons tous à réaliser ensemble. Famille, Etat, Eglise, dans le respect mutuel de nos droits et de nos devoirs dans la seule volonté de former des hommes ».

Dans « Ma TaLa Na ? Les dessous du chiffon (G-10-R1) », Theodulos Auguste KOUNKOU KUE reste fidèle à ses idéaux en dénonçant les pratiques sociales qui pervertissent l’intégrité de l’espèce humaine, en l’occurrence l’usage exhibitionniste du vêtement, du chiffon du « taba dia ma mpolo ».

Il s’agit là, d’un véritable pamphlet, contre l’usage exhibitionniste du vêtement dans la société congolaise des temps modernes. Le vêtement devient un outil, à la fois, d’asservissement et de corruption sociale avec le phénomène de la sape, une source de déviation sociale voire de perdition du muùntu.

Ce n’est nullement l’usage du vêtement qui est remis en cause par l’auteur. Mais beaucoup la valeur qui lui est attribuée avec le phénomène de la sape ayant corrélativement un impact sur la raison d’être du muùntu et de son devenir.

Comme le relève à juste titre le préfacier de l’ouvrage « Ma TaLa Na ? Les dessous du chiffon (G-10-R1) », le Docteur Denis SAMBA dia Maloumba-Mpombo, l’habit « ki nkuti », fétiche ou religion, qui a désormais d’une part ses rituels, ses grand – messes, ses magiciens, et d’autre part ses thuriféraires, ses ministres, ses prêtres, ses évêques, ses papes et au-delà, ses martyrs et ses saints, honore et encense ainsi des corps malades et parfois sans vie…Le vrai habit, c’est de se vêtir de son propre silence « ki kuti »…Si les objets que nous fabriquons, nous refabriquent en retour, tout en nous conférons une identité, gardons-en au moins la maîtrise. Ma TaLa Na nous emmène à Siloé (Jean 9, 1-7), afin que nous voyions ce qui vaut vraiment la peine d’être vu. Le voile est levé avec cet ouvrage, sur les phénomènes d’exhibitionnisme et de manipulation. A chacun d’en prendre de la graine !

A cela l’auteur ajoute lui-même avec perspicacité que : « La superficialité, l’obsession de montrer et de se montrer deviennent légion, au détriment de l’épanouissement de l’être intégral qui s’emmitoufle de chiffons, pour cacher sa propre nature… »

En somme, à défaut de ne pas nous emmener à Siloé, Théodulos KOUNKOU KUE nous entraîne, à travers Ma TaLa Na et ses deux autres remarquables ouvrages dans les allées forestières du mont « KABA » de Mbaànza Koòngo au sommet duquel le muùntu est dans le « mu vwatu » en portant l’habit de la connaissance, de l’intelligence et de la sagesse ou « ki-nkuti kia muùntu » véritable source du devenir existentiel.

TAATA N’DWENGA

Contact
: 06.35.44.48.40 ou theodulos@hotmail.fr

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Musique : l'album « The Winner » du groupe Super Nkolo Mboka, attendu dans les bacs d'ici le 20 juillet

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Musique : l'album « The Winner » du groupe Super Nkolo Mboka, attendu dans les bacs d'ici le 20 juillet
Après le succès des deux premiers morceaux promotionnels - The winner et Okoula olè - Djoson philosophe, le patron du groupe, vient de finaliser les deux derniers clips de l'album

Distribué au niveau européen par la maison Anitha Ngapy Productions et Scorpions, cet opus de quatre titres sera disponible en coffret DVD et CD. Les quatre titres sont : le générique The winner ; Okoula olè (rumba folklorique) ; Ba love ; Eniala x.

Pour éviter de tomber dans la monotonie, Djoson a travaillé ses clips dans quatre maisons de productions différentes afin que chacune apporte sa propre touche. Le tout premier « Okoula olè » a été tourné à Kinshasa avec la maison Ex-pictures, au studio Ndiaye. Ce clip a fait un véritable tapage sur toutes les ondes à Kinshasa après sa mise en promotion. À Brazzaville, Djoson a tourné le générique avec la maison DM productions, de Dieu Merci Ngoma. Les deux derniers clips ont été finalisés par la maison Koud Express.

Bien que l'album « The winner » ne soit pas encore présent sur le marché du disque, il fait déjà beaucoup parler de lui de part et d'autre des deux rives du fleuve Congo. Son auteur compositeur l'a reconnu : « Nous avons déjà amorcé la promotion de l'autre côté à Kinshasa. La chaîne de télévision Antenne A, nous avait invité pour une émission de production de spectacle dans la commune de Bandal avec l'orchestre de Fally Ipupa et Choc stars de Défao Matumona. Le public a dansé sur Guiga. Nous avons été surpris de voir que le public de Kinshasa était habitué au générique The Winner et aux danses et animations telles que « Tia boyé, Guiga, na bozoba na yo ». Nous avons profité de l'occasion d'enregistrer des émissions sur plusieurs chaînes de radio à Kinshasa. »

Rappelons que le groupe de Djoson philosophe a livré plusieurs spectacles lors du centenaire de la ville de Mossaka, dans la partie septentrionale du pays, notamment au port de Bolobo de l'autre côté de la RDC (village de l'artiste Bozi Boziana) devant près de 3 000 personnes dans la journée. Le groupe s'est produit trois fois de suite à Mossaka, dont le spectacle V.I.P donné à la résidence du ministre Raphaël Mokoko, en présence du ministre d'État, directeur de cabinet du chef de l'État, Firmin Ayessa, qui était très enthousiaste, tout comme les ministres François Ibovi et Léon Alfred Opimbat. De retour, le groupe a livré un spectacle toute la nuit au port d'Edouani, un petit village situé dans le district de Ngabé. Ce périple a permis au groupe de créer la danse« Ebobo » qui est devenue une danse célèbre de Mossaka. Elle ne fait pas partie de l'album « The Winner », mais sera toujours exhibée durant les productions scéniques que donnera ce groupe.

« Je demande aux Congolais d'écouter minutieusement le travail que l'on est en train d'achever. Qu'ils viennent nous découvrir, tous les mercredis et vendredis en répétition et tous les dimanches en concert à partir de 15 heures au restaurant-bar Sous le manguier à Gamakosso, dans le sixième arrondissement. Qu'ils viennent découvrir les talents, parce qu'il y en a assez dans notre pays. Le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, a déclaré : « Un peuple qui ne consomme pas ce qu'il produit n'est pas un peuple libre ». C'est pourquoi je vous recommande de consommer l'album « The Winner », a indiqué Djoson philosophe avec beaucoup de fierté et de joie.

Bruno Okokana

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Vient de paraître. "Sociologie de la chanson congolaise" de Gaston M’Bemba-Ndoumba

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Vient de paraître.
Congo, (Starducongo.com) - Gaston M’Bemba-Ndoumba, l’auteur de «L’écureuil de Montréal», est de retour en librairies.
L’essayiste vient de publier, aux éditions L’harmattan, «Sociologie de la chanson congolaise de Gaston M’Bemba-Ndoumba. Cours expérimental sur la rumba congolaise». Un livre digne d’intérêt.

Dans les sociétés de tradition orale, rien de tel que les chansons pour comprendre l’évolution de la société. La rumba congolaise en est le meilleur exemple. Analyser les paroles de cette musique née dans les années trente sur les deux rives du fleuve Congo, à Brazzaville et Kinshasa, permet de mieux comprendre les transformations nées de la révolution urbaine: rapports hommes-femmes et Blancs-Noirs, où l’argent tient une place de plus en plus grande.

Après la lecture de ce livre, vous ne danserez plus de la même façon sur la rumba congolaise.

Gaston M’Bemba-Ndoumba compte à son actif plusieurs ouvrages consacrés notamment à la pratique de la dépigmentation de la peau chez les Noirs, à la sorcellerie, à l’école d’expression française en Afrique, à la musique congolaise mais aussi à la gare d’Austerlitz.
Cet essayiste a écrit des romans pour enfants et adolescents comme « Ma première colo », « Mes toutes premières règles » ou
« L’écureuil de Montréal ». Il travaille pour la mairie de Paris.

Sociologie de la chanson congolaise -
Cours expérimental sur la rumba congolaise
Gaston M’Bemba-Ndoumba
Editions L’Harmattan
Coll. Etudes africaines
ISBN : 978-2-343-00424-2, 20 euros, 200 p.

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Championnat national de football : Une demi-couronne pour l'A.C Léopards

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Championnat national de football : Une demi-couronne pour l'A.C Léopards
Les rideaux sont tombés sur la phase aller du championnat national de football d’élite 1 du Congo. C’était le week-end dernier, à Owando, Brazzaville, Dolisie et Pointe-Noire. Cette phase aller conforte l’A.C Léopards de Dolisie dans son rôle de leader, caracolant, seul, en effet, en tête de classement, avec un total de 39 points. Mieux que les Diables-Noirs, leurs suivants immédiats, qui n’en réunissent que 36.

Arrivent, ensuite: A.S Cheminots (31, +5), F.C Kondzo (31, +4), CARA (30), J.S.T (28), Saint-Michel de Ouenzé (26). Et les autres: Etoile du Congo (24), Tongo F.C (23), La Mancha (21),Nico-Nicoyé (20,+3), Munisport (20, -6), Patronage Sainte-Anne (18, -6), A.S.P (18,-6), Cuvette F.C (18, -9), F.C Bilombé (17), Inter Club (16), U.S Saint-Pierre (6).
La majorité des rencontres, ignorées du grand public! Le spectacle n’a pas trop accroché les férus de football, il faut le reconnaître. Heureusement, en marge, une poignée d’inconditionnels a bravé canicules et pluies, avant l’irruption de la saison sèche.
Des matchs ont fait ployer, par ailleurs, des équipes sous le poids des amendes. Tout carton infligé à un joueur est passible d’une amende, en marge d’autres infractions au règlement. Ce qui fait dire à d’aucuns que l’organisateur en a fait son fonds de commerce. Les amendes à répétition lui ont fait générer beaucoup d’argent.
Cela étant, le week-end dernier a occupé» les ultimes matchs de la phase aller.
Samedi 29 juin, Patronage Sainte-Anne a mis fin à sa série de six matchs sans victoire, en prenant le meilleur sur F.C Bilombé (2-0), tandis que F.C Kondzo, renouant, aussi, avec le succès, l’a emporté sur La Mancha (1-0).
Dimanche 30 juin, Diables-Noirs et Saint-Michel de Ouenzé promettaient d’offrir un football de rêve. En réalité, ils ont, souvent, joué la peur au ventre. Il a fallu attendre la 19ème minute, pour que, Hardy Binguila, ayant hérité d’un centre en retrait, trouve le chemin des filets: 1-0, pour Diables-Noirs. Puis, à la 22ème minute, les tribunes des Diables-Noirs se sont levées, encore, pour saluer leur deuxième but, réalisation de l’inévitable Lorry Nkolo: 2-0.
L’affaire semblait, dès lors, dans le sac, pour les Diables-Noirs, face à la résignation de Saint-Michel de Ouenzé. Mais, la situation n’est pas restée figée. Le coup franc obtenu, à la 39ème minute, augurait d’un changement. Le ballon atteignait le crâne de Miokono. Et a, ensuite, roulé dans la cage des Diables-Noirs: 1-2. Ce sera, finalement, le dernier but de la partie.
On a, enfin, regardé l’empoignade CARA-Inter Club.
Là où l’Inter Club partait largement battu, cette équipe, contre toute attente, s’est relevée, en s’offrant la tête de son adversaire, grâce aux buts de Missié (37e) et Gona Gawa (54e). Sans le moindre complexe d’infériorité, lui, l’avant dernier au classement. Face au quatrième.
Tout était consommé. C’est, pourtant, le moment choisi par Pandza Mobié, pour réduire l’écart (57e). Mais, c’était sur la pointe des godasses à crampons (1-2). Sous le regard de l’arbitre Bisseyou.
A Owando, la fête était pour Cuvette F.C, vainqueur par 2 à 1 de l’A.S Cheminots.
De son côté, à Dolisie, l’A.C Léopards a fait entendre raison à Tongo F.C, sur le score de 2 à 1, également.
A Pointe-Noire, Munisport a noirci la vareuse de l’A.S.P (1-0), sans que les gradins n’y croient vraiment. Le même score, en faveur d’Etoile du Congo, aux dépens de Nico-Nicoyé, permet aux Stelliens d’engranger trois nouveaux points.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU.

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Karaté : Le Congo surclasse la R.D.C

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Une rencontre amicale internationale de karaté, les 29 et 30 juin 2013, au gymnase des sapeurs pompiers, à Brazzaville. Elle a opposé les budokas du Congo et ceux de la République Démocratique du Congo. Les karatékas des deux pays sont engagés sur plusieurs fronts continentaux et mondiaux, avant la fin de cette année, dans différentes catégories d’âge.
Loin d’être des joutes explosives, les combats ont révélé, au grand jour, les insuffisances des Kinois. Ils ont semblé être surpris par l’événement, si bien qu’ils ont été surclassés.

Voici les résultats des deux journées qui ont drainé les amoureux du karaté:
*Kumité par équipe hommes.
1er tour: Congo bat R.D.C (5-1)
2ème tour: Congo bat R.D.C (3-1).
*Kumité par équipe dames
Congo bat R.D.C (3-1)
*Kumité individuel
- 60 kg: 1.Pankion (Congo).2. Akondzo. 3.Ngalebaye (Congo) et Okemba.
- 67 kg: 1.Rudy Massamba (Congo). 2. Brunel Mokelé (Congo). 3. Ngonimba (Congo) et Mouandza (Congo)
-75 kg: 1. Yannik Sobi (Congo). 2. Baiz Bokatola (Congo). 3. Ditoumona (Congo) et Matoko (Congo).
- 84 kg: 1. Tuwizana (R.D.Congo). 2. Mountou (Congo). 3.Elenga (Congo) et Ngon (Congo)
+84 kg: 1. Abira (Congo). 2. Ndzondo (R.D. Congo).

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Informatique: l'inventeur de la souris d'ordinateur est mort

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Informatique: l'inventeur de la souris d'ordinateur est mort
L'ingénieur et pionnier de l'informatique Douglas Engelbart, inventeur de la souris d'ordinateur, est décédé mardi soir à l'âge de 88 ans en Californie, a-t-on appris mercredi auprès de l'Institut portant son nom.
Le scientifique est décédé à son domicile d'Atherton, au coeur de la Silicon Valley, a précisé l'Institut à l'AFP.

Né dans l'Oregon, Doug Engelbart s'était installé en Californie pour devenir chercheur au Stanford Research Institute, après des études d?ingénierie électrique et informatique dans les années 1950, une époque où les ordinateurs occupaient encore des pièces entières.
Le travail de l'ingénieur et de son équipe allait porter sur les fondements qui ont mené à l'informatique moderne.
Brevet déposé en 1967
Ses recherches ont ainsi porté sur la visioconférence, la téléconférence, le courrier électronique, les "fenêtres" et le lien hypertexte mais il est surtout connu pour avoir inventé la souris d'ordinateur.
Le brevet de cette souris, au départ une boîte en bois avec deux roues en métal, avait été déposé en 1967 et accordé en 1970.
Le 9 décembre 1968, à l'occasion d'un congrès et devant un millier de personnes à San Francisco, il avait projeté pour la première fois devant un public une liaison par vidéoconférence, en se servant de la souris. L'événement avait été surnommé "le mère de toutes les démonstrations".
Son groupe de recherches avait aussi créé Arpanet, précurseur d'internet.
L'ingénieur était à l'origine de 21 brevets.
Il avait reçu en 2000 la Médaille nationale de la technologie, la plus haute distinction du secteur.

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Revons de plusieurs places Taharir dans le monde

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« Je définis la Révolution, l’avènement de la Loi, la résurrection du Droit, la réaction de la Justice ». Michelet
Revons de plusieurs places Taharir dans le monde
Ce qui se passe en Égypte à de quoi faire réfléchir plus d'entre les africains et même les citoyens d'ailleurs, malades des systèmes rétrogrades qui les gouvernent. Repenser la démocratie, la façon de voir la politique, semble être le leitmotiv des peuples, mis en branle par les Égyptiens qui, depuis l'acte 1 de la révolution qui a fait chuter Moubarak, est en passe de rééditer l'exploit en posant, le 30 juin dernier, l'acte II qui fait tanguer présentement, un an après, jour pour jour, le navire de celui qui l'a succédé, Mohamed Morsi.

Les Égyptiens, comme tous les peuples du monde, veulent vivre ce que c'est que la démocratie, la vie d'une nation. Et ils le font savoir sans ambigüité. Sacrée Égypte. Comme d'autres peuples spoliés aimeraient être vus, vibrer ainsi à l'unisson. Le peuple Égyptien a du cran. Il nous rappelle celui du Sénégal à l'heure ou il "dégageait" Abdoulaye Wade. Comme l'a dit Roger Martin du Gard: « ceux qui ont le cran de dire « non » sont peu nombreux ». Les Égyptiens à n’en point douter font partie de ce peu là. Comme des bêtes en furie, ils ne reculent devant rien qui pourrait venir du haut sommet - comme les baltaguia du pouvoir.

Ce que ne semblent pas comprendre les hommes politiques en général, soucieux tout simplement d' être aux affaires, sans chercher à se préoccuper, une fois, s'ils y sont, du peuple qui les a choisis. Mohamed l'apprends à ses dépens. Comme ils l'ont fait à Moubarak, les Égyptiens récidivent en sommant le nouveau raïs, Morsi, de plier bagage, ... de dégager pour inconséquence et non respect du pacte qui les lie, depuis l'élection qui l'avait porté, le 30 juin 2012 au pouvoir. C'est le peuple, propriétaire exclusif du pouvoir, qui le dit. Et sa décision est irrévocable

Mais d'où vient que les dirigeants oublient très rapidement, une fois au pouvoir, qu'il en est ainsi. C'est vrai et c'est malheureux, le peuple a ses raisons que les dirigeants connaissent pourtant - puisqu' ils sont élus pour ses raisons - mais que les délices du pouvoir leur font ignorer. Morsi ne doit pas avoir la mémoire courte, lui qui a été élu, et il le sait, par défaut. Les Égyptiens pris entre le piège que constituait, pour eux, le Général Ahmed Chafiq, le candidat de l'armée et l'énigme Morsi, inconnu du grand public, après l'élimination, au 1er , des démocrates de moindre calibre, se sont rabattus sur Mohamed Morsi, le frère musulman, en veillant sur lui, ils se sont dits, à l' œuvre.

Morsi, comme ils pouvaient s'y attendre, s'est très vite fait l'otage de sa confrérie, le vrai chef du pays, ce n'est plus lui, mais le chef spirituel de la confrérie, l'inspirateur, a vite vu le peuple, de toute la politique menée par Morsi a vite vu le peuple. Alors qu’il est pluriel. Les frères musulmans veulent mettre le pays sous la botte de la loi coranique ou, en tout cas, à défaut, à la mode confrérie. Les plus extrémistes aussi des musulmans, les salafistes, s'en mêlent. Et la dérive n'est pas loin.

Ainsi, aussitôt, après avoir pris les leviers de commande, Morsi a sorti ses griffes contre ses opposants et mobilisé ses troupes et ses alliés salafistes pour imposer un fait accompli à ses adversaires qui pointent son autoritarisme. En voulant donc dicter sa volonté aux Égyptiens, le président et ses frères auront fait le passage en force via leur parti qui à mis sous son aile toutes les institutions élues. A coup de gongs enchaînés, Morsi à moins d'un an de pouvoir, réussi à régenter le pays, rappelant, malheureusement, l'ancien raïs Hosni Moubarak, sans s'inquiéter, nullement, de rien.

Le peuple ne pouvant supporter la dictature qui s'annonce, réagit sans attendre. Chaque fois qu’il veut le faire savoir, il occupe la rue et bien entendu la fameuse place Tahrir. Et cette dernière fois, il a choisi de mettre les petits plats dans les grands. Le 30 juin 2013, date symbolique à plus d'un titre qui marque le 1er anniversaire du pouvir Morsi, sera celui qui servira de détonateur aux actions qu’il entend mener.

Le jour venu, il s'ébranle comme à son habitue sur la place Tahrir et occupe tous les points stratégiques du pays. La mobilisation est immense. Du jamais vu aux pays des Pharaons. Le peuple demande à Morsi, plutôt que de savourer ses inepties, de dégager et permettre ainsi au pays d'organiser une élection anticipée et sortir l'impasse qu'il a crée. Morsi a eu donc droit à un dégage massif, à la mesure de ses bévues, en guise de cadeau d’anniversaire.

Un cinglant camouflet pour un homme censé nettoyer l'héritage de Moubarak. C'est fort de cette frustration que les égyptiens sont redescendus dans la rue pour retirer leur confiance à Morsi. Le fer de lance de cet acte II de la révolution est le mouvement Tamard (rébellion ), porté par une jeunesse expérimentée de la révolution du 25 janvier ayant dans sa besace une série de revendications claires pour une transition démocratique.

L’armée, vu l'immensité de la révolte qui s'étend sur tout le pays, ne s'est pas fait prier pour entrer dans la danse -la valse du peuple est splendide- et de lancer dans la foulée un ultimatum de 48h au président Morsi et l'opposition politique. Il expire ce Mercredi 3 juillet, le soir. Après la démission de nombreux ministres, Morsi est plus que jamais isolé. Un ultime conclave a réuni, hier soir, le président et le général Abdel Fatah al Sisi pour un éventuel compromis.

L'opposition ne veut plus, comme le peuple révolutionnaire, entendre parler de Morsi. Avec qui alors trouver ce compromis. That is the question.

Morsi, carrément isolé; le peuple a donné sa sentence. Elle est lourde mais pleine de signification et de valeur éducative pour les peuples en lutte pour leurs droits foulés aux pieds par les indécrottables autocrates disséminés à travers les continents.

Qu’ils se le disent, d'ores et déjà. Les peuples rêvent de plusieurs places Tahrir. La première, du Caire, le leur fait savoir. Après Morsi, à qui le tour?

Par Maguerite Alphonse

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Infrastructure sportive : le gymnase d'Oyo ouvre officiellement ses portes

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Infrastructure sportive : le gymnase d'Oyo ouvre officiellement ses portes
Le complexe sportif, inauguré le 3 juillet par le ministre en charge des Grands Travaux, Jean-Jacques Bouya, offre toutes les aires de jeu nécessaires pour les sports en salle

Le gymnase bénéficie d'une superficie de 7 280 m2. Le bâtiment, d'une hauteur de 16 mètres, est surmonté d'une structure triangulée couvrant une aire de jeu aménageable pour le basket, le handball, le volleyball et le tennis. Les gradins offrent une capacité de 1 890 places assises. Un terrain de football de 1 629 places complète le bâtiment.

La presse bénéficie de deux cabines, d'une salle de rédaction, d'une salle d'interview et une salle d'émission. Une salle de contrôle antidopage des athlètes a été également prévue.

Dans son mot de circonstance, Jean-Jacques Bouya s'est réjoui de cet équipement dans le département de la Cuvette qui facilitera l'expression des talents dont le pays a besoin. Le ministre des Sports et de l'éducation physique, Léon Alfred Opimbat, a quant à lui assuré que toutes les dispositions seraient prises afin de sauvegarder cette installation qui répond aux normes internationales. Les travaux de construction ont été réalisés par l'entreprise chinoise Zhengwei. Le chantier avait mobilisé quatre cents ouvriers sur cinq ans. Le coût global est chiffré à 9,13 milliards FCFA.

Le gymnase d'Oyo (département de la Cuvette) vient allonger la liste des infrastructures sportives dont le Congo se dote en vue des Jeux africains de 2015. À la veille de son inauguration, il abritait la Coupe d'Afrique des Nations et la Coupe des clubs champions, qui mettent en compétition dix pays du continent. Dans les prochains mois, le gymnase accueillera la Coupe d'Afrique de handball en versions cadette et junior. L'équipe nationale de basketball terminera sa phase de préparation dans ce complexe sportif.

Reportage de Rominique Nerplat Makaya

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